Actions

Ateliers Aubert-Labansat

De Wikimanche

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Réalisation des Ateliers Aubert-Labansat.

Les Ateliers Aubert-Labansat sont une entreprise de charpente de la Manche située à Coutances.

Histoire

L'entreprise de charpente et de menuiserie Aubert-Labansat est fondée en 1890 à Périers [1] par Léon Lebrun, de Vaudrimesnil [2].

En 1957, l'abbé Lelégard fait appel au menuisier-charpentier André Aubert, pour restaurer la charpente de l'abbaye de La Lucerne dans le respect des techniques originelles. La réalisation de cette commande fait de l'artisan un spécialiste renommé de la restauration de monuments historiques. Ainsi, l'entreprise rénove par la suite les cathédrales de Chartres et de Bayeux, le porche des Invalides à Paris, le château de Versailles à partir de 2000[1], plusieurs ministères français dont les salons de l'hôtel de Brienne, tout en faisant croître la part des clients privés [3].

En 1920, Jules Aubert, gendre de Louis Lebrun, reprend l'entreprise et modernise son outillage [2]. Très affaibli, il laisse la place en 1924 à son fils, Louis, qui n'a que 14 ans [2].

La Seconde Guerre mondiale, avec toutes les destructions qu'elle a engendrées mobilise les ressources de l'entreprise, qui ne tarde pas à se spécialiser dans la réhabilitation des monuments religieux [2].

Dans les années 1960, Louis Aubert s'associe avec l'entreprise Labansat, elle aussi spécialisée en charpente-menuiserie [2]. André Aubert, fils de Louis, et Charles Labansat créent les Ateliers Aubert-Labansat et ouvrent leur premier atelier à Périers en 1972 [2].

En 1987, à 157 m entre ciel et mer, ses charpentiers réalisent un échafaudage autour de la flèche du Mont-Saint-Michel pour restaurer la charpente, établir une plate-forme et préparer la statue de l'archange Saint-Michel à sa restauration [4]. L'échafaudage a résisté dans la tempête dans la nuit du 15 octobre 1987 [5]

En 1996, Dominique Dorléans rachète la société, mais il dépose le bilan deux ans plus tard [2].

En 1999, l'entreprise est rachetée par Gilbert Pierre et Alain Cordier, les dirigeants développant la société qui passe de 27 à 50 salariés et portent le chiffre d'affaires à 3,5 millions d'euros en 2008 [1] et à 6,4 M€ en 2014 [3]. En 2006, ils installent l'entreprise sur le site du Vaudôme, à Coutances, avec un atelier de 2 300 m2 [1].

En 2006, l'entreprise émigre à Coutances et s'installe sur le site du Vaudôme [2].

Les ateliers réalisent en bois de chêne le pont-passerelle du Mont-Saint-Michel, conçu et dessiné par l'architecte autrichien Dietmar Feichtinger et livré en décembre 2014 [3].

En 2018, Gilbert Pierre passe le relais à Julien Montier [2].

L'entreprise est la propriété d'une holding qui appartient à 23 de ses employés [2].

L'entreprise a obtenu le label « Haute qualité environnementale » [1]. Elle est également « entreprise du patrimoine vivant », inscrite à l'inventaire des Métiers d'art rares.

Chiffre d'affaires

Son chiffre d'affaires est de 6,7 millions d'euros en 2021 (6,9 M€ en 2020, 9,3 M€ en 2019, 7,9 M€ en 2018, 5,7 M€ en 2016, 6,4 M€ en 2014, 6,2 M€ en 2013, 5,6 M€ en 2012, 3,9 M€ en 2011).

Effectifs

L'entreprise emploie 50 personnes en 2016 (47 en 2014, 48 en 2013, 2012 et 2011).

Administration

Adresse : Le Vaudôme
Route de Lessay
50200 Coutances
Tél. 02 33 76 60 60
Courriel : contact@aubert-labansat.com

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Philippe Legueltel, « Les Ateliers Aubert-Labansat, charpentiers au service du patrimoine », Les Échos, 8 septembre 2008 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 Dorian Le Jeune, « Aubert-Labansat, 130 ans au chevet du patrimoine », Ouest-France, 23 octobre 2023.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Un charpentier historique à l’œuvre », Les Échos, 12 décembre 2014 (lire en ligne).
  4. Site officiel (lire en ligne), consulté le 27 mai 2016.
  5. « Nuit du 15 octobre 1987 : le vent met l'Avranchin KO », Ouest-France, site internet, 23 septembre 2013 (lire en ligne).

Lien externe