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(domaine agricole)
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Le comte Claude, Louis, Gabriel, '''Donatien de Sesmaisons''', né au château de Lesnérac à Saint-Pierre-d'Escoublac (Loire-Inférieure, maintenant La Baule-Escoublac, Loire-Atlantique) le 23 décembre [[1781]], mort à Nantes (Loire-Atlantique) le 29 avril [[1842]], est un militaire et homme politique de la [[Manche]].
Le comte Claude, Louis, Gabriel, '''Donatien de Sesmaisons''', né au château de Lesnérac à Saint-Pierre-d'Escoublac (Loire-Inférieure, maintenant La Baule-Escoublac, Loire-Atlantique) {{date naissance|23|12|1781}}, mort à Nantes (Loire-Atlantique) {{date décès|29|4|1842}}, est un militaire et homme politique de la [[Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==
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Entre [[1815]] et [[1834]], propriétaire du château de Lesnérac, il se charge d'une opération de fixation des dunes de la station de La Baule en création, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et vend le château.
Entre [[1815]] et [[1834]], propriétaire du château de Lesnérac, il se charge d'une opération de fixation des dunes de la station de La Baule en création, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et vend le château.


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Son beau-père, le chevalier Dambray, possédait également plusieurs domaines dans le [[Cotentin]].
Son beau-père, le chevalier Dambray, possédait également plusieurs domaines dans le [[Cotentin]].


==Notes et références==
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==Article connexe==
* [[De Sesmaisons]]


==Lien externe==
==Lien externe==
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16150 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]
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Dernière version du 13 septembre 2023 à 08:58

Le comte Claude, Louis, Gabriel, Donatien de Sesmaisons, né au château de Lesnérac à Saint-Pierre-d'Escoublac (Loire-Inférieure, maintenant La Baule-Escoublac, Loire-Atlantique) le 23 décembre 1781, mort à Nantes (Loire-Atlantique) le 29 avril 1842, est un militaire et homme politique de la Manche.

Biographie

Fils du comte Claude François Jean Baptiste de Sesmaisons, mestre de camp en second du régiment de cavalerie du Roi, seigneur d'Escoublac, de l'Esnerac, Frénecart, Villesavari, Saint-André, Ustet et autres lieux, et de dame Renée-Modeste de Goyon de Audurau, il émigre avec ses parents à la Révolution et sert dans l'armée britannique[1].

Il rentre en France sous l'Empire et commande la garde nationale de Maine-et-Loire. Il salue avec joie le retour des Bourbons qui le nomment colonel-chef d'état-major de la 1re division d'infanterie de la garde royale. Maréchal de camp dans le corps de Lauriston, il fait la campagne d'Espagne et reçoit du roi Ferdinand le titre de « Grand d'Espagne ». Il devient gentilhomme de la chambre de Charles X et commandeur de la Légion d'honneur [1].

Il est membre du Conseil général de la Manche de (1825) à 1833 [2].

Il est élu député de Loire-Inférieure le 24 novembre 1827. Il siège dans la majorité jusqu'au 16 mai 1830 [2].

Il s'abstient sur l'Adresse des 221, mais se montre favorable à Louis-Philippe. Il est admis le 6 septembre 1830 à la Chambre des pairs, à titre héréditaire, en remplacement de son beau-père, le chevalier Dambray [1]. Il y siège jusqu'en 1842 parmi les conservateurs.

Il préside le conseil général de la Manche de 1832 à 1833 [2].

Entre 1815 et 1834, propriétaire du château de Lesnérac, il se charge d'une opération de fixation des dunes de la station de La Baule en création, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et vend le château.

Un peu avant 1830, il reprend en faire-valoir quelques-unes des dizaines de fermes qu'il possède dans le sud de la Hague et constitue ainsi une exploitation d'un centaine d'hectares autour du château de Flamanville [3], ayant hérité de la propriété de la marquise du Bruc [2]. Il y produit de l'orge, du froment et s'adonne à l'élevage, ce qui donne du travail à une douzaine de personnes [4]. En cinq ans, il investit 30 000 F pour améliorer les sols et importer des vaches, des chevaux, des porcs et des poules pour améliorer les espèces [3]. Les résultats sont au bout puisqu'il réussit à récolter jusqu'à trente quintaux de froment ou d'orge à l'hectare, « soit trois fois plus que les rendements ordinaires de la région » [3].

Son beau-père, le chevalier Dambray, possédait également plusieurs domaines dans le Cotentin.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 A. Robert, G. Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Jean-Ange Quellien, Le Cotentin : histoire des populations, éd. Gérard Montfort, 1983, p. 133-134.
  4. Annuaire du département de la Manche, 1833, pp. 77-113.

Article connexe

Lien externe