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Gonzalve de Chivré

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Gonzalve de Chivré.

Gonzalve Marie Henri de Chivré, né à Sottevast le 9 août 1875 [1] et mort à Saint-Lô le 17 février 1951 [1], est une personnalité catholique de la Manche.

Biographie

Fils d'Aldonse de Chivré (1842-1883) et de Marthe Lorier (1850-1926), il naît au château de Sottevast.

Il fait ses études ecclésiastiques au collège Sainte-Marie de Caen (Calvados), puis ses études sacerdotales au séminaire Saint-Sulpice, à Issy-les-Moulineaux, et est ordonné prêtre le 18 décembre 1897, à vingt-deux ans, par le cardinal Richard. Il poursuit ses études de théologie à Rome, au cours d'un bref congé. En 1897, il est nommé vicaire à l'église Notre-Dame des Champs à Avranches, et en 1900 à la basilique Sainte-Trinité à Cherbourg. Il devient curé de Carteret en 1906, de Rauville-la-Place en 1907, de Sainte-Marie-du-Mont en 1911.

Il est nommé curé-doyen de Saint-Clair-sur-Elle en 1919, archiprêtre de Mortain en 1922, puis de Notre-Dame de Saint-Lô en 1933.

À Mortain, il facilite l'installation de la congrégation des spiritains à l'abbaye Blanche.

Durant la Seconde Guerre mondiale et la Libération, il reste auprès des habitants. Il tient un journal quotidien durant l’été 1944, publié après sa mort dans le bulletin paroissial, entre 1953 et 1954.

Dès 1947, il se mobilise pour reprendre le culte dans le chœur de l'église Notre-Dame martyrisée. Il fait bénir les quatre cloches le 13 novembre 1949 [2].

Il porte le titre honorifique de prélat du Pape.

Il est membre de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche.

Il meurt à Saint-Lô le 17 février 1951, âgé de 75 ans. Ses obsèques ont lieu le 22 février suivant à Saint-Lô, en l'église Notre-Dame, en présence d'une foule considérable, « comme on n'en avait jamais vu à Saint-Lô » [3]. Mgr Guyot prononce l'éloge du disparu.

Sa pierre tombale dans l'église Notre-Dame de Saint-Lô est réalisée en 1952 par Yves-Marie Froidevaux.

De Chivré a dirigé la coopérative de Sottevast.

Distinction

  • Croix de guerre 14-18

Hommage

Une rue de Saint-Lô porte son nom.

Bibliographie

  • Daniel Jamelot, « Journal de Mgr de Chivré sur les éléments tragiques de juin-juillet-août 1944 à Saint-Lô », Revue de la Manche, n° 246, 2019.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de naissance n° 41.
  2. « L’œuvre d’Yves-Marie Froidevaux », Journées européennes du Patrimoine 2010 (lire en ligne).
  3. « Une foule considérable s'est inclinée devant la dépouille mortelle de Mgr de Chivré », Ouest-France, 23 février 1951.

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