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Canton de Cherbourg-en-Cotentin-5

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Carte du canton de Tourlaville (2015)

Le canton de Tourlaville est une division administrative de la Manche.

Histoire

Le premier canton de Tourlaville a été créé en 1973 par le démembrement du canton d'Octeville en trois cantons.

La commune de La Glacerie, est exclu du canton pour intégrer celui de Cherbourg-Octeville-2 lors du redécoupage territorial de la Manche qui entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015[1], en application des lois du 17 mai 2013 (loi organique 2013-402 et loi 2013-403).

Le bureau centralisateur est situé à Tourlaville.

Composition

Le nouveau canton de Tourlaville comprend les quatre communes suivantes :

Liste des communes du canton
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Ancien canton
Tourlaville
(bureau centralisateur)
50602 CA du Cotentin 17,19 16 081 (2021) 935 Tourlaville
Bretteville 50077 CA du Cotentin 5,78 1 014 (2021) 175 Tourlaville
Digosville 50162 CA du Cotentin 9,27 1 638 (2021) 177 Tourlaville
Le Mesnil-au-Val 50305 CA du Cotentin 13,34 725 (2021) 54 Tourlaville


Il fait partie de l'arrondissement de Cherbourg-Octeville.

Démographie

L'éviction de La Glacerie entraine une baisse de la population du canton, avec 19 182 habitants au recensement de 2013, contre 24 670 habitants au recensement de 2011 sur une superficie de 64,28 km2 (383,79 hab./km2)[2], 24 686 habitants au recensement de 2010[3], 24 829 habitants au recensement de 2009, 24 887 habitants en 2006.

Le recensement de 1975 lui donne 19 131 habitants [4].

Localisation du canton de Tourlaville avant 2014.

Description

Le canton s'est fortement densifié en cinquante ans, devenant le plus gros canton de la Manche avec 24000 habitants. Entre 1968 et 1999, Bretteville et Digosville ont plus que doublé leur population, tandis que celles de La Glacerie et Tourlaville ont crû de plus de 40 %, et celle du Mesnil-au-Val de 70 %. Sur la côte, le long de la D 901, Tourlaville puis Bretteville forme un prolongement urbain de Cherbourg[5]. Ce développement impose en 2014 son démembrement pour rééquilibrer les territoires.

Le canton possède un profil très diversifié : il allie urbanisation (sur la côte, et les hauteurs de La Glacerie) et ruralité, logements sociaux et zones pavillonnaires, activités agricoles et grande présence de l'activité commerciale[5].

Économiquement, le canton allie les trois secteurs, disposant d'une industrie navale près de la frontière cherbourgeoise (CMN, JMV), un pôle de loisirs à Collignon, une activité agricole dans les terres, et les deux grandes zones commerciales de l'agglomération, à Tourlaville (Sauxmarais) et La Glacerie (Marettes - Banque à genêts)[6], qui symbolisent une certaine rivalité entre les deux grandes communes, séparées depuis 1901, et politiquement opposées[5].

Représentants

Le canton est détenu depuis sa création, en 1973, par le Parti socialiste.

Les conseillers départementaux

Liste des conseillers départementaux
Période Identité Parti Qualité Observations
2015-actuel Madeleine Dubost SOC retraitée ancienne adjointe au maire de Tourlaville de 1995 à 2014
2015-actuel Gilles Lelong SOC fonctionnaire territorial conseiller délégué au maire de Tourlaville
Source : Résultats des élections départementales de 2015 dans le canton de Tourlaville.


Les conseillers généraux

Liste des conseillers généraux
Période Identité Parti Qualité Observations
1973-1994 Georges Fatôme PS Charpentier-tôlier
1994-2008 Roland Sourisse PS
2008-2015 André Rouxel PS retraité DCN
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Articles connexes

Notes et références

  1. Décret no 2014-246 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Manche.
  2. Populations légales 2011 du département de la Manche.
  3. Populations légales 2010 des cantons du département de la Manche.
  4. La Presse de la Manche, 27 mars 1976.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 « Tourlaville : le canton de tous les contrastes », Ouest-France, 24 janvier 2008
  6. Roger Brunet, « Tourlaville », le Trésor des régions