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Haras national de Saint-Lô

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Le Haras National de Saint-Lô,


Le 17 octobre 1665 sous le règne de Louis XIV, COLBERT Contrôleur Général des Finances fit voter l’arrêt institutionnel des Haras Nationaux par le Conseil du Roi.

Les premières races du cheval sont nées sous le règne de Louis XIV, ses premières races sont les noms des robes (couleur du cheval) que l’on connait actuellement.

La race noire : cheval noir doté d’une tête carrée avec des moustaches au niveau des naseaux, une encolure combinée, une arrière-main jumelée et la queue ancrée sur le haut de la croupe.

La race baie non faite pour la selle : taille plus élevée que le noir, plus ample, une tête déplaisante arquée.

La race Grise dite aussi race du Sacre : on utilisait cette race que l’on pouvait doter d’une armure et ainsi monter en selle en temps de guerre cette race avait une tête légèrement forte, une encolure développée, les reins étendus une belle croupe ronde avec la queue sur le haut.

C’est en 1803 après la révolution que l’on décida de réorganiser les Haras Nationaux et que l’on s’aperçu que les ressources en chevaux provenant de la Normandie ne s’épuisait pas aussi vite que les autres ressources venant de la France Entière.

C’est en 1806 sous le règne de Napoléon que le dépôt de Saint-Lô fut promulgué par un décret et l’arrivage d’une quinzaine d’étalons provenant du Haras du Pin (dans l’Orne). Ce dépôt dit aussi Haras s’installa près de l’abbaye genovefine de Sainte-Croix (plus connue sous le nom de l’Eglise Sainte-Croix) le chef du dépôt à cette époque était monsieur DAVAUX. La Gendarmerie, l’intendance, la légion d’Honneur ainsi que la Caisse d’Amortissement cohabitaient ensemble. La première année on compta 30 étalons au sein du Haras, parmi ces étalons certains provenaient de souche rare. C’est donc en 1607 que commença l’activité d’étalonnage au Haras de Saint-Lô pour préparer la saison de monte ils ont tout d’abord sélectionné 24 étalons sur les 30 présents puis les ont répartit en catégorie de classe et de prix. Les stations de monte n’existant pas à cette époque les étalons étaient répartis chez des éleveurs 7 de la Manche et 5 du Calvados. En 1812, le maintien des 3 hectares 4 ares et 39 centiares à coté de l’Eglise Sainte Croix fut définitif l’importance du haras de st lô se renforça en 1832 avec la fermeture du haras du Bec.


L’arrivée de Monsieur DUPONT (directeur jusqu’en 1846) fut bénéfique pour le Haras de Saint-Lô puisque ce dernier n’a cessé de le faire évoluer. En commençant tout d’abord avec la fusion des différentes races de chevaux de selle au début de son arrivée, En 1826 : il cède du terrain pour la monte militaire, En 1827 : naissance d’un pur-sang anglais répondant au nom de Captive. En 1835 : arrivée des pur-sang arabe 1836 : premières courses au trot en France à Cherbourg grâce aux études sur les aptitudes des trotteurs de monsieur DUPONT et de monsieur Houël sous-directeur de l’époque. 1837 : premières courses montées et attelées. 1843 : création d’une vacherie 1846 : décret qui imposa aux haras d’acquérir des étalons ayant participé et étant qualifiés à des concours public ou dans les courses. Ce directeur était toujours à l’écoute des éleveurs et n’hésitait pas à leur donner des conseils à tout niveau mais surtout sur les origines des chevaux.

Entre 1846 et 18148 Pompadour voulant acquérir des étalons carrossiers nomma monsieur De la ROCQUE directeur du Haras de Saint-Lô pour cette mission. Ce dernier décéda en novembre 1852 peu après la visite de Napoléon III.

En 1862 la réforme des Haras Nationaux affirme la race des trotteurs c’est également à ce moment que l’on vota la loi Bocher qui réorganisa les haras nationaux. 1879 : le Dépôt de Saint-Lô fut édifié avec ses 7 ha 50 le haras s’agrandit. 1882 : le Haras héberge 240 étalons avec ses 80 palefreniers (personnes qui s’occupent des chevaux au sein du haras) c’est cette année que commença les premiers travaux de commencement et ce n’est qu’en 1884 que l’Administration pris place dans ces bâtiments. Entre 1895 et 1945 le Haras National de Saint-Lô atteint la première place parmi les 24 circonscriptions.

Entre 1919 et 1939 l’administration édite le code des concours de selle (le 30 janvier 1923) et décide de renforcer les concours des 3 ans et classe les équidés en 3 catégories (les lourds, les moyens et les légers) puis les classes une seconde fois mais selon leur taille au-dessus et en-dessous de 1,61m.

Le 6 juin 1944 la ville de Saint-Lô fut bombardée par les alliés cette ville fut détruite à 95 % son haras y compris seul les murs des écuries sont restés debout. Le terrain du haras fut redonné à la ville de Saint-Lô qui attribua au Haras (sa place actuelle) l’infirmerie, les carrières et des pavillons pour le personnel du dépôt après la seconde guerre. Les étalons du Haras ont survécu ce jour là puisqu’ils étaient répartis dans les différentes stations de la Manche. C’est également cette année que Monsieur Laurens de Saint-Martin pris sa place en tant que directeur au Haras de Saint-Lô et défendit le cheval de selle contre Paris qui voulait l’éliminer.

Depuis 1995 le Haras de Saint-Lô est considéré comme étant le berceau de la race du Selle Français.