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Carentan-les-Marais

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Carentan-les-Marais est une commune nouvelle de la Manche située sur les cantons de Carentan et de Pont-Hébert.

Commune de Carentan-les-Marais Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 17' 44.88" N, 1° 15' 28.87" W (OSM)
Arrondissement Saint-Lô
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Canton Carentan-les-Marais et Pont-Hébert
Intercommunalité Baie du Cotentin
Gentilé à définir
Population 10 220 hab. (2021)
Superficie 133,29 km²
Densité 77 hab./km2
Altitude 0 m (mini) - 38 m (maxi)
Code postal 50480, 50500, 50620
N° INSEE [1] 50099
Maire Jean-Pierre Lhonneur
Communes limitrophes de Carentan-les-Marais
Liesville-sur-Douve Blosville, Hiesville
Sainte-Marie-du-Mont
Baie des Veys
Appeville, Auvers
Méautis
Carentan-les-Marais Isigny-sur-Mer (Calvados)
Terre-et-Marais Graignes-Mesnil-Angot Saint-Jean-de-Daye


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Géographie

La ville se trouve au milieu des marais de Carentan, au confluent de la Taute et de la Douve. Elle s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

Carentan est un important nœud de communication : la ville est traversée par la Route nationale 13 et par la ligne ferroviaire Paris-Cherbourg, et elle est reliée à la RN 174 qui mène à l'A84 vers Rennes (Ille-et-Vilaine) par Saint-Lô.

Un ouvrage architectural novateur est construit pour permettre à la quatre voies Caen-Cherbourg de passer sous le canal reliant le port de plaisance de Carentan à la mer : le pont-canal de Carentan.

Toponymie

Le toponyme est créé en 2015, lors de la réforme territoriale, à partir du nom de l'ancienne commune, Carentan, auquel est ajouté l'élément -les-Marais, renvoyant au paysage commun à toutes les communes déléguées et au Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

voir l'article détaillé Toponymie de Carentan

Histoire

Moyen Âge

Henri Ier Beauclerc (1068-1135), fils de Guillaume le Conquérant et roi d'Angleterre, débarque à Barfleur dans le but de détrôner son frère Robert Courteheuse. Il marche sur Carentan, qui lui ouvre ses portes. Il assiste à l'office de Pâques en l'église Notre-Dame concélébrée par l'évêque de Sées, Mgr Serlon.

Carentan est une forteresse de la baie des Veys et des marais au Moyen Âge. Celle-ci protège l'entrée du Cotentin. Les remparts de la cité s'ouvrent à l'ouest par la porte de Saint-Côme, et à l'est, par la porte de Saint-Hilaire. Le château de Carentan, attesté au 13e siècle et détruit à la fin du 17e siècle, se tient à l'emplacement de l'actuelle place du Valnoble.

Carentan accueille Henri II d'Angleterre et Thomas Becket en 1170, puis Louis IX, plus connu sous le nom de saint Louis, au printemps 1256.

Le 20 juillet 1346, Édouard III d’Angleterre s'empare de la cité et y met le feu et la livre au pillage [2]. Il ordonne la destruction des remparts et mille bourgeois sont pris en otages et emmenés en Angleterre.

16e-17e siècles

La seigneurie de Brévands appartient à la famille de La Luzerne de 1572 à 1744 [3].

Au 16e siècle, Beuzeville-sur-le-Vey est réputée pour ses pommes à cidre, comme en atteste Julien du Paulmier, auteur d'un Traité du vin et du sidre en 1589[4] : « Les meilleurs sidres de la Normandie se trouvent en Costentin, & en premier lieu à Beuzeville sur le Vé, chez le sieur duquel lieu se trouvent Chevalier, pomme rayee de rouge, grosse comme un œuf ou plus, aigrette comme Passe-pomme : mais plus succulente, de couleur un peu vermeille au dedans. Le pommier est moyen, & de menu bois. »

Costume des environs de Carentan (début du 19e siècle)

En 1679, un incendie détruit plus de 500 maisons [2].

