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* vicomte Arsène de Brachet, « Une chanson populaire et quelques Notes sur le Général Regnier », in ''Le Pays de Granville'', mars 1909 (5{{e}} année, n° 1), p. 51-60.
* Joseph Toussaint, « Le clergé de Coutances déporté à Jersey », ''Revue du département de la manche'', n° 76, 1977
* Joseph Toussaint, « Le clergé de Coutances déporté à Jersey », ''Revue du département de la manche'', n° 76, 1977



Version du 29 mars 2011 à 16:26

Vue de satellite.

Jersey est une île Anglo-Normande située dans la Manche, à l'ouest du Cotentin. Avec une superficie de 116 km2, elle est la plus vaste des îles anglo-normandes. Elle dépend de la couronne britannique depuis le 13e siècle, après avoir été longtemps normande.

Sa capitale est Saint-Hélier.

L'île compte 91 084 habitants, appelés Jersiais. Au recensement de 2001, 52 % étaient nés sur l'île.

Toponymie

Drapeau de Jersey.

Attestations anciennes

  • Andium (?) 4e s. [1].
  • insula Gersoi 1022/1026 [2].
  • insula Gerseii, var. Gersey, Gersei, Gersoii 1042 [3].
  • insula Gersoi 1037/1046 [4].
  • Giriacensis insula ~1050/1066 [5].
  • insula Gersoii 1056/1066 [6].
  • in Gersoio 1063/1066 [7].
  • insula de Gersoi 1066 [8].
  • Gersus ~1070 [9].
  • insula de Gerzoi 1080/~1082 [10].
  • insula de Gersoi 1066/1083 [11].
  • insula Gersoi 1066/1083 [12].
  • l'isle de Gersui 1160/1174 [13].
  • insula de Gersé 1179 [14].
  • in Gersoio 1223/1236 [15].
  • Gersuy 1339 [16].
  • Gersui 1339 [17].
  • insula de Jersey 1372 [18].
  • insula de Jereseye 1372 [19].
  • insula de Jeresey 1375 [20].
  • insula de Jersey 1385 [21].
  • insula de Gersey 1386 [22].
  • insula […] de Jersey 1419 [23].
  • Iarsay [lire Jarsay] 1585 [24].
  • Jarsey 1693 [25].
  • Jerzey 1753 [26].
  • Isle de Gersey 1753/1785 [27].
  • Ile de Jersey 1854 [28].

Étymologie

La première attestation du nom de l'île de Jersey se trouve dans l'Itinéraire d'Antonin, texte latin du 4e siècle consistant en une liste d'étapes dans les différentes régions de l'empire romain. Les noms des îles anglo-normandes y figurent, mais aucun ne correspond aux appellations actuelles : ce sont Sarmia, Caesarea, Barsa, Silia et Andium. Leur identification a causé de nombreuses discussions, qui ne sont pas entièrement closes. La tradition a vu dans Caesarea le nom de Jersey, sur la foi d'une vague ressemblance phonétique, mais il semblerait néanmoins qu' Andium soit l'appellation véritable, si l'on considère que ces noms sont d'origine gauloise, ce qui est assez vraisemblable. Dans ce cas, Andium se rattache au radical gaulois and- (variantes combinatoires ande-, ando-), particule intensive que l'on rend généralement par « très », « beaucoup », « grand », etc. [29], [30]. Le sens d' Andium, latinisation du gaulois °Andion, serait alors « la grande (île) », ce qui caractérise parfaitement Jersey, la plus grande des îles anglo-normandes.

L'étymologie du nom actuel de l'île de Jersey n'a jamais fait, et ne fait toujours pas, l'unanimité parmi les spécialistes.

La plupart d'entre eux s'accordent cependant à penser que la finale -ey, que l'on retrouve dans Guernesey, Aurigny (anglais Alderney), Chausey, Orkney, etc., est d'origine scandinave, et représente l'ancien norois ey « île ».

Les opinions les plus diverses ont été émises au sujet du premier élément. Les spécialistes prudents tendent à le considérer comme obscur ou incertain [31]. La nature scandinave du second élément a incité certains à chercher dans cette direction. Une hypothèse déjà ancienne mais somme toute plausible consiste à y voir le nom de personne d'origine scandinave Geirr ou Geiri [32], d'où le sens de « l'île de Geirr » [33]. Selon une hypothèse plus récente, il pourrait s'agir de l'ancien norois jorð « terre » [34], d'où le sens d' « île de terre », en raison de la proximité de cette île avec la côte de la Manche [35], [36]. Si l'emploi d'un appellatif scandinave est plus satisfaisant pour l'esprit, les attestations anciennes ne sont pour le moment pas assez parlantes pour permettre de confirmer cette dernière hypothèse.

