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Fernand Leboyer

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Fernand Leboyer, né à Valognes le 17 septembre 1925, mort dans la nuit du 30 au 31 mars en 2015, est une personnalité politique de la Manche.

Employé à la société d'électricité du Cotentin, qui est intégrée à EDF, il est chef de district à Saint-Lô en 1960 puis à Valognes [1]. Il a été également en poste à Saint-Vaast-la-Hougue et Saint-Hilaire-du-Harcouët [2].

Syndiqué à la CGT dès 1945, communiste non encarté, il est élu conseiller municipal de Saint-Lô en 1971, puis dans l'opposition valognaise durant douze ans à partir des municipales de 1983, sous l'étiquette de l'union de la gauche [1].

Il prend la tête d'une liste d'union de la gauche « Démocratie et Progrès » lors des élections municipales de 1995 et crée la surprise en battant de près de dix points le ticket formé par la maire sortante, Anne Heinis, sénatrice, et son premier adjoint, le député et conseiller général Claude Gatignol, dans une ville traditionnellement ancrée à droite.

Ce premier mandat est marqué par le difficile maintien de sa majorité avec 11 démissions et un retrait de délégation d'adjoint [1].

En 2001, il affronte à gauche la liste de son ancienne adjointe à la culture, Anne-Marie Golse, infirmière, et à droite la liste d'Anne Heinis, démissionnaire du conseil municipal après son échec de 1995, et celle d'Élisabeth Blottin, médecin et militante associative. Sa liste « Démocratie et progrès pour les Valognais » arrive en deuxième position (29,88 %) derrière « Valognes, demain » d'Anne Hénis (36,45 %). Sans fusion au second tour à gauche comme à droite, ni consigne de vote, le report de voix est favorable au maire sortant qui obtient 51,97 % des suffrages avec 129 voix d'écart. Sous ce mandat, Valognes se dote d'un espace culturel dans l'ancien hôtel-Dieu, l'hôpital est agrandi, la station d'épuration rénovée. Il se bat également pour que la gare demeure desservie par la ligne SNCF Paris-Cherbourg et négocie la fusion de l'hôpital de Valognes avec celui de Cherbourg-Octeville en conservant un service d'urgences [2]. En octobre 2004, les élus valognais quittent la communauté de communes.

En 2008, il décide de ne pas se représenter.

Passionné d'histoire, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont 1789 à Valognes et dans le Cotentin (1989) et Jean-Baptiste Lecarpentier : conventionnel de la Manche, vainqueur du siège de Granville en 1793 (1995).

En 1992, Fernand Leboyer crée le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en y associant les communes de Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Distinctions

Il reçoit les palmes académiques en 2002 [1].

Publications

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « 200 personnes pour un dernier hommage à Fernand Leboyer », Ouest-France, 3 avril 2015.
  2. 2,0 et 2,1 « Fernand Leboyer, ancien maire de Valognes », La Presse de la Manche, 1er avril 2015.