Actions

« Ger » : différence entre les versions

De Wikimanche

(→‎Histoire : image)
 
(32 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Ger''' est une commune du département de la [[Manche]].
'''Ger''' est une commune du département de la [[Manche]].


<center>
{{Commune/2015
{{Commune/2015
   |nomwikipedia=Ger_(Manche)
   |nomwikipedia=Ger_(Manche)
Ligne 16 : Ligne 15 :
   |cp=50850
   |cp=50850
   |insee=50200
   |insee=50200
   |maire=[[Valérie Normand]]
   |maire=[[Michel Prieur]]
   |latitude=48.68177
   |latitude=48.68177
   |longitude=-0.789004
   |longitude=-0.789004
Ligne 25 : Ligne 24 :
   |légende-blason=
   |légende-blason=
   |Nord-Ouest=[[Sourdeval]]
   |Nord-Ouest=[[Sourdeval]]
   |Nord=[[Le Fresne-Poret]], <br />''Saint-Jean-des-Bois (Orne)''
   |Nord=[[Le Fresne-Poret]] <br />''Saint-Jean-des-Bois (Orne)''
   |Nord-Est=''Yvrandes (Orne)'', ''Beauchêne (Orne)''
   |Nord-Est=''Yvrandes (Orne)'' <br /> ''Beauchêne (Orne)''
   |Est=''Lonlay-l'Abbaye (Orne)''
   |Est=''Lonlay-l'Abbaye (Orne)''
   |Sud-Est=[[Saint-Georges-de-Rouelley]]
   |Sud-Est=[[Saint-Georges-de-Rouelley]]
Ligne 33 : Ligne 32 :
   |Ouest=[[Saint-Clément-Rancoudray]]
   |Ouest=[[Saint-Clément-Rancoudray]]
}}
}}
</center>


== Toponymie ==
== Toponymie ==
Ligne 64 : Ligne 62 :


== Géographie ==
== Géographie ==
Limitrophe de l'[[L'Orne et la Manche|Orne]] dont elle est séparée par l'[[Égrenne]], Ger est située dans le [[Parc naturel régional Normandie-Maine]].
La [[forêt de la Lande Pourrie]] couvre une partie de la commune.
Ger est arrosée par la [[Sonce]], les ruisseaux du Diguet, de Froidebise, de la Rouérie, des Fanières, [[ruisseau de Boutron|de Boutron]] et [[Ruisseau des Vieux Gués|des vieux Gués]].
Le [[Chemin de grande randonnée numéro 22|GR 22]] passe au sud de la commune.


== Histoire ==
== Histoire ==
Ligne 70 : Ligne 75 :