19e siècle

En 1793, les communes d'Auville-sur-le-Vey, Beuzeville-sur-le-Vey, Brévands et Saint-Pellerin font partie du canton de Montmartin-en-Graignes avant d'intégrer celui de Carentan en 1801.

Napoléon Ier séjourne à Carentan le 25 mai 1811 lors de son voyage à Cherbourg.

La commune des Veys est créée en 1837 par la fusion d'Auville-sur-le-Vey et de Beuzeville-sur-le-Vey.

Le général russe Krapowski, commandant le 3e régiment de grenadiers de la Garde impériale, loge au château du Vivier à Houesville en juin 1814.

Il y avait dans la commune de Saint-Côme-du-Mont une « foire considérable [...] où les marchands de chevaux du pays de Caux et de la Picardie [venaient] en grand nombre acheter des poulains du Cotentin[5]. »

Le 12 août 1830, Charles X et sa famille, en route pour l'exil, sont accueillis à Carentan par le commandant de la place, le capitaine de Busselot, nommé le 21 août 1822. Il est remplacé quelques mois plus tard par le capitaine Alissant[6].

Le Guide pittoresque du voyageur en France de Girault de Saint-Fargeau évoque Carentan en 1838 : « Petite ville située au milieu de marais malsains qui en rendent l'air insalubre. »

De 1837 à 1841, Saint-Pellerin est réunie à la commune de Catz sous le nom de Saint-Pellerin-de-Catz, puis rétablie.

En 1858, Carentan est desservie par le train de la ligne Paris-Cherbourg.

Première Guerre mondiale

166 soldats originaires de Carentan meurent lors de Première Guerre mondiale. La première pierre du monument aux morts est posée le 2 novembre 1919 place du Valnoble avant que le monument ne soit érigé place de la République.

Seconde Guerre mondiale

Un obusier américain dans les rues de Carentan, juin 1944.

Sous les bombardements du 6 juin périssent le maire de la ville, le docteur Caillars, ainsi que deux familles dans leurs maisons rue des Villas. Les bombes touchent également les établissements Duval-Lemonnier, dont les voisins en profitent pour piller les stocks[7].

L'église d'Angoville devient le premier hôpital de campagne des troupes alliées fraîchement débarquées mais aussi pour soigner des soldats allemands. On trouve encore, 70 ans plus tard, les traces de sang sur les bancs en bois.

Lors des combats de la bataille de Normandie de juin 1944, faisant suite au débarquement du 6 juin à Utah Beach, Saint-Côme-du-Mont demeure un objectif stratégique majeur. Il n'y a en effet qu'une seule voie d'accès à Carentan au sud : la nationale 13 qui traverse le bourg de la commune, situé au sommet d'une colline surplombant les marais qui encerclent Pommenauque et Carentan. Les Allemands ont ouvert les portes à flot du pont de la Barquette et les marais sont remplis d'eau, ce qui complique largement la tâche des Américains. La route, rectiligne, enjambe quatre ponts au-dessus de la Jourdan, la Douve, la Groult et la Madeleine.

La prise de Saint-Côme-du-Mont est essentielle pour les Américains. Les combats font rage pendant plusieurs jours et les populations civiles se retrouvent entre deux feux. Les bombardements des navires américains accentuent encore les dégâts.

Dans la nuit du 9 au 10 juin, un bataillon de la 101e division airborne se lance à l'attaque des quatre ponts et atteint Pommenauque : la bataille de Carentan débute et la population de Saint-Côme-du-Mont et des hameaux d'Addeville peut commencer à compter ses morts.

