« François Doré » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (màj) |
(MeF) |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''François Doré''', {{date naissance|14|6|1919|Aucey-la-Plaine}} | '''François Doré''', {{date naissance|14|6|1919|Aucey-la-Plaine}} et {{date décès|13|8|1946|Pontorson}}, est un résistant de la [[Manche]]. | ||
Agent technique au génie rural, il devance l'appel en [[1937]]. Incorporé dans l'infanterie, il fait en [[1939]]-[[1940]], la campagne de Belgique et de France. | Agent technique au génie rural, il devance l'appel en [[1937]]. Incorporé dans l'infanterie, il fait en [[1939]]-[[1940]], la campagne de Belgique et de France. | ||
| Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Il est interné à [[Saint-Lô]], à [[Avranches]], puis Saint-Lô à nouveau puis Fresnes. Il est déporté le [[10 juillet]] [[1944]] vers Karlsruhe puis à Wolfenbüttel ; camp de travailleurs civils situés à 15 km au sud de Brunswick dans le nord de l'Allemagne. Il est libéré en avril [[1945]]. | Il est interné à [[Saint-Lô]], à [[Avranches]], puis Saint-Lô à nouveau puis Fresnes. Il est déporté le [[10 juillet]] [[1944]] vers Karlsruhe puis à Wolfenbüttel ; camp de travailleurs civils situés à 15 km au sud de Brunswick dans le nord de l'Allemagne. Il est libéré en avril [[1945]]. | ||
Rapatrié en 1945, il ne recouvre pas la santé et décède à Pontorson. Il a été déclaré « mort pour la France ». | Rapatrié en [[1945]], il ne recouvre pas la santé et décède à Pontorson. Il a été déclaré « mort pour la France ». | ||
== Source == | == Source == | ||
Version du 2 août 2019 à 21:55
François Doré, né à Aucey-la-Plaine le 14 juin 1919 et mort à Pontorson le 13 août 1946, est un résistant de la Manche.
Agent technique au génie rural, il devance l'appel en 1937. Incorporé dans l'infanterie, il fait en 1939-1940, la campagne de Belgique et de France.
En juillet 1942, il entre en résistance dans le réseau Marco du S.R. Kléber. Son rôle consiste à fournir des faux papiers et de renseignements militaires.
Il est arrêté sur dénonciation à son bureau du Génie rural de Saint-Lô, pour « falsification d'identité et fait de ne pas avoir répondu à un ordre de réquisition ».
Il est interné à Saint-Lô, à Avranches, puis Saint-Lô à nouveau puis Fresnes. Il est déporté le 10 juillet 1944 vers Karlsruhe puis à Wolfenbüttel ; camp de travailleurs civils situés à 15 km au sud de Brunswick dans le nord de l'Allemagne. Il est libéré en avril 1945.
Rapatrié en 1945, il ne recouvre pas la santé et décède à Pontorson. Il a été déclaré « mort pour la France ».
Source
- « François Doré », 18 mars 2010