« Camille Belliard » : différence entre les versions
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'''Camille''' Auguste Joseph '''Belliard''', {{date naissance|18|6|1899|Beuzeville-au-Plain}} <ref name=insee>[https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e63c21163533/5e63c21167d51.ef=2&s=14 « Table décennale », page 1/2] - « Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1987.</ref> et {{date décès|27|1|1987|Quettehou}} <ref>« Acte de décès n° 1 - État-civil de Quettehou - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1987.</ref>, est un écrivain et pédagogue de la [[Manche]]. | |||
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Ce philosophe à la plume ésotérique et aux allures de mage est aussi un grand homme d’action et un ardent défenseur d’une laïcité dont il disait avoir trouvé les fondements dans la Bible elle-même. | Ce philosophe à la plume ésotérique et aux allures de mage est aussi un grand homme d’action et un ardent défenseur d’une laïcité dont il disait avoir trouvé les fondements dans la Bible elle-même. | ||
À sa mort, en 1987, un de ses admirateurs | À sa mort, en 1987, un de ses admirateurs écrit : « Il était devenu une figure mythologique dans notre petit monde d’utopistes et de rêveurs ». | ||
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Camille Auguste Joseph Belliard, né à Beuzeville-au-Plain le 18 juin 1899 [1] et mort à Quettehou le 27 janvier 1987 [2], est un écrivain et pédagogue de la Manche.
Le fondateur de « l’amitié par le livre »
Né dans un foyer d’ouvriers agricoles de Beuzeville-au-Plain, il commence ses études à l’école primaire supérieure de Carentan, dont le directeur l’initie à la poésie.
À Blosville, le curé lui enseigne la philosophie et l’instituteur l’encourage à entrer dans l’enseignement.
Après l’École normale de Saint-Lô en 1915, il est nommé instituteur à Villedieu-les-Poêles. Sanctionné pour avoir écrit une brochure pacifiste, il est envoyé en Champagne où il se marie en 1921 avec Louise Lefillâtre.
Il revient dès 1921 dans la Manche. Trois ans plus tard, il publie son premier essai philosophique, Le Bois de la croix. C’est en 1930 que Camille Belliard crée « L’Amitié par le livre ». Cette initiative connaît un rayonnement rapide et extraordinaire dans le corps enseignant et atteint bientôt une audience nationale.
En 1943, Camille Belliard s’installe à Blainville-sur-Mer. Puis, au lendemain de la guerre, en 1946, l’administration lui confie la direction du nouveau Centre de rééducation de Tatihou, qui remplace la tristement célèbre « maison de correction ». Il va y déployer pendant huit ans ses talents de pédagogue humaniste. Il y crée aussi Les Cahiers de l’île, qu’il envoie de la maison de Blainville-sur-Mer. Il fonde en 1960 l’Association de l’enfance et de l’adolescence inadaptées de la Manche et se met à écrire avec passion une série de nouveaux essais philosophiques.
Ce philosophe à la plume ésotérique et aux allures de mage est aussi un grand homme d’action et un ardent défenseur d’une laïcité dont il disait avoir trouvé les fondements dans la Bible elle-même.
À sa mort, en 1987, un de ses admirateurs écrit : « Il était devenu une figure mythologique dans notre petit monde d’utopistes et de rêveurs ».
Notes et références
- ↑ « Table décennale », page 1/2 - « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1987.
- ↑ « Acte de décès n° 1 - État-civil de Quettehou - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1987.