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Dangy

De Wikimanche

Dangy est une commune du département de la Manche.

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Commune de Dangy
Arrondissement Saint-Lô
Canton Canisy
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Canisy
Gentilé Dangyais(es)
Population 650 hab.
Superficie 9,93 km²
Densité Erreur d’expression : opérateur < inattendu. hab./km2
Altitude 70 m (mini) - 161 m (maxi)
Code postal 50750
N° INSEE 50159
Maire Annick Hélaine

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Géographie

  • Longitude Ouest : 01° 13' 28
  • Latitude Nord  : 49° 02' 40

Histoire

D'origine latine, Dominus, maître, Seigneur, dom, dame, dam, dan; DANGY «Dominiacum» la propriété du Seigneur, Dangeie, Dangeium, Dangeyum, Dangye, Dangey, (habitation du danois).
En 1212, Robert de Dangy, resigne entre les mains de Hugues de Morville, évêque de Coutances, le patronage et le tiers de la dîme de Dangy au profit de l'hôpital de cette ville.
En 1327, Jehan Tesson était seigneur de Dangy.
4 janvier 1439, Roben abbé du Mont-Saint-Michel, atteste qu'étant à Paris, il avait chargé Guillaume Biote, vicomte de Carentan de transmettre au bailli du Cotentin un ordre du roi prescrivant de démolir l'hôtel et le château de Dangy appartenant à Messire Raoul Tesson, chevalier, absent ennemi et rebelle du roi.
En 1640, la noblesse de Dangy se compose de :
Hervieu du Boys, escuier, sieur du lieu (bon homme et de repos).
Anthoisne du Boys, escuier, capitaine d'une compagnie de carabiniers.
Melchior Basire, escuier, propre à rien.
En 1694, le Seigneur de Dangy, Adrien du Bois, escuyer sieur de Montpinson possède la terre et sieurie de Dangy. Il a un colombier dans la basse cour du château et un moulin à bled.
En 1778, Messire Louis Julien Von, chevalier, est seigneur de Dangy et de Saint Hilaire du Ham.
Fiefs nobles, «fief de la Jehennière», «fief aux mains».
En 1789, Jules Von, seigneur de Dangy et de Saint-Hilaire-Petitville prend part aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux.
En 1790, Dangy est établi en commune libre et fait partie du canton de Canisy.
La commune a fusionné en 1792 avec Pont-Brocard.

Cahier de doléances aux États Généraux de 1789

Assemblée primaire du Tiers-Etat
Nombre de feux : 200.
Députés : Thomas Antoine Le Comte,laboureur; Gilles Duchesne, laboureur.
« L'assemblée déclare que tout français doit être sous la protection des lois du roi, que sa liberté doit être sacrée. Et que les corvées et service militaire doivent être abolis ; que l'invention des lettres de cachet doit être regardée comme un abus de l'autorité.
Demande que les États-Généraux se tiennent au minimum tous les cinq ans. Réclame une réforme de la justice et un seul juge dont le territoire serait bien délimité. Réclame que les juges soient élus par les justiciables, ainsi les tribunaux ne seront plus remplis de juges peu instruits qui pratiquent cette profession parce qu'inaptes ailleurs.
Réclame une réforme des revenus des ecclésiastiques, que toute maison religieuse qui ne sera pas composée du nombre minimum de religieux fixé par la loi (15 au 8 selon les cas), sera détruite et les revenus et biens qu'elle possède distribués aux pauvres.
Que le roi sera supplié de jeter les yeux sur les immenses revenus de plusieurs ordres religieux, sur leur inutilité dans l'État ; que leurs membres sont à charge du corps politique, que ce ne sera point blesser la loi des propriétés qui ne peut être jamais invoquée par un citoyen inutile, à charge de la patrie. Que d'ailleurs les propriétés de la plupart des ordres religieux proviennent du pieux aveuglement de nos pères qui ont dépouillé leurs descendants pour enrichir les monastères.
Réclame la plus grande économie de la part de l'administration et qu'en conséquence, les pensions doivent être supprimées ou réduites.
Qu'il doit être avisé du moyen de simplifier la perception, afin de décharger l'état de cette foule de préposés, de receveurs, qui s'engraissent de leur substance.
Que le commerce doit être libre et favorisé.
Que néanmoins l'État jette un œil sur les abus et l'usage de la banqueroute.
Que tout failli soit condamné à porter le bonnet vert (sans chapeau) et ne puisse voter dans aucune assemblée publique.
Que la discrimination existant au service militaire soit abolie : nul ne pourra être sous-lieutenant s'il ne fait la preuve de quatre générations de noblesse (22 Mai 1781).
Que les tribunaux soient également composés de membres du Tiers-État.
Que les administrateurs des finances, ne regardent plus le trésor royal comme un champ de pillage, mais comme un dépôt sacré qui leur est confié.
Qu'il est à souhaiter que tous les colombiers fussent totalement détruits, n'étant propres qu'à ravager et piller le pauvre cultivateur, surtout dans la saison des moissons».
Signé des membres de la paroisse:
Perrotte, J. Lemasson, Vastel, Lecluze, Hulmel, Lemoine, Germain, Vastel, H. Lemoine, Prunier, Drieu, Basnier, J.B. Lemasson, P. Lemasson, Gosset, Vivier.

