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Fernand '''Anatole''' Saturnin '''Olivier''', {{date naissance|27|6|1836|Saint-Lô}}, {{date décès|9|7|1912|Avranches}} <ref name=leonore>Archives nationales, base de données Léonore (Légion d'honneur), ''Dossier de Fernand Anatole Saturnin Olivier'' [consulté le 19 janvier 2018] [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=PRENOMS&VALUE_98=%27Fernand%20Anatole%20Saturnin%27&DOM=All ''(lire en ligne)''].</ref>, est une personnalité militaire de la [[Manche]].
Fernand '''Anatole''' Saturnin '''Olivier''', {{date naissance|27|6|1836|Saint-Lô}} et {{date décès|9|7|1912|Avranches}} <ref name=leonore>Archives nationales, base de données Léonore (Légion d'honneur), ''Dossier de Fernand Anatole Saturnin Olivier'' [consulté le 19 janvier 2018] [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=PRENOMS&VALUE_98=%27Fernand%20Anatole%20Saturnin%27&DOM=All ''(lire en ligne)''].</ref>, est une personnalité militaire de la [[Manche]].


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* Médaille du Mexique
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== Voir aussi ==
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Version du 18 août 2019 à 15:33

Le général Olivier (vers 1910).

Fernand Anatole Saturnin Olivier, né à Saint-Lô le 27 juin 1836 et mort à Avranches le 9 juillet 1912 [1], est une personnalité militaire de la Manche.

Son prénom usuel est Anatole (plusieurs documents de 1889 et 1898 portent sa signature « a. olivier »)[1].

Biographie

Fils de Constantin Olivier (lieutenant de gendarmerie à Saint-Lô en 1836) et de Marie Clotilde Patard de la Mélinière [1].

Il est le neveu d'Anatole Olivier, maire d'Avranches [2].

Après ses études à l'École impériale spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion Prince Impérial (1855-1857) [3], il est affecté comme sous-lieutenant au 81e Régiment d'infanterie de ligne [1].

C'est avec ce régiment qu'il participe à la campagne d'Afrique (de 1859 à 1862), puis à la campagne du Mexique (de 1862 à 1866), étant nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1863, à l'âge de 26 ans, lors du siège de Puebla (Mexique) [4]. Promu lieutenant en 1864, il est blessé au combat en mars 1865, à Tlapacoyan (Mexique), d'un coup de feu à la cuisse gauche [1].

Le 10 février 1868, alors domicilié à Dinan (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor), il épouse Marie Esther Boullé [1].

Promu capitaine en 1868, il participe à la guerre franco-allemande à partir du 19 juillet 1870. Il est fait prisonnier en participant aux combats de Metz [2] le 29 octobre 1870, puis il reste en captivité jusqu'à sa libération le 20 mars 1871 [1].

Il rejoint alors la Gendarmerie nationale. Capitaine dans la 2e Légion de la Garde républicaine de 1871 à 1873, puis dans la Compagnie de gendarmerie du Morbihan jusqu'en 1880, il est promu chef d'escadron et occupe différents postes dans les Compagnies de Haute-Marne, de Loire-Inférieure et des Deux-Sèvres, avant d'être nommé lieutenant-colonel chef de Légion de la Compagnie de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle en 1887 [1]. Il commande la Légion de la Garde républicaine à Paris de 1888 à 1890 [2]. Promu colonel de gendarmerie en 1890, il commande la 10e région à Rennes (Ille-et-Vilaine) en 1894 [5].

Il est promu général de brigade en 1895 et termine sa carrière comme inspecteur général de la gendarmerie [2].

Atteint par la limite d'âge, il se fixe à Avranches, berceau de sa famille, où il repose dans le caveau familial [2].

Discours de l'Assemblée générale des vétérans de la section d'Avranches [4]

À la fin des années 1900, le Général Olivier prononce un éloquent discours lors de l'Assemblée générale des vétérans de la section d'Avranches, en face du monument du Souvenir français :

« En venant chaque année déposer une palme au pied de ce monument érigé en l'honneur des soldats morts pour la patrie, les Vétérans des armées de terre et de mer prouvent qu'ils ont gravée dans le cœur, la devise inscrite sur leur drapeau : « Oublier ! Jamais ! ».
Non, ils n'ont rien oublié ni des grandeurs ni des tristesses du passé et, dominant de bien haut les passions politiques et les funestes doctrines des antipatriotes, ils savent que la France aura encore besoin un jour du dévouement de tous ses enfants.
Il ne suffit pas, en effet, d'être pacifiste à outrance et de chanter l' « Internationale » pour garantir la paix et, suivant le vieil adage, le seul moyen d'éviter la guerre est, pour un peuple, d'y être toujours préparé. Envisageons froidement notre situation : l'Allemagne ne nous a pas caché ses intentions de renouveler sa curée de 1871, et elle n'attend qu'une occasion favorable. Plus que jamais, la force prime le droit, et ce n'est pas par de vaines protestations, mais par la force des armes, que nous repousserons son attaque. Or, la force ne réside pas seulement dans la puissance des armements, mais aussi dans la vaillance des soldats, cette vaillance française dont nous ont donné un si bel exemple les nobles victimes du devoir dont nous glorifions aujourd'hui la mémoire. »

Distinctions [1]

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Archives nationales, base de données Léonore (Légion d'honneur), Dossier de Fernand Anatole Saturnin Olivier [consulté le 19 janvier 2018] (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 A. Osmont, En flânant dans les rues d'une petite ville, Impr. Oberthur, 1948.
  3. Général de brigade (2s) Jean Boÿ, Historique de la 40e promotion de l’École impériale spéciale militaire de Saint-Cyr (1855-1857), promotion du Prince Impérial, 20 avril 2011 [consulté le 19 janvier 2018] (lire en ligne)
  4. 4,0 et 4,1 Dictionnaire biographique illustré du Calvados et de la Manche, Paris, Librairie E. Flammarion, R. Wagner, Éditeur, 2e édition, S.d. [ca 1910].
  5. Dictionnaire biographique des notabilités de la Manche, Paris, Henri Jouve, Imprimeur-Éditeur, 1894.

Voir aussi