Gilles Méquin-Jonville
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Gilles Julien Méquin-Jonville, né à Granville le 31 mai 1757 et mort dans la même commune le 27 novembre 1832 [1] [2], est une personnalité politique de la Manche, médecin de profession.
Biographie
Il est le fils de Pierre Méquin, sieur Duval [1], procureur du roi et sénéchal de la baronnie de Saint-Pair et le frère de Pierre Méquin, ancien sénéchal, ancien membre du conseil général et juge du tribunal de cassation [3].
Il est membre de la commission administrative de l'hospice [2].
Gilles Méquin-Jonville est maire de Granville de 1805 à 1816[4]. Qualifié en 1811 de « médecin désintéressé et habile administrateur », il est réputé pour son adresse à manier l'ironie au cours des discussions [3]. On lui doit l'aménagement des abords du Boscq en agréable promenade qui deviendra le cours Jonville [5].
De mai 1816 à août 1817, il est le premier président de la chambre de commerce de Granville.
Il meurt à l'âge de 75 ans en son domicile, rue Saint-Michel [2].
Il est inhumé au cimetière Notre-Dame de Granville.
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur.
Hommage
Le cours Jonville de Granville célèbre sa mémoire.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 - Acte de baptême (lire en ligne).
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Acte de décès n° 386 (lire en ligne).
- ↑ 3,0 et 3,1 R. du Coudrey, « L'état d'esprit à Granville pendant la Révolution », Le Pays de Granville, imprimerie moderne, Granville, 1911, p.73 (lire en ligne).
- ↑ « Gilles Méquin-Jonvillle n’a pas été maire de Granville en 1799, mais c’est son frère, Pierre Jacques Julien Méquin, qui l’a été. Ce dernier est décédé à Granville quelques mois plus tard, le 26 germinal an 8, soit le 16 avril 1800, à l’âge de 52 ans. Sur son acte de décès, il est indiqué qu’il était Président de l’administration municipale, c’est-à-dire maire de Granville. Son frère Gilles Julien Méquin-Jonville n’a été nommé maire de Granville qu’en 1805. », information apportée par Alain Daireaux, courriel du 24 mars 2021.
- ↑ Gérard Denizeau sous la direction de Jacques Riquier, Granville de 933 à aujourd'hui, éd. R&Co, 2013, p. 32.