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Charles François de la Bonde

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Charles François de la Bonde d'Iberville, marquis, né à Villiers-Fossard le 4 janvier 1653 [1] et mort à Paris le 6 octobre 1723 [2], est une personnalité politique de la Manche.

Biographie

Il est baptisé le 2 octobre 1655 [1], fils de Joachim de la Bonde, conseiller du roi en la vicomté de Torigni-sur-Vire, et de Marguerite de Richandeau.

Commis de Charles Colbert, marquis de Croissy (frère de Jean-Baptiste Colbert) à partir de 1678. En 1686, il achète à Jean de la Bruyère [3] une charge de trésorier général de France [4] au bureau des finances de la généralité de Caen.

Troisième Résident de France à Genève de 1688 à 1698 [5], il occupe cette fonction durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg qui oppose Louis XIV à certains princes d'Europe, envoyé extraordinaire à Gênes en 1690 avec mission secrète pour le duc de Savoie, Victor-Amédée II [6]. Entre 1698 et 1702, il est le représentant français dans trois électorats ecclésiastiques allemands (Trèves, Mayence, Cologne), ainsi que dans le duché de Wurtzbourg. De 1706 à 1709, il est envoyé à Gênes. Après avoir servi à Madrid, il est nommé ambassadeur par le roi Louis XIV à la cour Saint-Jacques à Londres de 1713 à 1717. Il meurt à Paris le 6 octobre 1723, âgé de soixante-dix ans [2].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Naissance : « Acte de baptême F° 11 r° » — Archives de la Manche ­— (BMS) Villiers-Fossard 1649-1667 (E1) — Vue : 14/103
  2. 2,0 et 2,1 Journal de Paris, vol. 2, Mathieu Marais, édition établie, présentée et annotée par Henri Duranton et Robert Granderoute, « 1723, 6 octobre - D'Iberville. Mort subite. - M. d'Iberville, ci-devant envoyé en Angleterre et en Espagne pour négociations secrètes, m'est venu voir ce matin [...] M. d'Iberville [...] ne comptait pas qu'il mourrait le soir subitement. J'ai été fort surpris d'apprendre la nouvelle de sa mort. Il était fort bon homme pour un Normand, savait beaucoup de choses, mais il parlait trop pour un homme d'État et vous assassinait de cent histoires que vous ne saviez point et qui ne finissaient point ».
  3. Œuvres de Jean de la Bruyère, Gustave Servois, tome premier, Paris, 1865.
  4. Bulletin de la société des antiquaires de Normandie, vol. 1, 1861, p. 429.
  5. Charles François d'Iberville, Résident de France à Genève, Correspondance (1688-1690), par Laurence Vial-Bergon.
  6. Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, v. 32 n° 175 pt.1-2, 1942.