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* [http://www.cinematheque-normandie.fr/jardin-des-plantes-davranches-en-1951/ Jardin des plantes d’Avranches, en 1951] (film d'archives), Cinémathèque de Normandie  


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[[Catégorie:Parc ou jardin de la Manche|Avranches]]
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Version du 14 juin 2015 à 17:11

Le jardin des plantes d'Avranches est un espace vert de la Manche, situé à Avranches.

Il est situé place Carnot à Avranches, en face de l'église Notre-Dame-des-Champs et offre un point de vue sur le Mont-Saint-Michel.

Historique

Vue depuis le Jardin des plantes, gravure, 1839.

C'est d'abord le jardin d'un couvent de moines franciscains dispersés en 1791 [1]. Il devient d'abord « jardin botanique » puis » jardin des plantes » [1].

En 1799, l'École centrale du département transforme l'annexe [2].

Les botanistes Jean Le Chevalier et René Le Berriays rassemblent à partir de 1800 800 espèces et près de 2 400 plantes. Ils sont les créateurs de la Louise-Bonne d'Avranches, une variété de poire [2].

Entre autres espèces exotiques, sont remarquées l'introduction des camélias et des magnolias, de l'hortensia, d'un rosier de Chine, et des premiers rhododendrons importés de l'île de Java (Indonésie) [2].

Un portail roman, issu de la Chapelle Saint-Georges de Bouillé, est monté dans le jardin en 1842 [2]. Il est inscrit aux Monuments historiques en 1937 au même titre que le puits provenant de l'ancienne abbaye de Moutons, déjà présent sur site.

Le jardin des plantes inspire Guy de Maupassant (Le Horla) et Paul Féval (La Fée des grèves) [2].

Le site est classé aux Monuments historiques en mai 1944 [2].

Les bombardements de l'été 1944, pendant les combats de la Libération, détruisent l'ancien couvent des Capucins [2].

Le jardin des plantes s'étend en 1966. Il désormais orné de pièces d'eau [2].

Les tempêtes de 1987 et de 1999 font de nombreux dégâts dans ce fragile jardin. Le cèdre du Liban et le laurier sassafras sont les pertes les plus significatives [2].

Aujourd'hui

Le jardin s'étend sur 3 hectares.

Il compte de nombreux arbres remarquables (séquoia géant, cephalotaxus d'Irlande, arbre « désespoir des singes », arbre aux quarante écus/ginko biloba, cèdre de l'Himalaya, etc.), des fleurs fantastiques et des massifs de mosaïculture[3].

Chaque soir une voix invite les visiteurs pour une promenade avec une vue unique sur la baie du Mont-Saint-Michel. Le jardin a été fait pour conserver des plantes et des arbres. Il offre aux visiteurs un jardin promenade avec des fleurs en toute saison. Chaque année environ 200 000 personnes visitent le jardin[2].

Le jardin compte treize territoires : le jardin des Camélias, le jardin des Hortensias, le jardin des Magnolias, la prairie, le jardin des Rhododendrons, le jardin des Azalées, le jardin des Tilleuls, le bois d'Érables, le bassin des Gunneras, la lande des Bruyères, le cimetière des Ursulines, la prairie des Cerisiers en fleurs et l’École des fruits[2].

Dans le jardin on peut apprendre à entretenir les arbres et cultiver des fruits[2].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd. Orep, 2011, p. 73.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Site de la ville d'Avranches.
  3. parcsetjardins.fr, consulté le 8 mai 2011.

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