Géographie

Carte de Jersey, Gerhard Mercator, 1633.
Carte de Jersey, Herman van Loon, 1753

Jersey se situe à 25 km de la côte Ouest de la Manche, au large de Barneville-Carteret.
Elle est séparée du continent depuis environ 8 000 ans.
Elle mesure 19 km de long sur une largeur moyenne de 9 km.

Histoire

Jersey, après avoir été normande depuis l'an 933, dépend de la Couronne britannique depuis 1204 lors du rattachement de la Normandie à la France. Les îles Anglo-normandes ne furent pas explicitement concernées par le rattachement, le roi d'Angleterre les considéra comme un fief personnel. Mais Jersey est restée longtemps de tradition et d'expression normandes. Le bailliage de Jersey est largement autonome, sauf pour la défense et les affaires étrangères que le souverain britannique confie au gouvernement du Royaume-Uni. Toutefois Jersey n'est pas entrée dans l'Union européenne, elle a seulement signé un traité d'association. L'anglais n'y est devenu prédominant qu'au début du 20e siècle, après qu'on y a autorisé son emploi, en 1900, dans les débats parlementaires [37].

L'île aurait été évangélisée par saint Hélier, au 6e siècle.

Dans la nuit du 6 janvier 1781, le baron de Rullecourt, major-général des volontaires de Nassau, avec 1 200 hommes de la légion du chevalier de Luxembourg, tenta de s'emparer de l'île. Un capitaine de vaisseau marchand, nommé Regnier, de Blainville, commandait les navires du débarquement. À 3 heures de l'après-midi, les troupes s'embarquèrent des îles Chausey. Elles arrivèrent en 6 heures ; mais il ne descendit qu'environ 300 hommes, à la tête desquels le baron de Rullecourt gagna la ville de Saint-Hélier dont il s'empara. Le gouverneur surpris et saisi dans sa maison, signa une capitulation sur la place du marché, avec les principaux habitants. Cela prit du temps, et les assaillants ne s'étaient point assurés du port ni du château qui le protège. Cependant la milice se rassembla et se mit en possession d'une éminence d'où elle foudroya la petite troupe de M. de Rullecourt. C'était 4 000 contre 300 : toutefois le combat dura trois heures, le baron reçut plusieurs coups de feu, et mourut bientôt après, sans être secouru par le reste de sa troupe qui était avec tous les bagages et les munitions sous la conduite du major d'Herville, et qui ne débarqua point. Dans le fait, la côte était très difficile. Il paraît que ce moment avait été choisi , parce que les insulaires ont l'usage, en cette nuit , de se livrer à la bonne chère et de s'enivrer. Les habitants revenus de leur frayeur, érigèrent sur la tombe du baron de Rullecourt, une colonne avec cette inscription :

« Ci-gît le corps de M. le baron de Rullecourt , officier général François qui, dans la nuit du 6 janvier, envahit cette île à la tête de 1 200 hommes, surprit le gouverneur et les magistrats , et les fit prisonniers de guerre. Heureusement qu'au point du jour , les François attaqués par la garnison et la milice aux ordres du brave major Person, qui perdit la vie dans cette glorieuse entreprise, furent totalement mis en déroute. Le gouverneur et les magistrats recouvrèrent leur liberté , et l'île fut délivrée par la destruction et par la captivité des envahisseurs. Le baron de Rullecourt succomba et cette pyramide est moins un monument érigé à la mémoire d'un ennemi , qu'elle n'est , ô Jersey ! un avertissement pour vous et pour vos enfants , de donner à l'avenir plus d'attention à votre sûreté. »

Des 300 hommes quelques-uns furent tués, d'autres s'échappèrent , et le reste fut fait prisonnier.

Jersey fut occupée par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 1er juillet 1940, le bailli Alexandre Coutanche remet l'île aux Allemands. Jersey, avec les autres îles Anglo-Normandes, sera « le dernier territoire d'Europe libéré, une journée après le la cessation des combats : le 9 mai 1945 et non le 8 mai 1945 » [38].

Administration

Les paroisses de Jersey.

Jersey est une dépendance de la couronne britannique, qui y est représentée par un lieutenant-gouverneur. La reine d'Angleterre y règne en tant que duchesse de Normandie.

