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'''Jean-Louis''' Antoine Ernest '''Sivard de Beaulieu''', né à Paris le [[12 juin|23 prairial]] [[1800|an VIII]] et {{date décès|7|5|1867|Carentan}}, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Jean-Louis''' Antoine Ernest '''Sivard de Beaulieu''', né à Paris le [[12 juin|23 prairial]] [[1800|an VIII]] et {{date décès|7|5|1867|Carentan}}, est un homme politique de la [[Manche]].


Fils de [[Pierre Sivard de Beaulieu]], et d'Henriette Le Brun, il est reçu conseiller référendaire de 2{{e}} classe à la Cour des comptes le [[17 février]] [[1829]] <ref name=Todisco>Umberto Todisco, ''Le Personnel de la Cour des comptes (1807-1830)'', Librairie Droz, 1969. </ref>.
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Il fonde la première école primaire supérieure de Carentan et aménage à l'[[Hôtel de ville de Carentan|hôtel de ville]] une bibliothèque abritant plus de {{formatnum:5000}} ouvrages<ref name=BN>« Sivard de Beaulieu : vive l'école ! », ''Basse Normandie'', magazine du conseil régional, n° 26, 1997, p.21.</ref>.
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Il fait don à la ville de la propriété appartenant à sa famille, à une seule condition : qu'on y construise une école. C'est là que se tient le [[lycée Sivard-de-Beaulieu]]<ref name=BN/>
Il fait don à la ville de la propriété appartenant à sa famille, à une seule condition : qu'on y construise une école. C'est là que se tient le [[lycée Sivard-de-Beaulieu]] <ref name=BN/>.


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Version du 28 août 2019 à 17:31

Jean-Louis Antoine Ernest Sivard de Beaulieu, né à Paris le 23 prairial an VIII et mort à Carentan le 7 mai 1867, est un homme politique de la Manche.

Fils de Pierre Sivard de Beaulieu et d'Henriette Le Brun, il est reçu conseiller référendaire de 2e classe à la Cour des comptes le 17 février 1829 [1].

Il est élu conseiller général du canton de Montebourg entre 1833 et 1842 [2], année où il démissionne de la Cour des comptes [1]. Il devient ensuite maire de Carentan entre 1848 et 1852.

Il fonde la première école primaire supérieure de Carentan et aménage à l'hôtel de ville une bibliothèque abritant plus de 5 000 ouvrages [3].

Il fait don à la ville de la propriété appartenant à sa famille, à une seule condition : qu'on y construise une école. C'est là que se tient le lycée Sivard-de-Beaulieu [3].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Umberto Todisco, Le Personnel de la Cour des comptes (1807-1830), Librairie Droz, 1969.
  2. « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  3. 3,0 et 3,1 « Sivard de Beaulieu : vive l'école ! », Basse Normandie, magazine du conseil régional, n° 26, 1997, p.21.

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