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Fils d'officier de marine, plus tard ingénieur général, il grandit à Toulon puis déménage régulièrement au gré des affectations de son père<ref name=point>Valérie Peiffer, « Jacques Bravo en aparté », ''Le Point'', 31 mars 2011. [https://www.lepoint.fr/villes/jacques-bravo-en-aparte-31-03-2011-1316678_27.php (Lire en ligne)].</ref>. | |||
Diplômé de l'École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et Docteur ès sciences de gestion, il débute en [[1970]] à la direction de la Prévision au ministère de l’Économie et des Finances puis intègre le Commissariat général au Plan en tant que responsable des finances publiques. Directeur de l'administration et du financement au ministère de la Recherche en 1981, il est inspecteur général de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche à partir de [[1993]]<ref name=parisien>« IX e : Jacques Bravo, le marathonien », ''Le Parisien'', 20 mars 2001. [http://www.leparisien.fr/paris-75/ix-e-jacques-bravo-le-marathonien-20-03-2001-2002043263.php (Lire en ligne)].</ref>, en refusant d'entrer dans les cabinets ministériels. | |||
Membre du PSU en 1967, il est actif lors des événements de Mai 68. Il adhère ensuite au [[Parti socialiste dans la Manche|Parti socialiste]] appartenant à la génération des « sabras », et dont il intègre le conseil national en [[1979]]<ref name=point/>. | |||
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Version du 14 janvier 2020 à 00:09
Jacques Bravo, né à Valognes le 29 décembre 1943, mort à Paris le 20 décembre 2019, est un homme politique de la Manche, haut fonctionnaire de profession.
Fils d'officier de marine, plus tard ingénieur général, il grandit à Toulon puis déménage régulièrement au gré des affectations de son père[1].
Diplômé de l'École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et Docteur ès sciences de gestion, il débute en 1970 à la direction de la Prévision au ministère de l’Économie et des Finances puis intègre le Commissariat général au Plan en tant que responsable des finances publiques. Directeur de l'administration et du financement au ministère de la Recherche en 1981, il est inspecteur général de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche à partir de 1993[2], en refusant d'entrer dans les cabinets ministériels.
Membre du PSU en 1967, il est actif lors des événements de Mai 68. Il adhère ensuite au Parti socialiste appartenant à la génération des « sabras », et dont il intègre le conseil national en 1979[1].
Tête de liste socialiste dans le 9e arrondissement face au maire sortant RPR Gabriel Kaspereit, il est élu conseiller d'arrondissement en 1983 et conseiller de Paris le 11 juin 1995[2].
Il est élu maire PS du 9e arrondissement de Paris le 2 avril 2001 et réélu le 29 mars 2008, sa liste ayant obtenu 63 % des voix au second tour[1]. Il préside la Commission des Finances de la Ville de Paris de 2001 à 2008.
Il ne se représente pas en 2014 laissant sa place à sa première adjointe, Pauline Véron, qui perd face à l'UMP Delphine Bürkli.
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Valérie Peiffer, « Jacques Bravo en aparté », Le Point, 31 mars 2011. (Lire en ligne).
- ↑ 2,0 et 2,1 « IX e : Jacques Bravo, le marathonien », Le Parisien, 20 mars 2001. (Lire en ligne).