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Bon Prosper Lepesqueur

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Bon Prosper Lepesqueur, dit également Bon Prosper Lepesqueux, Boûnnin Polidor [1] et Prosper Lecacheux, né à Digulleville le 6 août 1846 et mort à Cherbourg le 31 janvier 1921, est un écrivain, conteur et peintre de la Manche, dessinateur de marine de profession.

Biographie

Bon Lepesqueur est le fils de François Lepesqueur, ouvrier de la marine, et de Bonne Polidor. Il se marie à la mairie de Cherbourg le 6 janvier 1872 avec Augustine Pitron.

Il quitte sa Hague natale pour devenir ouvrier à l'Arsenal de Cherbourg. Dessinateur de la marine, il devient chroniqueur patoisant dans l'hebdomadaire Le Phare de la Manche entre le 3 janvier 1899 et le 23 août 1905, où il écrit une Lettre de la Hague en haguais (patois de la Hague). Il y défend les traditions de la Hague et souligne les tracas de la vie urbaine. À la même époque, entre février 1900 et octobre 1905, il participe également aux côtés de Louis Beuve et François Énault, à la revue en normand Le Bouais-Jan.

Il est l'auteur de nombreuses chansons dont L'Cordounnyi, La Batterie de Serasin, Le Chendryi, L'Malyi (« L'éboueur ») [2], La Parcie et Le Fisset.

Sources

  • « Bon Prosper Lepesqueur de Digulleville », Le Viquet, n° 83, Pâques 1989
  • Roger-Jean Lebarbenchon, Les chansons des assemblées (Littératures et cultures populaires de Normandie), Cherbourg, Isoète, 1989
  • Roger-Jean Lebarbenchon, La Hague : de la Belle époque au nucléaire et à l'euro, Société nationale académique de Cherbourg, Cherbourg, 1998

Notes et références

  1. Pseudonyme en référence à sa mère, Bonne Polidor.
  2. Cette dernière sur une musique de A. Pharey.