Le pont et les écluses de la Barquette permettant d'accéder à Carentan et de maîtriser le niveau d'eau sont pris dès 3 h du matin par les soldats de la 101e division du général Taylor, parvenant malgré l'acharnement allemand pour les déloger, à conserver cette position permettant, le 10 juin, au général Cole d'avancer[7]. Une bataille meurtrière s'engage entre les soldats allemands du Fallschirmjager Regiment 6 et les Américains, au lieu-dit « Carré de choux » (actuellement zone de Pommenauque). Après cinq jours de furieux combats et la perte de la moitié de ses effectifs, la 101e division airborne libère la ville le 12 juin 1944 [8].

La chute de Carentan, place stratégique, permet la jonction de deux unités de l'armée américaine débarquées, l'une à Utah Beach et l'autre à Omaha Beach. Le 13 juin, une violente contre-attaque allemande s'organise, appuyée par l'arrivée d'une division de Panzer, aux alentours de la colline 30 (Carentan-Méautis), en vain.

Le 23 juin 1944, lors d'une cérémonie de remise de la Silver Star aux soldats américains, Danièle Laisney, âgée de 8 ans, est tuée par un éclat d'obus allemand alors qu'elle remet un bouquet de fleurs à un officier [7].

Réforme territoriale

La « commune nouvelle » est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de quatre communes : Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont[9].

Le 12 février 2016, le conseil municipal de Brévands vote à l'unanimité son rattachement à Carentan-les-Marais [10]. Les Veys et Saint-Pellerin font de même respectivement le 10 mai et le 23 mai suivants [11].

Le 1er janvier 2017, les communes de Brévands, des Veys et de Saint-Pellerin fusionnent avec Carentan-les-Marais, pour former la commune nouvelle de Carentan-les-Marais par un arrêté préfectoral du 22 juillet 2016[12]. A cette date, le territoire de la commune nouvelle s'étend sur une superficie de 72,75 km2, pour une population municipale de 7 871 habitants au dernier recensement de la population millésimée 2014 (108,41 hab./km2)[13].

Intercalée entre Carentan et Brévands, la commune de Saint-Hilaire-Petitville fait partie de l'agglomération carentanaise, mais n'a pas souhaité intégrer la commune nouvelle en 2016 puis en 2017.

Le 12 puis le 13 septembre 2017, les conseils municipaux de Catz et Saint-Hilaire-Petitville décident de rejoindre la commune nouvelle de Carentan-les-Marais au 1er janvier 2019[14].

Le 14 juin 2018, le conseil municipal de Carentan-les-Marais accepte que les communes de Brucheville, Montmartin-en-Graignes et Vierville rejoignent la commune nouvelle au 1er janvier 2019.

Le 1er janvier 2019, le regroupement des communes est officialisé par l'arrêté n° 2018-04-CM du 6 décembre 2018 [15] modifié par l’arrêté n° 2018-13 du 20 décembre 2018 [16]. À cette date la commune de Carentan-les Marais s'étend sur une superficie de 133,29 km2, pour une population municipale de 10 148 habitants au dernier recensement de 2016 (76 hab./km2) [17].

Démographie

De la Révolution à 2015

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18]. En 2021, la commune comptait 10 220 habitants.

Évolution de la population de Carentan (1793-2013), Carentan-les-Marais depuis 2014
 modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 6322 8572 7173 0092 7732 8012 9203 0692 9863 025
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
3 1103 0563 0203 1393 0453 2323 4833 7393 9684 076
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
3 9873 5663 6563 6413 8764 2894 7945 2565 5636 187
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
6 5896 3006 3406 1356 0966 0586 0566 0636 0035 943
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
5 8847 8717 92010 14810 11810 08410 05210 22710 220-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [19] et INSEE [20]


--- Voir les sections « Démographie » d'Angoville-au-Plain, de Brévands, de Brucheville, de Carentan, de Catz, d'Houesville, de Montmartin-en-Graignes, de Saint-Côme-du-Mont, de Saint-Hilaire-Petitville, de Saint-Pellerin, des Les Veys et de Vierville.

