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Jeune officier de marine, il devient vite une figure légendaire en Normandie.
Jeune officier de marine, il devient vite une figure légendaire en Normandie.


Dans le contexte de la Révolution française, fervent catholique et monarchiste, il combat pour défendre les valeurs de l’Ancien Régime.
Ce hobereau est le petit-neveu de l’abbé de Péronne, aumônier de Louis XVI. Dès le début de la Révolution, sa famille, suspecte aux yeux des Jacobins, se retire à Granville où elle se lie d’amitié avec les Destouches dont le fils Jacques s’illustrera lui aussi dans la chouannerie <ref name=Hamel >Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, [http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles], [[Marigny]], 2001, ISBN 2914541090</ref>. Dans le contexte de la Révolution française, fervent catholique et monarchiste, il combat pour défendre les valeurs de l’Ancien Régime.


Il est l'un des chefs de la Chouannerie normande. Promu lieutenant-colonel dans l’armée catholique et royale de Normandie, il est de tous les combats de la chouannerie normande sous les ordres du général en chef [[Louis de Frotté]]. Il est blessé au combat de La Fosse à [[Carantilly]] le 3 novembre [[1799]].
Il est l'un des chefs de la Chouannerie normande. Promu lieutenant-colonel dans l’armée catholique et royale de Normandie, il est de tous les combats de la chouannerie normande sous les ordres du général en chef [[Louis de Frotté]]. Il est blessé au combat de La Fosse à [[Carantilly]] le 3 novembre [[1799]].
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Trois fois condamné à mort, il réussit toujours à s’évader. Il devient maire de [[Brécey]] de [[1818]] à [[1824]].
Trois fois condamné à mort, il réussit toujours à s’évader. Il devient maire de [[Brécey]] de [[1818]] à [[1824]].


Il demeurait au manoir de la Doitée à [[Vernix]], appartenant toujours à ses descendants. Il reçut le titre de chevalier, sous la Restauration, et la croix de Saint-Louis.  
Il demeurait au manoir de la Doitée à [[Vernix]], appartenant toujours à ses descendants. Il reçoit le titre de chevalier, sous la Restauration, et la croix de Saint-Louis.  


Il meurt le 7 octobre 1865.  
Il meurt le 7 octobre 1865.  
==Note==
<references />


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 13 octobre 2010 à 17:59

Bellavidès, de son vrai nom Jean-Jacques de La Huppe de Larturière, né à Brécey le 26 septembre 1773, décédé le 7 octobre 1865, est un homme politique et un militaire de la Manche.

Jeune officier de marine, il devient vite une figure légendaire en Normandie.

Ce hobereau est le petit-neveu de l’abbé de Péronne, aumônier de Louis XVI. Dès le début de la Révolution, sa famille, suspecte aux yeux des Jacobins, se retire à Granville où elle se lie d’amitié avec les Destouches dont le fils Jacques s’illustrera lui aussi dans la chouannerie [1]. Dans le contexte de la Révolution française, fervent catholique et monarchiste, il combat pour défendre les valeurs de l’Ancien Régime.

Il est l'un des chefs de la Chouannerie normande. Promu lieutenant-colonel dans l’armée catholique et royale de Normandie, il est de tous les combats de la chouannerie normande sous les ordres du général en chef Louis de Frotté. Il est blessé au combat de La Fosse à Carantilly le 3 novembre 1799.

Trois fois condamné à mort, il réussit toujours à s’évader. Il devient maire de Brécey de 1818 à 1824.

Il demeurait au manoir de la Doitée à Vernix, appartenant toujours à ses descendants. Il reçoit le titre de chevalier, sous la Restauration, et la croix de Saint-Louis.

Il meurt le 7 octobre 1865.

Note

  1. Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, Marigny, 2001, ISBN 2914541090

Bibliographie

Livres
  • Alain Landurant, Bellavidès, le chouan de l'Avranchin, Cheminements, 2006.
Articles
  • Maxime Fauchon, « Bellavidès, sa vie », La Manche Libre, 3 février 1957 et suivants
  • Maxime Fauchon, « Bellavidès, les origines et la famille », Revue de l'Avranchin, n° 219, 1959
  • Étienne Dupont, Mesdames Fleurdelys. La chouannerie dans l'ouest, Coutances : OCEP, 1977, p. 85-99.