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Pendant sa détention, il est accusé d'être l'instigateur d'une propagande pro-gaulliste à Carentan, ce qui lui vaut une seconde condamnation, cette fois-ci de 9 mois d'emprisonnement<ref name="car"></ref>.
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Sans que n'en soit connue la raison, Gigareff est transféré au camp de Royallieu à Compiègne (Oise) juste avant la date de sa libération, en février [[1942]]<ref name="car"></ref><ref>[[Jean-Charles Millet]] est également passé par le camp de Royallieu, ainsi que dans le même convoi que Georges Gigareff, les résistants communistes  manchois : [[Roger Aumont]], [[Pierre Cadiou]], [[Alphonse Doucet]], René Fouquet, Louis Hamel, Marcel Hodiesne, Edouard Lechevalier,[[ Léon Lecrées]], Lucien Levaufre, René Longle, [[Auguste Marie]], Charles Mauger, Charles Passot, Paul Paouty, [[Pierre Picquenot]],[[ Lucien Siouville]], [[Léon Truffert]]. Aucun d'eux ne reviendra.</ref>.
Sans que n'en soit connue la raison, Gigareff est transféré au camp de Royallieu à Compiègne (Oise) juste avant la date de sa libération, en février [[1942]]<ref name="car"></ref><ref>[[Jean-Charles Millet]] est également passé par le camp de Royallieu, ainsi que dans le même convoi que Georges Gigareff, les résistants communistes  manchois : [[Roger Aumont]], [[Pierre Cadiou]], [[Alphonse Doucet]], René Fouquet, Louis Hamel, Marcel Hodiesne, Edouard Lechevalier,[[ Léon Lecrées]], Lucien Levaufre, René Longle, [[Auguste Marie]], [[Charles Mauger]], Charles Passot, Paul Paouty, [[Pierre Picquenot]],[[ Lucien Siouville]], [[Léon Truffert]]. Aucun d'eux ne reviendra.</ref>.


En dépit des démarches de ses parents, l'« otage » Gigareff est envoyé à Auschwitz le [[6 juillet]] [[1942]]. Ce convoi est le premier composé de prisonniers politiques<ref name="car"></ref>.
En dépit des démarches de ses parents, l'« otage » Gigareff est envoyé à Auschwitz le [[6 juillet]] [[1942]]. Ce convoi est le premier composé de prisonniers politiques<ref name="car"></ref>.

Version du 22 avril 2013 à 12:02

Georges Gigareff, né le 14 juillet 1921 à Alençon (Orne) et mort le 29 novembre 1942 à Auschwitz (Pologne), est un résistant de la Manche[1].

Il est issu d'une famille de tailleurs de Carentan[1].

Il n'a que 19 ans le 15 avril 1941 quand il est arrêté par les occupants allemands au domicile familial, rue du Château[1].

Le tribunal militaire de Saint-Lô le condamne à un mois d'emprisonnement pour vol. Il purge sa peine à la prison de Caen (Calvados)[1].

Pendant sa détention, il est accusé d'être l'instigateur d'une propagande pro-gaulliste à Carentan, ce qui lui vaut une seconde condamnation, cette fois-ci de 9 mois d'emprisonnement[1].

Sans que n'en soit connue la raison, Gigareff est transféré au camp de Royallieu à Compiègne (Oise) juste avant la date de sa libération, en février 1942[1][2].

En dépit des démarches de ses parents, l'« otage » Gigareff est envoyé à Auschwitz le 6 juillet 1942. Ce convoi est le premier composé de prisonniers politiques[1].

Il meurt le 29 novembre 1942 mais son histoire ne sera connue des Carentanais que bien plus tard[1].

Les élèves du collège Gambetta commencent à s'intéresser à l'histoire de ce déporté politique en 2006. Une plaque commémorative est inaugurée en juin 2009 à Carentan pour honorer la mémoire d'un des premiers - si ce n'est du premier - résistants de la ville[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Carentan infos, août 2009.
  2. Jean-Charles Millet est également passé par le camp de Royallieu, ainsi que dans le même convoi que Georges Gigareff, les résistants communistes manchois : Roger Aumont, Pierre Cadiou, Alphonse Doucet, René Fouquet, Louis Hamel, Marcel Hodiesne, Edouard Lechevalier,Léon Lecrées, Lucien Levaufre, René Longle, Auguste Marie, Charles Mauger, Charles Passot, Paul Paouty, Pierre Picquenot,Lucien Siouville, Léon Truffert. Aucun d'eux ne reviendra.