Le [[9 août]] [[1944]], vers 9 h 30, dans le cadre de la [[Bataille de Mortain (1944)|bataille de Mortain]], deux avions américains sont abattus à Ger par l'artillerie allemande : leurs escadrons devant aider les blindés et les troupes au sol bombardent le bourg<ref>« D-Day : hommage à deux aviateurs américains », ''Ouest-France'', 11 juin 2019.</ref>.
Le [[9 août]] [[1944]], vers 9 h 30, dans le cadre de la [[Bataille de Mortain (1944)|bataille de Mortain]], deux avions américains sont abattus à Ger par l'artillerie allemande : leurs escadrons devant aider les blindés et les troupes au sol bombardent le bourg<ref>« D-Day : hommage à deux aviateurs américains », ''Ouest-France'', 11 juin 2019.</ref>.
;Ger, paroisse d’accueil des ateliers potiers
[[Fichier:Ger potiers.jpg|350px|vignette|Séchage de poteries.]]
Bien que ces ateliers se situent à quinze kilomètres du gisement d’argile grésante dont il faut transporter jusqu’à deux cent cinquante tonnes certaines années, ce territoire rural développe rapidement une « proto-industrie » très active et organisée, permettant à une population importante d’y vivre.
Les conditions de vie expliquent cette implantation : Ger se situe sur les hautes terres bocagères des collines de Normandie. Le climat s’apparente ici plus à celui d’une moyenne montagne qu’au climat océanique présent aux alentours. À 300 mètres d’altitude, l’hiver, rigoureux, se prolonge assez tard et l’été bref reste frais.
Les terres hétérogènes et peu profondes ne suffisent pas à nourrir toute la population qui possède alors comme solution soit de migrer vers des lieux plus cléments, soit de rechercher d’autres activités que l’agriculture, en exploitant les ressources naturelles locales.
Mais la présence de la grande [[forêt de la Lande Pourrie]], entourant le bourg et les villages de la paroisse de Ger, constitue probablement la raison principale de l’établissement des potiers sur ce territoire. La proximité de cette source d’énergie indispensable, facilement exploitable, économiquement rentable mais très volumineuse est privilégiée puisque les [[Comté de Mortain|comtes de Mortain]] autorisent l’exploitation de la forêt et de son bois pour en tirer des redevances en argent mais aussi la surveillance de la forêt.
En [[1636]], on dénombre sur Ger, dix-neuf maîtres-potiers faisant travailler près de trois cents ouvriers. La période la plus faste est incontestablement la première moitié du XIX{{e}} siècle, où l’on aurait compté près de sept cents ouvriers travaillant dans vingt-et-un ateliers, en [[1840]]. Le déclin se manifeste dès le milieu de ce siècle : quinze fabriques en [[1870]], sept en [[1905]], deux en [[1908]]. Le dernier feu s’éteint en [[1928]].
;Une confrérie et un règlement
Les potiers de la paroisse de Ger se structurent en confrérie dès le Moyen Âge, vraisemblablement au XIV{{e}} siècle. Cette communauté, désignée aussi sous le terme de flarie ou de frairie, constitue un groupe d’artisans dont le rôle est de gérer l’organisation et le fonctionnement de la profession.
Les majeurs, artisans élus qui la dirigent, coordonnent les activités professionnelles et les pratiques religieuses. Maîtres-potiers, épouses, compagnons, enfants représentant plusieurs centaines de personnes dépendent de cette communauté.
Un maître potier et ses ouvriers dans l'atelier de la Basse-Louverie à Ger. Début XXe s.
Un règlement professionnel, original car élaboré dans un contexte rural, structure la confrérie des potiers sur le plan technique, commercial, social et religieux : il traite des normes de fabrication, des règles commerciales, du fonctionnement de la confrérie et du recrutement de ses membres. Les considérations religieuses, réelles, (devoirs de charité, services funèbres) sont de moindre importance.
L'[[Association des amis de la poterie de Ger]] étudie l'histoire des sites potiers de Ger, ceux du [[Mortainais]] et du Domfrontais et de leurs familles.


== Démographie ==
== Démographie ==
Ligne 120 : Ligne 151 :
{{Élu | Début=1900 | Fin=1919 | Identité=Julien Louis Frémont | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1900 | Fin=1919 | Identité=Julien Louis Frémont | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1919 | Fin=1937 | Identité=Gabriel Gabut | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1919 | Fin=1937 | Identité=Gabriel Gabut | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1937 | Fin=1945 | Identité=[[Étienne Jourdain de Thieulloy]] | Parti= | Qualité=agriculteur | Observations=conseiller départemental }}
{{Élu | Début=1937 | Fin=1945 | Identité=[[Étienne Jourdain de Thieulloy]] | Parti= | Qualité=agriculteur | Observations=[[Liste des conseillers départementaux de la Manche (1942-1944)|conseiller départemental]] de [[1943]] à 1945, [[Conseil général|conseiller général]]}}
{{Élu | Début=1945 | Fin=1965 | Identité=René Leconte | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1945 | Fin=1965 | Identité=René Leconte | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1965 | Fin=1995 | Identité=Léon Jouanne | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1965 | Fin=1995 | Identité=Léon Jouanne | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1995 | Fin=2008 | Identité=Jean-Marie Frétel | Parti= | Qualité=cadre | Observations= }}
{{Élu | Début=1995 | Fin=2008 | Identité=Jean-Marie Frétel | Parti= | Qualité=cadre | Observations= }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2014 | Identité=Catherine Hénault | Parti=SE  | Qualité=préparatrice en pharmacie | Observations= }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2014 | Identité=Catherine Hénault | Parti=SE  | Qualité=préparatrice en pharmacie | Observations= }}
{{Élu actuel | Début=2014 | Identité=[[Valérie Normand]] | Parti=SE  | Qualité=caissier comptable taxateur | Observations= }}
{{Élu | Début=2014 | Fin=2020 |Identité=[[Valérie Normand]] | Parti=SE  | Qualité=caissier comptable taxateur | Observations= }}
{{Élu actuel | Début=2020 | Fin= |Identité=[[Michel Prieur]]<ref>« Ger. Michel Prieur a été installé maire », ''Ouest-France'', site internet, 29 mai 2020.</ref> | Parti=  | Qualité=agriculteur | Observations= }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}
Ligne 179 : Ligne 211 :


== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
* Église Saint-Matthieu (début 20{{e}} s.).
* [[Église Saint-Matthieu (Ger)|Église Saint-Matthieu]] (début 20{{e}} s.)
* [[Musée régional de la Poterie]], au hameau du Placître, témoigne de cette activité florissante en Normandie.
* Étang du Moulin : pêche, restaurant
* Étang du Moulin : pêche, restaurant.
* [[Forêt de la Lande Pourrie]]
* Manoir de la Croix-de-Terre (20{{e}} s.), propriété de la famille Jourdain de Thieulloy
* [[Monument aux morts de Ger|Monument aux morts]]
* [[Musée de la céramique de Ger|Musée de la céramique]], au hameau du Placître, témoigne de cette activité florissante en Normandie


== Photos hier / aujourd'hui ==
== Photos hier / aujourd'hui ==
Ligne 195 : Ligne 230 :


== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==
====Naissances====
==== Naissances ====
* Guillaume Dumaine ([[1751]]-[[1821]]), fonde à Quimper-Locmaria sa poterie de grès qui, un siècle plus tard, deviendra la faïencerie Henriot<ref>« Guillaume Dumaine », ''Généalogie Et Histoire'', site internet, consulté le 31 juillet 2019.[http://ger.50.free.fr/Biographies/BioMainGer.php?page=genealogie_dumaine ''(lire en ligne)'']</ref> .
* [https://ceramique-traditionnelle-en-normandie.fr/localisation-articles/locmaria Guillaume Dumaine] ([[1751]]-[[1821]]), fonde à Quimper-Locmaria sa poterie de grès qui, un siècle plus tard, deviendra la faïencerie Henriot<ref>« Guillaume Dumaine », ''Généalogie Et Histoire'', site internet, consulté le 31 juillet 2019.[http://ger.50.free.fr/Biographies/BioMainGer.php?page=genealogie_dumaine ''(lire en ligne)'']</ref> .
* [[Jules Pinard]] ([[1854]]- ), homme politique
* [[Jules Pinard]] ([[1854]]- ), homme politique
* Jacques Mauger, ([[1787]]-[[1833]]), supérieur du [[séminaire de Coutances]] de [[1821]] à [[1833]]<ref>« Jacques Mauger », ''Généalogie Et Histoire'', site internet, consulté le 31 juillet 2019.[http://ger.50.free.fr/Biographies/BioMainGer.php?page=mauger ''(lire en ligne)'']</ref> .
* [[Jacques Mauger]], ([[1787]]-[[1833]]), supérieur du [[séminaire de Coutances]] de [[1821]] à [[1833]]<ref>« Jacques Mauger », ''Généalogie Et Histoire'', site internet, consulté le 31 juillet 2019.[http://ger.50.free.fr/Biographies/BioMainGer.php?page=mauger ''(lire en ligne)'']</ref> .
* [[Léon Robbes]] ([[1910]]-[[1945]]), déporté
* [[Léon Robbes]] ([[1910]]-[[1969]]), résistant, déporté rentré d'Allemagne en [[1945]].
* [[Armand Piel]] ([[1879]]-[[1950]]), militaire, Juste parmi les nations
* [[Nicole Bélékis]] ([[1921]]-[[1991]]), personnalité économique
 
====Décès====
* [[Étienne de Thieulloy]] ([[1899]]-[[1964]]), personnalité politique
 
====Autre====
* [[Lucien Vaugeois]] ([[1886]]-[[1963]]), architecte de la nouvelle église.


