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'''François-Armand Fréret''', né à [[Cherbourg]] le 27 août [[1758]], mort en [[1816]], est une personnalité artistique de la [[Manche]], | '''François-Armand Fréret''', né à [[Cherbourg]] le 27 août [[1758]], mort en [[1816]], est une personnalité artistique de la [[Manche]], sculpteur de son état. | ||
Fils de Marie-Jeanne Voisin et du sculpteur [[Pierre Fréret (1714)|Pierre Fréret]] ([[1714]]-[[1782]]), son père l'initie à son art. Comme son frère [[Hervé Fréret|Hervé]], il participe auprès de son père à la réalisation du relief du tombeau de [[Thomas Hélye]]<ref name=plaideux>Hugues Plaideux, « François-Armand Fréret, sculpteur de Cherbourg », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', tome 31, 1995 </ref>. | |||
Il est l’auteur du maître-autel à retable de la [[Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg]] ([[1809]]) | Après la mort de son père, François-Armand poursuit son apprentissage à Paris, à l'Académie royale de peinture et de sculpture entre [[1783]] et [[1784]], puis auprès de Jean-Charles Le Vavasseur qui l'héberge rue des Maçons-Sorbonne (auj. rue Champollion)<ref name=plaideux/>. | ||
En [[1784]], il peint les statues de la Vierge et de saint Jean sur la poutre de gloire ainsi que le Christ de la [[Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg]]. Deux ans plus tard pour la visite de [[Louis XVI]], il réalise sur la place du Calvaire un arc de triomphe d'ordre dorique de 38 pieds de haut sur 32 pieds<ref name=plaideux/>. | |||
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Il dirige un atelier de sculpture à l'[[arsenal de Cherbourg]] <ref>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref>. | Il dirige un atelier de sculpture à l'[[arsenal de Cherbourg]] <ref>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref>. |
Version du 27 août 2011 à 15:16
François-Armand Fréret, né à Cherbourg le 27 août 1758, mort en 1816, est une personnalité artistique de la Manche, sculpteur de son état.
Fils de Marie-Jeanne Voisin et du sculpteur Pierre Fréret (1714-1782), son père l'initie à son art. Comme son frère Hervé, il participe auprès de son père à la réalisation du relief du tombeau de Thomas Hélye[1].
Après la mort de son père, François-Armand poursuit son apprentissage à Paris, à l'Académie royale de peinture et de sculpture entre 1783 et 1784, puis auprès de Jean-Charles Le Vavasseur qui l'héberge rue des Maçons-Sorbonne (auj. rue Champollion)[1].
En 1784, il peint les statues de la Vierge et de saint Jean sur la poutre de gloire ainsi que le Christ de la Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg. Deux ans plus tard pour la visite de Louis XVI, il réalise sur la place du Calvaire un arc de triomphe d'ordre dorique de 38 pieds de haut sur 32 pieds[1].
Successeur de son père comme fontainier de la ville jusqu'en 1802, avec des émoluments de 40 livres en 1784 et 200 francs en l'an VIII, il construit la fontaine des Caveliers[1]. Il est l’auteur du maître-autel à retable de la Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg (1809) et de la façade de l'Hôtel Cuman-Solignac dans cette même ville.
Il dirige un atelier de sculpture à l'arsenal de Cherbourg [2].
Il est le frère Louis-Barthélémy Fréret (1755-1831), Célina Fréret, Pierre Fréret et Hervé Fréret.
Il est le père de Louis-Victor Fréret et le grand-père de Armand-Auguste Fréret (1830-1919).