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Angèle et François Parigny

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Angèle, née Vaudouer le 23 octobre 1902 et décédée le 22 avril 1998 et François, né le 14 novembre 1891 et décédé le 17 novembre 1973, Parigny forment un couple remarquable de la Manche.

Justes parmi les nations

Fuyant la persécution nazie, durant l’hiver 1943, après un long voyage avec une accompagnatrice, Marion Deichman est confiée à la famille Parigny à Saint-Hilaire-du-Harcouët. François et Angèle Parigny sont propriétaires d’un bar-tabac au centre de la ville. Ils ont deux garçons, Michel âgé de 15 ans, Daniel âgé de 8 ans et une fille Claudine âgée de 12 ans. Marion est traitée comme une enfant de la famille.

Elle va avec Claudine dans une école catholique l’Immaculée Conception. Il y a beaucoup d’Allemands dans la région et une chambre est réquisitionnée pour un soldat allemand un certain temps. Par sécurité, Marion est baptisée et fait sa première communion.

Quelques jours avant le débarquement, les Parigny sont avertis par des tracts de bombardements alliés. François Parigny va se réfugier avec sa famille et Marion dans la ferme de son frère à une dizaine de kilomètres de Saint-Hilaire-du-Harcouet. Le 14 juin 1944, la ville est bombardée et détruite à 80 %. La maison des Parigny est détruite. A la fin de l’été, tous reviennent vivre dans des baraquements.

Le 23 juin 2015, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem décerne le titre de Justes parmi les Nations à François et Angèle Parigny.

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