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'''Antoine''' Philippe Thomas Joseph '''Baucheron de Boissoudy''', {{date naissance|12|10|1864|Cherbourg}} <ref name=EC>AD50, NMD Cherbourg, 1864 (5 Mi 665),  [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a0112880857683WOLrY/c9559b6e52 - Acte de naissance n° 710 - Page 185/248].</ref> et mort à Paris {{date décès|17|3|1926}}, est une personnalité militaire de la [[Manche]].
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== Biographie ==
== Biographie ==
Il est le fils de l'amiral Philippe Baucheron de Boissoudy ([[1830]]-[[1903]]).
Il est le fils de l'amiral Philippe Baucheron de Boissoudy ([[1830]]-[[1903]]).


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Il entre à l'École de Saint-Cyr en [[1883]] <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001. </ref>. Il en sort sous-lieutenant dans les chasseurs alpins et suit les cours de l’Ecole supérieure de guerre <ref name=dico />. Breveté d'état-major en [[1894]], capitaine en [[1895]], lieutenant-colonel en [[1912]], il est chef d’état-major du 21{{e}} corps depuis le [[13 janvier]] [[1914]] quand éclate la [[Première Guerre mondiale]].


Il est chef d’état-major du 21{{e}} corps depuis le [[13 janvier]] [[1914]] quand éclate la [[première Guerre mondiale]].
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Il commande d'abord la 43{{e}} division d'infanterie, se distinguant notamment devant Verdun avant d'être nommé au V{{e}} corps d'armée. Il prend part à la grande offensive de l'Aisne en 1918, enlève le massif de la Ville-au-Bois et fait trois mille prisonniers. Il prend ensuite le commandement de la VII{{e}} armée.


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La paix revenue, il se voit confier le commandement de la 10{{e}} région à Rennes et devient président de la commission d’études interarmes sur le harnachement <ref name=dico />
 
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Il est membre du Conseil supérieur de la guerre du [[30 janvier]] [[1920]] au [[5 décembre]] [[1924]], puis inspecteur général des écoles militaires.
Il est membre du Conseil supérieur de la guerre du [[30 janvier]] [[1920]] au [[5 décembre]] [[1924]], puis inspecteur général des écoles militaires.


Il est inhumé aux Invalides à Paris.
Il est inhumé aux Invalides à Paris, après une oraison du maréchal Pétain.


Il est le frère de [[Louis Baucheron de Boissoudy]] ([[1867]]-[[1944]]).
Il est le frère de [[Louis Baucheron de Boissoudy]] ([[1867]]-[[1944]]).


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Il est grand officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-18.
Il est grand officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-18 <ref>Notice L0137075, ''Base Leonore'', consulté le 12 mars 2023 [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/20942 ''(lire en ligne)'']</ref>.


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Le général Baucheron de Boissoudy.

Antoine Philippe Thomas Joseph Baucheron de Boissoudy, né à Cherbourg le 12 octobre 1864 [1] et mort à Paris le 16 mai 1926, est une personnalité militaire de la Manche.

Biographie

Il est le fils de l'amiral Philippe Baucheron de Boissoudy (1830-1903).

Il entre à l'École de Saint-Cyr en 1883 [2]. Il en sort sous-lieutenant dans les chasseurs alpins et suit les cours de l’Ecole supérieure de guerre [2]. Breveté d'état-major en 1894, capitaine en 1895, lieutenant-colonel en 1912, il est chef d’état-major du 21e corps depuis le 13 janvier 1914 quand éclate la Première Guerre mondiale.

Général de brigade le 25 novembre 1915, il prend une part active et brillante à la bataille de la Somme après laquelle il est promu général de division [2].

Il commande d'abord la 43e division d'infanterie, se distinguant notamment devant Verdun avant d'être nommé au Ve corps d'armée. Il prend part à la grande offensive de l'Aisne en 1918, enlève le massif de la Ville-au-Bois et fait trois mille prisonniers. Il prend ensuite le commandement de la VIIe armée.

Le 15 octobre 1918, il devient commandant de la VIe armée française de Belgique et après avoir franchi la Lys de vive force, bouscule l’ennemi jusqu’à l’Escaut, faisant plus de cinq mille prisonniers en quelques jours [2]. Après l'entrée à Bruxelles, il commande la IIe armée à Mulhouse.

La paix revenue, il se voit confier le commandement de la 10e région à Rennes et devient président de la commission d’études interarmes sur le harnachement [2]

Il est membre du Conseil supérieur de la guerre du 30 janvier 1920 au 5 décembre 1924, puis inspecteur général des écoles militaires.

Il est inhumé aux Invalides à Paris, après une oraison du maréchal Pétain.

Il est le frère de Louis Baucheron de Boissoudy (1867-1944).

Distinctions

Il est grand officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-18 [3].

Notes et références

  1. - Acte de naissance n° 710 - Page 185/248.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  3. Notice L0137075, Base Leonore, consulté le 12 mars 2023 (lire en ligne)