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« Hôtel de Grandval-Caligny » : différence entre les versions

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Un musée y est temporairement installé à la fin du XIX{{e}} siècle<ref name=adam/>.
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Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre [[1982]]<ref name=merimee>{{mérimée|PA00110630}}</ref>.
Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le [[21 septembre]] [[1982]]<ref name=merimee>{{mérimée|PA00110630}}</ref>.


==Jules Barbey d'Aurevilly==
==Jules Barbey d'Aurevilly==
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[[Fichier:Valognes - Hôtel Grandval-Caligny (2).JPG|thumb|Balustrades.]]
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[[Jules Barbey d'Aurevilly]] loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de [[1872]] jusqu'au 6 décembre [[1887]]. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le ''Buste-Jaune''<ref name=adam>Abbé J.L. Adam, ''Quelques notes sur Valognes''. Cherbourg : Impr. Émile Le Maout, 1905.</ref>. C'est là qu'il met la dernière main à son roman ''Les Diaboliques'' ([[1874]]) <ref>« Guide Barbey en Cotentin », ''Hellequin'', n° 3-4-5, 1975-1976, p. 36. </ref>.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 21 mai 2013 à 17:59

Façade.

L'hôtel de Grandval-Caligny est un monument de la Manche, ancien hôtel particulier, sis au 32, 34 et 34bis rue des Religieuses, à Valognes.

Historique

Plaque commémorative.

Construit à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle[1], par Adrien Morel, écuyer, sieur de Saint-Cyr siècle[2] ou par son fils Adrien Morel de Courcy, gouverneur de Valognes, l'hôtel est agrandi d'un pavillon latéral par le gendre de ce dernier, Anténor-Louis Hue de Caligny de Cruyningham, vers le milieu du XVIIIe siècle. Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis[3].

Il est acheté en 1877 par P Le Maréchal, propriétaire du Grand hôtel du Louvre voisin.

Il possède un jardin à la française.

Un musée y est temporairement installé à la fin du XIXe siècle[4].

Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre 1982[5].

Jules Barbey d'Aurevilly

Balustrades.

Jules Barbey d'Aurevilly loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de 1872 jusqu'au 6 décembre 1887. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le Buste-Jaune[4]. C'est là qu'il met la dernière main à son roman Les Diaboliques (1874) [6].

Notes et références

  1. « Les monuments », site de la mairie de Valognes
  2. Maud Fauvel, Jules Barbey d'Aurevilly L'Hôtel Grandval-Caligny, Editions Plume de Feux, 2008.
  3. Pierre Leberruyer, Images de Valognes, Coutances, 1963.
  4. 4,0 et 4,1 Abbé J. L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg : Impr. Émile Le Maout, 1905.
  5. « Notice n°PA00110630 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  6. « Guide Barbey en Cotentin », Hellequin, n° 3-4-5, 1975-1976, p. 36.

Bibliographie

  • Maud Fauvel, Jules Barbey d'Aurevilly et l'Hôtel de Grandval-Caligny, Éd. Plume de feux, 2008

49°30′23″N 1°28′1″W49.50639, -1.46694