== Économie ==
== Économie ==
[[Fichier:Parc éolien de Ger.jpg|thumb|500px|Parc éolien de Ger en automne.]]
[[Fichier:Parc éolien de Ger.jpg|thumb|500px|Parc éolien de Ger en automne.]]
* Fromagerie Belekis des années 1920 à [[1962]] [http://www.camembert-museum.com/pages/historiques-normands/belekis-georges-50.html]  
* Fromagerie Belekis des années 1920 à [[1962]] [http://www.camembert-museum.com/pages/historiques-normands/belekis-georges-50.html]  
* Parc éolien.
* [[Parc éolien de Ger]]
* Seprolec (dispositifs électroniques).
* Seprolec (dispositifs électroniques).
* Moulin à papier (disparu).
* Moulin à papier (disparu).
Ligne 211 : Ligne 254 :
==Éducation==
==Éducation==
* École maternelle et primaire en regroupement pédagogique avec celle du [[Le Fresne-Poret|Fresne-Poret]].
* École maternelle et primaire en regroupement pédagogique avec celle du [[Le Fresne-Poret|Fresne-Poret]].
==Associations==
* [[Association des amis de la poterie de Ger]]


==Événements==
==Événements==
Ligne 225 : Ligne 271 :
* Michel Delalonde, « Une mauvaise querelle des potiers de Ger contre les commissionnaires en beurre d'Isigny (1742-1743) », ''[[Revue de l'Avranchin]]'', n° 264, septembre 1970, p. 207-218
* Michel Delalonde, « Une mauvaise querelle des potiers de Ger contre les commissionnaires en beurre d'Isigny (1742-1743) », ''[[Revue de l'Avranchin]]'', n° 264, septembre 1970, p. 207-218
* Jeanine Rouch, « Ger : autrefois, les potiers », ''Patrimoine Normand'', n° 49, 2004.
* Jeanine Rouch, « Ger : autrefois, les potiers », ''Patrimoine Normand'', n° 49, 2004.
* Évelyne Tiercelin, « Découverte inattendue : Une  "fayencerie" à Ger au XIX{{e}} siècle ! », ''Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville'', t. 97, fasc. 465, décembre 2020, p. 323-334


== Notes et références ==
{{Notes et références}}
<small><references/></small>
 
== Lien externe ==


* [http://www.sitesetmusees.cg50.fr Le Musée régional de la poterie sur le site du Conseil général].
== Liens externes ==
* [http://ger.50.free.fr/Histoire/HistoireMainGer.php?page=generalite|''Ger dans l'histoire''], le site de l'association de l'association généalogie et histoire de Ger.
{{Lieu Rodovid}}
* [http://ger.50.free.fr/Histoire/HistoireMainGer.php?page=generalite|''Ger dans l'histoire''], le site de l'association généalogie et histoire de Ger.
* [https://ceramique-traditionnelle-en-normandie.fr/poteries/mortainais-domfrontais L'histoire des potiers de Ger], le site de la céramique traditionnelle en Normandie


{{Modèle:Palette Parc naturel régional Normandie-Maine}}
{{Modèle:Palette Parc naturel régional Normandie-Maine}}


{{DEFAULTSORT:Ger}}
{{CLEDETRI:Ger}}


[[Catégorie:Commune de la Manche]]
[[Catégorie:Commune de la Manche]]

Dernière version du 10 mars 2024 à 09:54

Ger est une commune du département de la Manche.


Commune de Ger Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 40' 54.37" N, 0° 47' 20.41" W (OSM)
Arrondissement Avranches
Chargement de la carte...
Canton Mortainais
Ancien canton Barenton
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Gentilé Gérois(es)
Population 812 hab. (2021)
Superficie 39,78 km²
Densité 20 hab./km2
Altitude 162 m (mini) - 341 m (maxi)
Code postal 50850
N° INSEE 50200
Maire Michel Prieur
Communes limitrophes de Ger
Sourdeval Le Fresne-Poret
Saint-Jean-des-Bois (Orne)
Yvrandes (Orne)
Beauchêne (Orne)
Saint-Clément-Rancoudray Ger Lonlay-l'Abbaye (Orne)
Saint-Clément-Rancoudray Barenton Saint-Georges-de-Rouelley


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

L'étymologie de ce toponyme ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.