Depuis la création de la commune

Liste des communes historiques
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Canton
Carentan 50099 CC de la Baie du Cotentin 15,66 6 024 (2021) 385 Carentan
Angoville-au-Plain 50010 CC de la Baie du Cotentin 5,68 110 (2021) 19 Carentan
Houesville 50249 CC de la Baie du Cotentin 5,38 246 (2021) 46 Carentan
Saint-Côme-du-Mont 50458 CC de la Baie du Cotentin 12,91 460 (2021) 36 Carentan
Brévands 50080 CC de la Baie du Cotentin 13,87 305 (2021) 22 Carentan
Les Veys 50631 CC de la Baie du Cotentin 14,88 479 (2021) 32 Carentan
Saint-Pellerin 50534 CC de la Baie du Cotentin 4,37 350 (2021) 80 Carentan
Brucheville 50089 CC de la Baie du Cotentin 13,33 130 (2021) 9,8 Carentan
Catz 50107 CC de la Baie du Cotentin 2,78 106 (2021) 38 Carentan
Montmartin-en-Graignes
(fraction de Carentan-les-Marais)
50348 CC de la Baie du Cotentin 30,34 607 (2021) 20 Pont-Hébert
Saint-Hilaire-Petitville 50485 CC de la Baie du Cotentin 9,99 1 372 (2021) 137 Carentan
Vierville 50636 CC de la Baie du Cotentin 4,10 31 (2021) 7,6 Carentan

Administration

Les maires

Période Identité Parti Qualité Observations
2016-actuel Jean-Pierre Lhonneur UMP cadre supérieur Réélu le 23 mai 2020
Sources : Élections municipales de 2020 dans la Manche.

--- Pour les maires des communes déléguées, voir les sections « Administration  » d' : Angoville-au-Plain, Brévands, Brucheville, Carentan, Catz, Houesville, Montmartin-en-Graignes, Saint-Côme-du-Mont, Saint-Hilaire-Petitville, Saint-Pellerin, Les Veys et Vierville.

Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
L'hôtel de ville (17e siècle).
L'hôtel de ville (17e siècle).

Adresse : Boulevard de Verdun
Carentan
50500 Carentan-les-Marais

Tél. 02 33 42 74 00
Fax : 02 33 42 74 29
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site web de la ville (30 avril 2017)

Mardi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Mercredi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Jeudi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Vendredi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 16 h 45
Samedi - -
Mairies annexes des communes déléguées
Pour les horaires d'ouverture voir la section « Mairie annexe » de : Angoville-au-Plain, Brévands, Brucheville, Carentan, Catz, Houesville, Montmartin-en-Graignes, Saint-Côme-du-Mont, Saint-Hilaire-Petitville, Saint-Pellerin, Les Veys, Vierville

Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

- Bauptois (pour Brévands, Carentan, Catz, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville, Saint-Pellerin, Les Veys).
- Cotentin (pour Angoville-au-Plain, Brucheville, Houesville et Saint-Côme-du-Mont).
- Les Veys (pour Vierville).

  • Doyenné :

- Carentan (pour Brévands, Carentan, Catz, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville, Saint-Pellerin, Les Veys).
- Plain (pour Angoville-au-Plain, Brucheville, Houesville et Saint-Côme-du-Mont).
- Trévières (exemption de Sainte-Mère-Église) (pour Vierville).

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

- Notre-Dame-de-la-Paix (pour Brucheville et Vierville).
- Sainte-Famille de Daye-Pont-Hébert (pour Montmartin-en-Graignes)
- Saint-Léon (pour les autres anciennes communes).

Église Notre-Dame de Carentan.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Église Saint-Grégoire-le-Grand de Catz.

Patrimoine civil

Pont canal sur la RN 13 à Carentan.
Musée Dead Man's Corner, à Saint-Côme-du-Mont.

Patrimoine naturel

Barque au marais.

Patrimoine mémoriel

Monument 501st PIR à Angoville.

