« Jean-Louis Cosnefroy » : différence entre les versions
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Il s'engage dans l'armée en [[1957]] pour cinq ans, pour être détaché à l’École nationale d’ingénieurs arts et métiers d’Angers d'où il ressort diplômé avant de compléter sa formation dans l'armée<ref name = gadz>« Jean-Louis Cosnefroy », ''an157.gadz.org'', site internet consulté le 6 juin 2019.[http://an157.gadz.org/bulletin_2011/disparus.htm ''(lire en ligne)'']</ref>. | Il s'engage dans l'armée en [[1957]] pour cinq ans, pour être détaché à l’École nationale d’ingénieurs arts et métiers d’Angers (Maine-et-Loire), d'où il ressort diplômé avant de compléter sa formation dans l'armée <ref name = gadz>« Jean-Louis Cosnefroy », ''an157.gadz.org'', site internet consulté le 6 juin 2019.[http://an157.gadz.org/bulletin_2011/disparus.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
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Jean-Louis Serge Max Cosnefroy, né à Couville le 22 janvier 1937 [1] et mort à Caen (Calvados) le 9 novembre 2011 [2], est une personnalité militaire de la Manche.
Biographie
Il s'engage dans l'armée en 1957 pour cinq ans, pour être détaché à l’École nationale d’ingénieurs arts et métiers d’Angers (Maine-et-Loire), d'où il ressort diplômé avant de compléter sa formation dans l'armée [3].
En 1962, il est affecté en Algérie et rejoint Colomb-Béchar en 1964 où il étudie les moyens de trajectographie mis en œuvre sur les champs de tir de Colomb-Béchar et Hammaguir [3].
En 1967-1968, il suit les cours de l’École des applications militaires de l'énergie atomique de Cherbourg [3].
On le retrouve en 1971 au Centre d'essais des Landes, en 1974 à Châlons-sur-Marne, à la tête de l’atelier de maintenance lourde de l’artillerie nucléaire Pluton, en 1975 à Mailly-le-Camp [3].
En 1976, il obtient le grade de commandant et en 1979 celui de lieutenant-colonel après avoir participé à la mission militaire française d’assistance en Arabie Saoudite, comme officier de liaison auprès du Service du matériel saoudien [3].
En 1980, il est chef de la section électronique et systèmes d’armes du contrôle technique du matériel de l’armée de terre [4].
En 1983, il est nommé directeur et chef de corps de l’établissement régional du matériel de Chalons-sur-Marne [4].
1985 le voit chef du bureau des inspections puis de chef d’état-major du matériel de l'armée de terre [4].
En 1990, il est nommé commandant et directeur du matériel de la 1re région militaire . Le 1er mars 1991, il prend le commandement de l’École supérieure et d’application du matériel de l’armée de terre à Bourges, commandement qu’il quitte le 31 août 1993, date de son adieu aux armes [4].
Il est nommé général le 1er septembre 1991[3].
Adjoint au maire Casimir Lechevalier à Saint-Pois [5], il est à l'origine des réceptions des vétérans américains dans la commune, parmi lesquel Jack Port [6].
Ses obsèques ont lieu lundi 14 novembre, en l'église de Saint-Pois, sa paroisse.
Distinctions
- Officier de la Légion d’honneur
- Officier de l’Ordre national du mérite
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2011.
- ↑ « Acte de décès n° 2416 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2011.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 « Jean-Louis Cosnefroy », an157.gadz.org, site internet consulté le 6 juin 2019.(lire en ligne).
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 « Général Jean-Louis Cosnefroy », Mat et Tech, revue de la maintenance de l'armée de terre, n° 177, juin 2012.
- ↑ Le guide économique de la Normandie, éd. PTC, 2006.
- ↑ « Jack Port, vétéran américain, auprès des écoliers », Ouest-France, 6 juin 2019.