« Henri Néel » : différence entre les versions
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Il se disait disciple de [[Camille Théodore Quoniam]] et d'[[André Rostand]] <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', t. 3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. Henri Néel est pendant un quart de siècle une des plus fines plumes du quotidien ''Le Figaro'', dont il devient, à partir de [[1947]], l'envoyé spécial permanent pour la Normandie et le Centre <ref name=Dico/>. | Il se disait disciple de [[Camille Théodore Quoniam]] et d'[[André Rostand]] <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', t. 3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. Henri Néel est pendant un quart de siècle une des plus fines plumes du quotidien ''Le Figaro'', dont il devient, à partir de [[1947]], l'envoyé spécial permanent pour la Normandie et le Centre <ref name=Dico/>. | ||
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Version du 23 février 2021 à 08:38
Henri Eugène Joseph Charles Néel, né à Beaumont-Hague le 28 novembre 1903 [1], [2] et mort à Cherbourg le 18 décembre 1985 [3], est une personnalité journalistique de la Manche.
Un « aristocrate » du journalisme
Il se disait disciple de Camille Théodore Quoniam et d'André Rostand [4]. Henri Néel est pendant un quart de siècle une des plus fines plumes du quotidien Le Figaro, dont il devient, à partir de 1947, l'envoyé spécial permanent pour la Normandie et le Centre [4].
Après ses études secondaires à l'Institut Saint-Paul à Cherbourg, dont il assure la présidence des anciens élèves, Henri Néel commence sa longue carrière journalistique à La Dépêche et à L'Ouest-Éclair [4]. Il collabore aussi à La Manche Libre sous le pseudonyme de Pierre Montjoie [4].
Cet « aristocrate » du journalisme, comme on le qualifie quand, en 1973, il est le premier à se voir décerner la « Cravate d'honneur de la presse » [4]. Polémiste de talent, doué d'une immense culture et d'un esprit caustique très redouté, il appartient sans conteste à l'ancienne école du journalisme pour laquelle le panache de la plume comptait autant que la rigueur des relations [4].
Son « exquise urbanité » est devenue légendaire. On garde aussi de lui le souvenir d'un conférencier séduisant qui attire les foules dans les salons de l'hôtel de ville de Cherbourg [4].
Notes et références
- ↑ Table décennale de l'état civil de Beaumont-Hague, Archives départementales de la Manche.
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1985.
- ↑ « Acte de décès n° 802 - État-civil de Cherbourg - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1985.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, t. 3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.