  • Absent des ouvrages d'Auguste Longnon et d'Auguste Vincent [45], Ger est d'abord rapproché par Albert Dauzat [46] d'un radical pré-indo-européen °gar- « pierre, rocher », et du nom de deux communes homonymes des Pyrénées, où cette explication semble plus évidente. Dauzat ne cite aucune attestation ancienne, ce qui signifie qu'il ignorait probablement l'existence des formes en gern-, attestées du 11e au 15e siècle, qui contredisent cette explication. Sa disciple Marie-Thérèse Morlet est également muette à ce sujet. Quant à François de Beaurepaire, il est le premier à citer quelques formes anciennes, et réfute implicitement l'interprétation de Dauzat par un simple « origine indéterminée » [1].
  • Ernest Nègre, au vu des formes rapportées par François de Beaurepaire, propose alors de voir dans ce toponyme la fixation d'un nom de personne d'origine germanique attesté entre autres sous la forme latinisée Gerinus [47]. Cette interprétation est phonétiquement plausible, et par la suite reprise par René Lepelley [48]. C'est, à ce jour, l'explication la plus acceptable, quoique non assurée.
Gerinus est la forme latinisée de l'anthroponyme germanique Gerin, également attesté sous les graphies Gairinus, Gerino, Girinus, etc. Il représente un dérivé diminutif en -in de Gero, hypocoristique des noms dont le premier élement est ger-, variante évoluée de gair- « lance » [49]. Cet élément repose sur le germanique commun °gaizaz « lance » (cf. ancien anglais gār, ancien haut-allemand, ancien saxon gēr, ancien scandinave geirr) < indo-européen °gʰaiso-s « bâton, épieu; lance » (cf. latin gaesum, gaulois gaiso, de même sens).
On notera par ailleurs, au 12e siècle, l'emploi de la variante alternative La Motte-de-Ger, attestée sous diverses formes latinisées (Mota de Ger, Mota Gerni, Motta Ger). Elle fait allusion à une ancienne motte castrale dont il ne semble plus subsister de traces matérielles; elle a cependant laissé son nom au hameau du Gué de la Motte. On pourrait par ailleurs se demander si la forme courte Ger ne correspond pas en fait à l'ellipse de La Motte-de-Ger qui représenterait donc la dénomination initiale, à interpréter par « la motte castrale de Gerin (nom de personne) » et non « la motte castrale de Ger (nom de lieu) ».

Géographie

Limitrophe de l'Orne dont elle est séparée par l'Égrenne, Ger est située dans le Parc naturel régional Normandie-Maine.

La forêt de la Lande Pourrie couvre une partie de la commune.

Ger est arrosée par la Sonce, les ruisseaux du Diguet, de Froidebise, de la Rouérie, des Fanières, de Boutron et des vieux Gués.

Le GR 22 passe au sud de la commune.

Histoire

Le 21 septembre 1795, les chouans du général Frotté attaquent la garnison républicaine de Ger [50].

Le 9 août 1944, vers 9 h 30, dans le cadre de la bataille de Mortain, deux avions américains sont abattus à Ger par l'artillerie allemande : leurs escadrons devant aider les blindés et les troupes au sol bombardent le bourg[51].


Ger, paroisse d’accueil des ateliers potiers
Séchage de poteries.

Bien que ces ateliers se situent à quinze kilomètres du gisement d’argile grésante dont il faut transporter jusqu’à deux cent cinquante tonnes certaines années, ce territoire rural développe rapidement une « proto-industrie » très active et organisée, permettant à une population importante d’y vivre.

Les conditions de vie expliquent cette implantation : Ger se situe sur les hautes terres bocagères des collines de Normandie. Le climat s’apparente ici plus à celui d’une moyenne montagne qu’au climat océanique présent aux alentours. À 300 mètres d’altitude, l’hiver, rigoureux, se prolonge assez tard et l’été bref reste frais.

Les terres hétérogènes et peu profondes ne suffisent pas à nourrir toute la population qui possède alors comme solution soit de migrer vers des lieux plus cléments, soit de rechercher d’autres activités que l’agriculture, en exploitant les ressources naturelles locales.

Mais la présence de la grande forêt de la Lande Pourrie, entourant le bourg et les villages de la paroisse de Ger, constitue probablement la raison principale de l’établissement des potiers sur ce territoire. La proximité de cette source d’énergie indispensable, facilement exploitable, économiquement rentable mais très volumineuse est privilégiée puisque les comtes de Mortain autorisent l’exploitation de la forêt et de son bois pour en tirer des redevances en argent mais aussi la surveillance de la forêt.

En 1636, on dénombre sur Ger, dix-neuf maîtres-potiers faisant travailler près de trois cents ouvriers. La période la plus faste est incontestablement la première moitié du XIXe siècle, où l’on aurait compté près de sept cents ouvriers travaillant dans vingt-et-un ateliers, en 1840. Le déclin se manifeste dès le milieu de ce siècle : quinze fabriques en 1870, sept en 1905, deux en 1908. Le dernier feu s’éteint en 1928.