Jersey a sa propre constitution. Elle est dirigée par un bailli, secondé par un parlement : les États de Jersey (53 membres élus).

Le bailliage de Jersey étend son autorité sur l'île elle-même, ainsi que sur les rochers des Écréhou et des Minquiers et sur quelques récifs mineurs.

Jersey est divisée en 12 paroisses. Chacune d'elles est représentée aux États de Jersey par un « connétable ».

L'île est dirigé par un Premier Ministre. Depuis décembre 2008, il s'agit de Terry Le Sueur.

Nationalité

Il faut résider treize années sur l'île pour pouvoir prétendre à la nationalité jersiaise. En réalité, des accommodements sont possibles. Le paiement d'une taxe spéciale, négociée avec le gouvernement, permet d'accélérer le processus[39].

Lieux et monuments

  • Fort Regent, à Saint-Hélier
  • Château Elizabeth, à Saint-Hélier
  • Le Rocher des proscrits, à Saint-Hélier : là où Victor Hugo et ses amis avaient l'habitude de se retrouver.
  • Marine Terrace, à Saint-Hélier : Victor Hugo y habita de 1852 à 1855.
  • Château de Mont-Orgueil (13e / 14e), sur la côte est.
  • Baie de Bouley, sur la côte nord : falaises de 120 mètres.
  • Trou du Diable (Devil's hole), sur la côte nord.
  • Plages et sentiers côtiers propices à la randonnée.

Personnalités liées à l'île

Victor Hugo à Jersey.
  • Wace (12e siècle), poète
  • George Carteret (ca. 1600-1680), amiral
  • Jean Martel (Saint-Brélade 1694-Cognac 1753), fondateur des cognacs Martell
  • Victor Hugo (1802-1885) : l'écrivain français a séjourné sur l'île, en exil de 1852 à 1855 (Site dédié)
  • La famille Lecaudey de Montpinchon y émigre avant de s'expatrier aux Amériques. William Frederick Cody, dit Buffalo Bill, est issu de cette famille.
  • Robert Pipon-Marett (1820-1884), connétable de Saint-Hélier, écrivain
  • Augustus Asplet Le Gros (1840-1884), concepteur du premier glossaire de jersiais
  • George Le Feuvre (1891-1984), écrivain patoisant
  • Frank Le Maistre (1910-2002), dialectologue, auteur du dictionnaire jersiais-français (1966)

Culture

Publicité en jerriais.
  • Fête de la Libération (9 mai)
  • Semaine de la randonnée (mai et septembre)
  • Festival maritime (juillet)
  • Bataille des fleurs (août)
  • Festival de musique (septembre)
  • Chroniques de Jersey, revue, a cessé de paraître en décembre 1959
  • Bulletins d'Quart d'An, bulletin de l'Assembliée de Jerriais

Religion

Jersey faisait partie du diocèse de Coutances à l'époque du duché de Normandie. Cette situation a perduré après le rattachement de la Normandie à la France en 1204, jusqu'en 1569. La religion catholique avait toutefois perdu beaucoup de terrain face au protestantisme, surtout par les mesures autoritaires de la royauté britannique en sa faveur.

Économie

Jersey dépend essentiellement du tourisme. Elle accueille annuellement environ 750 000 visiteurs.

L'activité financière est une autre source importante de revenus pour l'île. Elle emploie 12 000 personnes.

L'agriculture reste une activité traditionnelle, la culture des primeurs notamment.

La philatélie procure également d'intéressantes recettes fiscales.

Le salaire moyen des Jersiais se situe entre 15 000 £ et 18 000 £ (16 000 et 19 500 €).

Transports

Jersey bénéficie de liaisons fréquentes, tant aériennes que maritimes, avec l'Angleterre et la France.
Par mer, il est possible de gagner l'île à partir de Carteret, Granville et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Il a existé des liaisons maritimes à partir de Portbail (Compagnie Côte des Isles).

Par mer depuis Carteret

La première liaison et ouverte en 1881, à l'initiative de la Compagnie rouennaise de navigation [40].

Au début du 20e siècle, les relations étaient assurées par bateau à vapeur, comme le SS Au Revoir (500 cv), qui mettait 1 h 20 pour faire la traversée.

La compagnie maritime Manche Îles Express dessert Jersey au départ de Granville pour Saint-Hélier (60 min) et de Barneville-Carteret pour Gorey (45 min) et Saint-Hélier (60 min).