Personnalités liées à la commune

par ordre chronologique
Naissances

Décès

Autres

Économie

Marché aux bestiaux (2013)

Médias

Anciens titres de presse

Journaux disparus, localisés à Carentan[21]

  • Le Cotentin – Journal de Carentan (1873-1944)
  • La Lanterne manchoise (1891-1892)
  • La Lanterne normande (1892)
  • Journal de la Manche (1892-1894)
  • Le Progrès du Cotentin (1896)
  • Journal de Carentan (1897-1941)
  • Le Réveil carentanais (1908)
  • La Croix du Cotentin (1899)

Transports

Gare SNCF.

Voies

Liaisons ferroviaires

Liaisons routières

Voie rapide RN 13
Ligne Manéo

Culture

Flamme postale, 1985.

Éducation

Effectifs 2016 : 2 371 élèves[22]

  • Lycée Sivard-de-Beaulieu (492)
  • Institution Notre-Dame (1 068) [école, collège et lycée professionnel privés]
  • Collège Gambetta (385)
  • École des Hauts-champs (161)
  • École des Roseaux (265)
  • École Les Cerclades (maternelle, publique) de Saint-Hilaire-Petitville
  • Groupe scolaire Isidore-Delahaye (élémentaire, publique) de Saint-Hilaire-Petitville

Jumelages

  • Carentan-Waldfischbach-Burgalben (Allemagne)
  • Carentan-Selby (Royaume-Uni)

Sports

Stade Alphonse-Laurent.

Associations

Bibliographie

lire l'article détaillé Bibliographie de Carentan

Notes et références

  1. Le code INSEE des communes nouvelles est celui de leur chef-lieu (en général l'ancienne commune principale), les codes INSEE des autres communes sont supprimés. Source Préfecture de la Manche.
  2. 2,0 et 2,1 « Normandie », Les Guides Bleus, éd. Hachette, 1921, p. 334.
  3. Michel de La Torre, 50. Manche, l'art et la nature de ses 599 communes, éd. Nathan, 1985.
  4. Julien du Paulmier, Traité du vin et du sidre, Caen, 1589 (rééd. Éditions des champs, Bricqueboscq, 2003), p. 51.
  5. Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, 1838.
  6. Alexandre Mazas, Mémoires pour servir à l'histoire de la Révolution de 1830, Urbain-Canel, 1833
  7. 7,0 7,1 et 7,2 « Carentan. La mémoire du D-Day est au coin de la rue », Ouest France, 29 mai 2013 (lire en ligne).
  8. Jean Quellien, La Normandie au cœur de la guerre, éd. Ouest-France-Mémorial de Caen, 1992, p. 130.
  9. Le projet est validé par chaque conseil municipal le 15 septembre 2015. L'arrêté préfectoral de création est publié le 23 décembre 2015. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais », manche.gouv.fr, 23 décembre 2015 (lire en ligne).
  10. « Le conseil municipal de Brévands vote à l'unanimité pour Carentan-les-Marais », Ouest-France, 15 février 2016.
  11. « La Presqu’île rejoint la commune nouvelle de Carentan-les-Marais » (lire en ligne).
  12. « Recueil des actes administratifs de juillet 2016 », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le 4 janvier 2017).
  13. Populations légales 2014 du département de la Manche.
  14. Saint-Hilaire-Petitville rejoindra la commune nouvelle de Carentan-les-Marais le 1er janvier 2019
  15. « Recueil des actes administratifs - Décembre 2018 - SP85 », manche.gouv.fr, (lire en ligne), consulté le 17 décembre 2018.
  16. « Recueil des actes administratifs - Décembre 2018 - SP94 », manche.gouv.fr, (lire en ligne), consulté le 28 décembre 2018.
  17. Populations légales 2016 du département de la Manche.
  18. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  19. Population avant le recensement de 1962
  20. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  21. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers Du Temps, 1998. ISBN 2911855132
  22. La Presse de la Manche, 2 septembre 2016.


Articles connexes

Lien externe