Une confrérie et un règlement

Les potiers de la paroisse de Ger se structurent en confrérie dès le Moyen Âge, vraisemblablement au XIVe siècle. Cette communauté, désignée aussi sous le terme de flarie ou de frairie, constitue un groupe d’artisans dont le rôle est de gérer l’organisation et le fonctionnement de la profession.

Les majeurs, artisans élus qui la dirigent, coordonnent les activités professionnelles et les pratiques religieuses. Maîtres-potiers, épouses, compagnons, enfants représentant plusieurs centaines de personnes dépendent de cette communauté. Un maître potier et ses ouvriers dans l'atelier de la Basse-Louverie à Ger. Début XXe s.

Un règlement professionnel, original car élaboré dans un contexte rural, structure la confrérie des potiers sur le plan technique, commercial, social et religieux : il traite des normes de fabrication, des règles commerciales, du fonctionnement de la confrérie et du recrutement de ses membres. Les considérations religieuses, réelles, (devoirs de charité, services funèbres) sont de moindre importance.


L'Association des amis de la poterie de Ger étudie l'histoire des sites potiers de Ger, ceux du Mortainais et du Domfrontais et de leurs familles.

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [52], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[53]. En 2021, la commune comptait 812 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 5142 6462 7962 7322 6122 8202 6852 6652 6242 577
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 6022 5222 3862 3312 2412 2312 0951 9651 9101 822
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 7161 4741 4631 4491 3701 3901 3351 3421 2451 109
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
1 0751 041947863851859861851841831
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
832829821814806805807806812-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [54] et INSEE [55]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

  • Généralité : Caen.
  • Élection : Mortain.
  • Sergenterie : Hallé.

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1793-1794 Pierre Véron les Fieffes
1794-1796 Pierre Véron du Taillis
1798-1798 Gilles Le Franc agent municipal
1799-1799 Georges Le Moing agent municipal
1800-1800 Gabriel Esneu
1801-1808 Julien Leprovost adjoint faisant fonction
1808-1816 Julien Leprovost
1816-1844 Gabriel Esneu décédé en exercice le 17 décembre 1844
1847-1848 Michel Lemoine
1848-1863 Auguste Gabriel Esneu
1863-1870 Jacques Paul Véron
1870-1873 Charles Mauger
1874-1875 Jacques Lelièvre
1875-1889 Aldéric Esneu
1889-1900 Laurent Catelain
1900-1919 Julien Louis Frémont
1919-1937 Gabriel Gabut
1937-1945 Étienne Jourdain de Thieulloy agriculteur conseiller départemental de 1943 à 1945, conseiller général
1945-1965 René Leconte
1965-1995 Léon Jouanne
1995-2008 Jean-Marie Frétel cadre
2008-2014 Catherine Hénault SE préparatrice en pharmacie
2014-2020 Valérie Normand SE caissier comptable taxateur
2020-actuel Michel Prieur[56] agriculteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 8 h 45 - 12 h 14 h - 17 h 15
La mairie.
La mairie.

Adresse : 2 rue Claude Chappe
50850 Ger

Tél./Fax : 02 33 59 06 07
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (22 juillet 2012)

Mardi 8 h 45 - 12 h -
Mercredi 8 h 45 - 12 h 14 h - 17 h 15
Jeudi 8 h 45 - 12 h 14 h - 17 h 15
Vendredi 8 h 45 - 12 h 14 h - 17 h 15
Samedi 10 h - 12 h -


Religion

Église Saint-Matthieu de Ger

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Matthieu.
  • Patron (présentation) : le prieur d'Yvrandes (Orne); ce prieuré d'Augustins relevait de celui du Plessis-Grimoult (Calvados) [57].
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Photos hier / aujourd'hui

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autre

Économie

Parc éolien de Ger en automne.
  • Fromagerie Belekis des années 1920 à 1962 [1]
  • Parc éolien de Ger
  • Seprolec (dispositifs électroniques).
  • Moulin à papier (disparu).
  • Ancien centre potier jusqu'au début du 20e s. : 550 personnes en vivaient au 19e [50].

Éducation

  • École maternelle et primaire en regroupement pédagogique avec celle du Fresne-Poret.

