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« Brillevast » : différence entre les versions

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Version du 26 juin 2020 à 12:23

Brillevast est une commune du département de la Manche.

  • Prononciation. — API : [brilvɑ]; transcription francisée : bril-vâ.
Commune de Brillevast Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 37' 33.08" N, 1° 25' 0.18" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg-Octeville
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Canton Val-de-Saire
Ancien canton Saint-Pierre-Église
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Brillevastais(es)
Population 322 hab. (2021)
Superficie 9,07 km²
Densité 36 hab./km2
Altitude 37 m (mini) - 132 m (maxi)
Code postal 50330
N° INSEE 50086
Maire Gérard Vansteelant
Communes limitrophes de Brillevast
Théville Théville Clitourps
Gonneville-Le Theil Brillevast Canteloup, Le Vast
Gonneville-Le Theil Teurthéville-Bocage Le Vast


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

Toponyme médiéval dont le deuxième élément -vast est issu de l'ancien normand wast, vast, forme normano-picarde correspondant à l'ancien français gast « terre inculte, jachère ». Le premier élément a été interprété de diverses façons par les spécialistes.

  • Auguste Vincent [25] puis Adigard des Gautries et Lechanteur [26] n'y ont vu qu'un nom de personne indéterminé (ceci est seulement implicite chez Vincent). Cette hypothèse a été reprise par Albert Dauzat [27], qui penchait pour le nom d'homme germanique Prosila (non relevé par Marie-Thérèse Morlet [28]), puis plus récemment par Ernest Nègre, qui propose le nom germanique Bradila. Certes, ce dernier nom est bien attesté [29], mais on peut se demander comment le [d] intervocalique de Bradila, qui s'amuït complètement dans cette position, peut aboutir à un [z], noté s dans Bresille-.
  • François de Beaurepaire [1] considère ce toponyme comme un composé verbal constitué de l'ancien français bresillier « embraser, rôtir » [30] + vast, soit littéralement « brûle-friche », appellation évoquant un brûlis. Il est suivi en cela par René Lepelley [31], à ceci près que ce dernier parle d'un « dérivé du germanique brassa, braise, signifiant “brûlé” », explication beaucoup plus vague et partiellement inexacte (l'existence d'un germanique occidental °brassa, par lequel on a longtemps expliqué le mot braise, est aujourd'hui remise en question).

Un fait est certain : la quasi-totalité des toponymes en -vast, localisés dans le nord du Cotentin, est formée sur un nom de personne. On aimerait donc trouver un anthroponyme compatible avec les formes anciennes de Brillevast, mais aucun de ceux qui ont été proposés jusqu'ici n'emporte l'adhésion. Une solution consisterait à considérer l'existence d'un nom germanique °Brizilo, dérivé diminutif en -ilo de °Brizo < °Britizo, lui-même un dérivé de Britto [32], hypocoristique attesté, formé sur l'élément brit- "Breton" emprunté au celtique. La faiblesse de cette explication réside dans le fait qu'elle met en œuvre une série de formes hypothétiques.

La solution de François de Beaurepaire est séduisante, et somme toute également plausible. Mais si l'on connaît de très nombreuses formations toponymiques évoquant un défrichement par le feu, et si les composés verbaux sont également monnaie courante en toponymie, on aimerait avoir d'autres exemples d'emploi dans ce sens de l'ancien français bresillier « embraser, rôtir ». Quoi qu'il en soit, c'est très certainement ce verbe (qu'il soit ou non à l'origine du toponyme) qui a entraîné la réfection en Brillevast : en effet, bresillier signifie également en ancien français « briller »; à un moment ou un autre, le nom de Bresillevast a dû être compris comme signifiant « brille-vast », et altéré en conséquence en moyen français. De fait, la forme Brillevast apparaît au 16e siècle, époque à laquelle bresillier est déjà tombé en désuétude au sens de « briller », et donc remplacé par un mot plus compréhensible.

Géographie

Histoire

Par une charte d'avril 1256, saint Louis, se trouvant à Avranches, autorise deux moines de l'abbaye de Cerisy à se retirer au lieu-dit Barnavast, à Brillevast pour y vivre selon la règle de leur ordre [33].

À Dalbec, Poutaumont note les traces d'une ancienne route pavée qui conduisait des moulins de Barnavast à Fermanville, comme indiqué dans une enquête de Richard Lhermitte, seigneur de Brillevast, en 1588 [33].

