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Charles-Félix Morice de La Rue

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Charles Morice de la Rue, huile sur toile de J. Émile Lafon, 1858.

Charles-Félix Morice de la Rue, né à Laval (Mayenne) le 4 septembre 1800 (17 fructidor an VIII) et mort à Digosville le 1er décembre 1880 [1], est une personnalité scientifique de la Manche, ingénieur de profession.

Biographie

Il est ingénieur des Ponts et Chaussées pour la circonscription de Cherbourg-Valognes, architecte des phares de Gatteville et de la Hague.

Il entre à 19 ans à l'École polytechnique puis intègre l'École des Ponts et chaussées en 1821 [2]. Il est nommé en Seine-Inférieure comme ingénieur chargé de la navigation en 1825, puis dans l'arrondissement de Cherbourg en 1826 [2].

Dans le Nord-Cotentin, il prend la charge de la modernisation des routes, dont les axes Beaumont-Hague-Cherbourg-Barfleur, Bricquebec-Carteret, Saint-Sauveur-le-Vicomte-Portbail [2]. Son travail se porte ensuite sur les ports du Cotentin, dont Granville, Carentan, Saint-Vaast-la-Hougue, Barfleur et Diélette [2]. Il projette également le creusement d'un canal maritime traversant la péninsule [2].

Il s'attache également à la construction du phare de Goury et du second phare de Gatteville [2]. Il s'agit là de deux exploits, puisque le phare de Gatteville était du haut de ses 74,75 mètres[3] le plus haut phare français, et que la construction du phare de la Hague, en pleine mer, sur un rocher balayé par les courants, s'est soldée sans drame malgré l'incrédulité des Haguards.

Il est aussi l'architecte du phare de Chausey (1847) [3].

Un décret du 11 juin 1853 le nomme inspecteur-divisionnaire des ponts et chaussées [4].

Il se marie le 8 mai 1837 à Nathalie Levavasseur d'Hiesville, propriétaire du château de la Garancière à Digosville [5], qui lui donne un fils, Aymar, en 1839. Il prend sa retraite en 1863.

Il meurt à 80 ans au château de la Garancière.

Notes et références

  1. - Acte de décès n° 34 - Page 203/304.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 « Charles-Félix Morice de La Rue, une œuvre marquante », Reflets, magazine municipal de Tourlaville, n° 66, avril 2002.
  3. 3,0 et 3,1 Bibliothèque des phares
  4. La Gazette, 19 juin 1853.
  5. Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, volume XVIII, 1975.