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Jean Lucq

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Jean Lucq.

Jean Alexandre Bertrand Lucq, né à Oran (Algérie) le 1er août 1899, est un homme politique de la Manche.

Il fait ses premières études à Alger puis part à Paris pour suivre les cours de la Faculté. Brièvement mobilisé en 1918, il s'installe comme médecin dans le chef-lieu de canton du Mortainais en 1925 (il se marie le 17 janvier à Paris), puis est élu conseiller général du canton de Saint-Pois en 1937 - à la suite d'André Piquois - sous l'étiquette indépendante [1]. Il conserve son poste jusqu'en 1940.

En 1939, il dirige les hôpitaux d'Elbeuf et de Fécamp (Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine-Maritime) en qualité de médecin-chef. Pendant toute la guerre, il s'implique à la tête du Secours National et à la présidence du Comité des Colis aux Prisonniers de Guerre du Canton de Saint-Pois.

Il est nommé conseiller départemental par le gouvernement de Vichy en 1943 jusqu'en 1945, toujours dans le canton de Saint-Pois. Il est réélu en 1945 et reste en fonction jusqu'en 1964, Gonzague de Broglie lui succédant [1]. Président de la commission des transports, Jean Lucq contribue à faire remplacer la ligne de chemin de fer Querqueville-Urville-Hague par la route touristique.

Il est en outre élu conseiller municipal de Saint-Pois après la Libération.

Il est président du syndicat d'électrification, de la société des courses de Bourigny, et de l'Action Catholique [2].

Il crée en 1937 l'Association Familiale.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur (1957)

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  2. « M. le docteur LUCQ, conseiller général du canton de St-Pois, chevalier de la Légion d'honneur », Ouest-France, 28 août 1957.

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