Pont-Brocard

Démographie

Évolution démographique
1831 1837 1855 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1210 1180 1167 549 533 515 565 605 604 650
Source INSEE
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Administration

Les maires

Liste des maires successifs
Période Identité Qualité
1837 - ....... .... Lefèvre
1855 - ....... .... Simon
1902 - 1908 Bon Vivier
1908 - 1920 Joseph Hardel
1920 - 1939 Joseph Leconte
1939 - 1944 Jules Beaufils
1944 - 1956 Joseph Leconte
1956 - 1995 Jean Pignard
1995 - 2008 Philippe Leconte
2008 - ....... Annick Hélaine Sage femme
À compléter

Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin de Dangy (11e): porche gothique

La construction de l'église Saint-Martin est antérieure à 1212, date à laquelle le droit de patronage fut transmis par Robert de Dangy à l'évêque Hugues de Morville pour la construction de l'hôtel-Dieu de Coutances. Ainsi, jusqu'en 1789, c'est alternativement que sont nommés à la cure de l'église des religieux augustins de l'hôtel-Dieu de Coutances et des prêtres du clergé séculier. Ce patronage partagé caractérisait jadis de nombreux édifices religieux.
L'édifice, très hétérogène, a subi des agrandissements successifs, notamment une prolongation de la nef et l'adjonction de chapelles permettant d'accueillir une population toujours croissante. Le portail occidental, daté de 1742, s'ouvre sur une nef unique, qui se prolonge jusqu'au chœur. Le porche latéral sud de l'église, de style gothique, fut édifié en 1493 par l'écuyer Robert Patin. Au nord, la chapelle Saint-Joseph est surmontée d'une tour en bâtière élevée hors œuvre par Guillaume Tassé, curé de 1548 à 1556. Au sud, la chapelle aux hommes, datée de 1845, est de mêmes dimensions que le chœur avec lequel elle communique par deux arcades. Cette chapelle abrite une statue de la Vierge à l'Enfant en pierre calcaire polychrome du début du XVe siècle. Achetée en 1679 chez un marchand de Coutances par la confrérie du Rosaire, elle fut alors dotée d'une couronne royale.

  • Rives de la Soulles et de la Joigne
  • Château (18e / 19e)
  • Église de Pont-Brocard (19e)

L'église Saint-Jean-Baptiste du Pont-Brocard appartenait à la commanderie de l'ordre de Malte de Villedieu. Cette ancienne paroisse a été rattachée à la commune de Dangy en 1792. Malgré ce regroupement, les habitants du Pont-Brocard se sont toujours considérés comme indépendants de leur nouvelle paroisse-mère. L'obtention du titre de succursale fut la condition de deux projets successifs de donation à la commune du sanctuaire, resté jusque-là en mains privées. Ce n'est qu'en 1894 que l'église et le cimetière furent enfin cédés à Dangy. L'édifice, reconstruit au début du XIXe siècle, adopte un plan en croix latine. La nef unique très courte, largement éclairée, fut prolongée à l'initiative du curé Leroux en 1833. Les deux chapelles latérales forment les bras du transept. Une abondance de statues de saints, datées entre les XVe et XIXe siècles, orne les autels, signe de la forte dévotion populaire rendue au Pont-Brocard.

Personnalités liées à la commune