Jumelages

De nombreuses paroisses jersiaises sont jumelées avec des communes de la Manche :

Sports

Bibliographie

Livres
  • Victor Hugo, La Normandie inconnue, Pagnerre, 1857 Sur Google Books
  • Ch. Nourry, Géologie de Jersey, Paris, 1886
  • Charles Frémine, Aristide Frémine, Les Français dans les îles de la Manche, Picard & Kahn, 1888
  • Gustave Simon, Chez Victor Hugo : les tables tournantes de Jersey, éd. L. Conrad, 1923
  • Frank Le Maistre, Dictionnaire jersiais-français (avec vocabulaire français-jersiais par Albert L. Carré), Don Balleine Trust, 1966
  • Pierre Dhainaut, Suzanne Gauthier, Hauteville House, la demeure océan de Victor Hugo, éd. Encre, 1984
  • Michel Montell, L'Immigration française vers Jersey 1850-1950, Publications de l'université de Provence, 2005
Articles
  • vicomte Arsène de Brachet, « Une chanson populaire et quelques Notes sur le Général Regnier », in Le Pays de Granville, mars 1909 (5e année, n° 1), p. 51-60.
  • Joseph Toussaint, « Le clergé de Coutances déporté à Jersey », Revue du département de la manche, n° 76, 1977

Notes

  1. Itinéraire d’Antonin, 4e s.
  2. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 161, § 49.
  3. ibid., p. 255, § 99.
  4. ibid., p. 271, § 110.
  5. ibid., p. 386, § 198.
  6. ibid., p. 407, § 214.
  7. ibid., p. 430, § 224.
  8. ibid., p. 444, § 231.
  9. Adrian Room, Dictionary of place names in the British Isles, Bloomsbury, London, 1988, p. 188.
  10. Lucien Musset, Les actes de Guillaume le Conquérant et de la Reine Mathilde pour les abbayes caennaises, Mémoires de la société des Antiquaires de Normandie XXXVII, Caen, 1967, p. 84, § 8.
  11. ibid., p. 94, § 11.
  12. ibid., p. 97, § 12.
  13. Wace, Roman de Rou (1160/1174), édition de Hugo Andersen, Heilbronn, 1877, III, v. 5302, 5305.
  14. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 316 § XLII.
  15. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 411, § 273.
  16. Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 208, § 116.
  17. Ibid., p. 209, § 117.
  18. Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la société des Antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 4b, § 42.
  19. ibid., p. 4b, § 46.
  20. ibid., p. 5a, § 52.
  21. ibid., p. 5b, § 59.
  22. ibid., p. 5b, § 61.
  23. ibid., p. 72a, § 393.
  24. Gerard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [NBF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
  25. Greenville Collins, Chart of the channell, Manche, 1693 [BNF, Collection d'Anville, cote 00757].
  26. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particuliere des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'a Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BN]
  27. Carte de Cassini.
  28. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  29. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 39.
  30. Cet élément gaulois se retrouve dans l'anthroponyme gallo-romain °Andius, sur lequel repose le nom de la commune d'Angey.
  31. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire de noms de lieux, Robert, Paris, 1992, p. 239b.
  32. Hypocoristique des noms scandinaves dont le premier élément est geir- « lance ».
  33. Cf. par exemple Adrian Room, loc. cit..
  34. L'ancien norois jorð « terre » (cf. suédois, danois, norvégien jord) est issu du germanique commun °erthō-, de même sens, d'où également l'anglais earth, le néerlandais aarde, l'allemand Erde et le gotique airþa. Ce terme repose sur un radical indo-européen °ert-, élargissement de la racine °er- « terre, sol ». On retrouve cette racine dans l'ancien haut-allemand ero « terre », le gallois erw « champ », le grec έρας (éras) « terre », έραζε (éraze) « par terre, à terre » et l'arménien erkir « terre ».
  35. Cf. par exemple René Lepelley, Noms de lieux de Normandie, Bonneton, Paris, 1999, p. 176.
  36. Ce nom serait alors à rapprocher de celui de l' Île de Terre, l'une des deux Îles Saint-Marcouf, ainsi nommée pour les mêmes raisons, et qui s'oppose à l' Île du Large.
  37. Le vote est acquis le 8 février par 26 voix contre 15.
  38. André Poirier, « Jersey et les îles Anglo-Normandes pendant la Seconde Guerre mondiale », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, tome 30, 1987
  39. Aude Carasco, « Des habitants de Jersey espèrent la fin du paradis fiscal », La Croix, 16 mars 2009.
  40. La Manche au passé et au présent, éd. Manche-Tourisme, 1984.

Liens externes