Associations

Événements

  • Fête de la Saint-Matthieu : feu d'artifice le samedi, course cycliste, animations musicales, exposition et vide-grenier, le dimanche. Fête foraine à la mi-septembre.
  • Fête des potiers et Nuit du feu au musée de la poterie, dernier week-end d’août

Bibliographie

  • Françoise Carles, La Population de Ger de 1711 à 1789, 1975, mémoire de maîtrise, multigraphié
  • Généalogie et histoire, Ger, un village normand à travers les siècles, (3 tomes) éd. Eurocibles, Marigny, 2007 et 2008
  • Collectif, Potiers de Ger - L'aventure d'une industrie rurale au Moyen Âge au XXe siècle, éd. Orep, 2017
Articles
  • Hippolyte Sauvage, « Canton de Barenton : Ger », Revue historique et monumentale de l'arrondissement de Mortain, tome 1, impr. Élie fils, Saint-Lo, p.29-40, 1881, (lire en ligne)
  • Michel Delalonde, « Une mauvaise querelle des potiers de Ger contre les commissionnaires en beurre d'Isigny (1742-1743) », Revue de l'Avranchin, n° 264, septembre 1970, p. 207-218
  • Jeanine Rouch, « Ger : autrefois, les potiers », Patrimoine Normand, n° 49, 2004.
  • Évelyne Tiercelin, « Découverte inattendue : Une "fayencerie" à Ger au XIXe siècle ! », Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, t. 97, fasc. 465, décembre 2020, p. 323-334

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 122.
  2. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 448, § CCXCVIII.
  3. Ibid., p. 448, § CCXCIX.
  4. Léopold Delisle, op. cit. t. II, 1920, p. 216, § DCIX.
  5. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 21.
  6. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 95b.
  7. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66b, § 413.
  8. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 157D.
  9. Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 167D.
  10. Ibid., p. 173A.
  11. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  12. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  13. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  14. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  15. Alexis-Hubert Jaillot, La Généralité de Tours divisée en ses seize elections, aux Deux globes, Paris, 1711 [BNF, collection d'Anville, cote 00729 B].
  16. 16,0 et 16,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  17. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  18. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  19. Guillaume de l’Isle, Carte des Provinces du Maine et du Perche, Paris, 1719.
  20. G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BNF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
  21. 21,0 et 21,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 65a.
  22. Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, collection d’Anville, cote 00260 B].
  23. Guillaume de l’Isle, Premier Geographe du Roy de l'Academie Royale des Sciences, Carte des Provinces du Maine et du Perche dans la quelle se trouve comprise la Partie Septentrionale de la Generalite de Tours, Amsterdam, Chez Jean Covens et Corneille Mortier, Geographes, 1742 [BNF].
  24. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  25. Carte de Cassini.
  26. Site Cassini.
  27. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  28. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 552a.
  29. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 462.
  30. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 146.
  31. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 541a.
  32. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 769a.
  33. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 35a.
  34. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  35. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  36. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 367.
  37. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 59b.
  38. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  39. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  40. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  41. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  42. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  43. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  44. Carte IGN au 1 : 25 000.
  45. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979; Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
  46. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 316b.
  47. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 843, § 14713.
  48. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 133b.
  49. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 98b.
  50. 50,0 et 50,1 Michel de la Torre, 50. Manche - L'art et la nature de ses 599 communes, éd. Nathan, 1985.
  51. « D-Day : hommage à deux aviateurs américains », Ouest-France, 11 juin 2019.
  52. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  53. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  54. Population avant le recensement de 1962
  55. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  56. « Ger. Michel Prieur a été installé maire », Ouest-France, site internet, 29 mai 2020.
  57. L'abbé Auguste Lecanu (op. cit., loc. cit.) précise que l'église de Ger faisait partie des propriétés confisquées à Grimoult du Plessis par Guillaume le Conquérant, qui les avait redonnées à l'église de Bayeux; celle-ci avait fait alors don de Ger au prieuré du Plessis-Grimoult. L'édition des pouillés d'Avranches par Auguste Longnon (op. cit., loc. cit.) identifie par erreur ce lieu à Notre-Dame-de-la-Délivrande (à Douvres-la-Délivrande, Calvados).
  58. « Guillaume Dumaine », Généalogie Et Histoire, site internet, consulté le 31 juillet 2019.(lire en ligne)
  59. « Jacques Mauger », Généalogie Et Histoire, site internet, consulté le 31 juillet 2019.(lire en ligne)

Liens externes