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'''Jean Silvandre''', né à Schœlcher (Martinique) {{date naissance|27|1|1896}}, {{date décès|4|2|1960|Périers}}, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Jean Silvandre''', né à Schœlcher (Martinique) {{date naissance|27|1|1896}}, {{date décès|4|2|1960|Périers}}, est un homme politique de la [[Manche]].


Il est élu député du Soudan français le [[10 novembre]] [[1946]]. Il siège dans le groupe socialiste. Il est réélu en [[1951]] et garde son siège jusqu'au [[1er décembre|1{{er}} décembre]] [[1955]].
== Biographie ==
Fils d'un notaire et d'une institutrice et directrice d'école, Jean Silvandre étudie au lycée de Fort-de-France. Bachelier (section mathématiques), il va à Paris et entre dans l'administration de l'enregistrement comme surnuméraire, après avoir été réformé pour malformation cardiaque. Il est nommé en Afrique occidentale française (AOF), en Guinée française, au Dahomey, en Haute-Volta puis au Soudan français, à Bamako, de 1922 à 1934, concluant sa carrière comme receveur de première classe, des douanes et du timbre.


Il meurt à Périers, âgé de 64 ans. Ses obsèques religieuses ont lieu le [[6 février]] à Périers.
Entre temps, il obtient une licence de droit en 1925, qui lui permet de devenir notaire à Dakar en [[1937]].
 
Membre de la SFIO depuis 1920, il participe à l'implantation des idées socialistes en l'Afrique occidentale française (AOF) puis adhère au Parti socialiste sénégalais (PSS), intégré à la fédération SFIO du Sénégal en [[1938]]. Jean Silvandre préside l'Association des Antillais et, à ce titre, la fête du tricentenaire des Antilles de 1936, à Dakar.
 
Alors que l'Afrique occidentale française (AOF) reste fidèle à Vichy, Jean Silvandre prône dès 1940 pour le ralliement du Sénégal à la France libre du [[Charles de Gaulle et la Manche|général de Gaulle]]. Il est arrêté en septembre 1941 et interné au camp de Louza (Sénégal), puis placé en résistance surveillée au Maroc. Il revient en Afrique occidentale après le débarquement allié en Afrique du Nord.
 
En 1945, il est élu adjoint au maire de Dakar, Lamine Gueye.
 
Il est élu député du Soudan français le [[10 novembre]] [[1946]]. Il siège dans le groupe socialiste. Il est réélu en [[1951]] et garde son siège jusqu'au [[1er décembre|1{{er}} décembre]] [[1955]].
 
A l'issue d'une « longue et pénible maladie », il meurt à Périers le [[4 février]] [[1960]], âgé de 64 ans. Ses obsèques religieuses ont lieu le [[6 février]] à Périers.
 
== Honneurs ==
*  Croix de guerre 1939-1945 avec palme,
* Médaille de la Résistance,
* Chevalier de la Légion d'honneur au titre de la défense nationale pour faits de Résistance
* Chevalier de l'ordre du Bénin et de l'ordre de la Grande Comores.  


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Version du 4 février 2020 à 01:18

Jean Silvandre.

Jean Silvandre, né à Schœlcher (Martinique) le 27 janvier 1896, mort à Périers le 4 février 1960, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Fils d'un notaire et d'une institutrice et directrice d'école, Jean Silvandre étudie au lycée de Fort-de-France. Bachelier (section mathématiques), il va à Paris et entre dans l'administration de l'enregistrement comme surnuméraire, après avoir été réformé pour malformation cardiaque. Il est nommé en Afrique occidentale française (AOF), en Guinée française, au Dahomey, en Haute-Volta puis au Soudan français, à Bamako, de 1922 à 1934, concluant sa carrière comme receveur de première classe, des douanes et du timbre.

Entre temps, il obtient une licence de droit en 1925, qui lui permet de devenir notaire à Dakar en 1937.

Membre de la SFIO depuis 1920, il participe à l'implantation des idées socialistes en l'Afrique occidentale française (AOF) puis adhère au Parti socialiste sénégalais (PSS), intégré à la fédération SFIO du Sénégal en 1938. Jean Silvandre préside l'Association des Antillais et, à ce titre, la fête du tricentenaire des Antilles de 1936, à Dakar.

Alors que l'Afrique occidentale française (AOF) reste fidèle à Vichy, Jean Silvandre prône dès 1940 pour le ralliement du Sénégal à la France libre du général de Gaulle. Il est arrêté en septembre 1941 et interné au camp de Louza (Sénégal), puis placé en résistance surveillée au Maroc. Il revient en Afrique occidentale après le débarquement allié en Afrique du Nord.

En 1945, il est élu adjoint au maire de Dakar, Lamine Gueye.

Il est élu député du Soudan français le 10 novembre 1946. Il siège dans le groupe socialiste. Il est réélu en 1951 et garde son siège jusqu'au 1er décembre 1955.

A l'issue d'une « longue et pénible maladie », il meurt à Périers le 4 février 1960, âgé de 64 ans. Ses obsèques religieuses ont lieu le 6 février à Périers.

Honneurs

  • Croix de guerre 1939-1945 avec palme,
  • Médaille de la Résistance,
  • Chevalier de la Légion d'honneur au titre de la défense nationale pour faits de Résistance
  • Chevalier de l'ordre du Bénin et de l'ordre de la Grande Comores.