À la Planque-du-Couret, on a trouvé beaucoup de tuiles romaines [33].

Au 16e siècle, on comptait parmi les notables habitants de Brillevast, la famille Legardeur de Croisilles, portant de gueules au lion d'argent armé et lampassé d'or, tenant une croix d'or croiselée [33].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[34]. En 2021, la commune comptait 322 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
671582759823873775737701664652
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
576551563547502521503470407418
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
415348323323304295259267262257
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
265308299276275288305323340344
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
344338332326325323324323322-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [35] et INSEE [36]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1793 Philippe Thiennette laboureur
.......-....... Jean François Le Grand cultivateur (1794)
1795-1797 Rémy Houllegatte meunier agent municipal
1797-1798 Gilles Bertaux
1798-1799 Rémy Houllegatte meunier
1800-1808 Germain Valognes cultivateur
1808-1809 Casimir Le Gardeur de Croisilles capitaine d'infanterie
1809-1813 Michel Cossin laboureur
1813-1820 Hyacinthe Le Gardeur de Croisilles
1820-1832 Jean Valognes
1832-1835 Jean-Charles Lallemand
1835-1865 François Levaché cultivateur
1865-1879 Jean-Baptiste Lavallée Daboville décédé en exercice le 5 septembre 1879
1879-1880 Timothée Mangon
1880-1887 Louis Daboville-Lachesnaie cultivateur
1888-1903 Louis Jean Daboville-Lechevallier
1903-1927 Jean Daboville-Desprès
1927-1945 Étienne Daboville agriculteur
1945-1971 Jean Mangon agriculteur gendre de J. Daboville-Desprès
1971-1995 Jean Daboville agriculteur fils de J. Daboville-Desprès
1995-2020 Marcel Orange maraîcher
2020-actuel Gérard Vansteelant maraîcher
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2015).
La mairie (2015).

Adresse : 1 Place de la Mairie
50330 Brillevast

Tél. 02 33 54 35 32
Fax : 02 33 20 43 82
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (28 avril 2012)

Mardi 9 h - 13 h -
Mercredi - -
Jeudi - 14 h - 18 h 30
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Martin.
  • Patron (présentation) : l'abbé de Montebourg.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Manoir des Le Gardeur de Croisilles.
  • Église Saint-Martin
  • Rives de la Saire
  • Le Pas du Diable
  • Boutron (17e)
  • Manoir des Le Gardeur de Croisilles
  • Dalbec
  • Hameau Valognes
  • Le Mouchel
  • Ancien presbytère

Personnalités liées à la commune

Naissance

Décès

Autre

  • Marc Antoine Le Gardeur de Croisilles (1749-1803), écuyer, mousquetaire du Roi

Bibliographie

  • Rémy Villand, « Analyse des papiers Le Gardeur de Croisille et Le Louey conservés à Brillevast (Manche) », Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, n° 6, 1968
  • Laurence Jeanne, « Une occupation du 1er siècle de notre ère à Brillevast, le hameau Valogne », Revue du département de la Manche, n° 200, avril 2008

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 89.
  2. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 311 AB.
  3. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 378H.
  4. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 69.
  5. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 854.
  6. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  7. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  8. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  9. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  10. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  11. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  12. Carte de Cassini.
  13. Site Cassini
  14. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  15. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 465c.
  16. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 407.
  17. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Cherbourg, p. 133.
  18. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  19. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  20. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  21. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  22. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  23. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  24. Carte IGN au 1 : 25 000.
  25. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 179b, § 428.
  26. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIV (décembre 1964), § 500.
  27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 117a.
  28. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968.
  29. Marie-Thérèse Morlet, op. cit., p. 61a.
  30. Ce mot survit en français moderne sous la forme de sa variante plus tardive brasiller.
  31. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 80a.
  32. Marie-Thérèse Morlet, op. cit., p. 61b. L'auteur y cite par ailleurs le féminin attesté de °Brizo, à savoir Briza.
  33. 33,0 33,1 33,2 et 33,3 De Pontaumont, « Notes historiques et archéologiques sur les communes de l'arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1856
  34. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  35. Population avant le recensement de 1962
  36. INSEE : Population depuis le recensement de 1962