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Charles '''Albert''' François '''Chevalier'''  {{date naissance|4|10|1874|Coutances}} et mort à Paris {{date décès|10|octobre|1940|}} est une personnalité politique de la [[Manche]], avocat de profession, administrateur de sociétés<ref name = leonore>Dossier LH/521/23, base Leonore [http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH040/PG/FRDAFAN83_OL0521023v012.htm ''(lire en ligne)'']</ref>.
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==Biographie==
==Biographie==

Version du 9 juin 2019 à 09:34

Charles Albert François Chevalier, né à Coutances le 4 octobre 1874 [1] et mort à Paris le 10 octobre 1940 est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession, administrateur de sociétés[2].

Biographie

Il est le fils de Charles Chevalier, avocat domicilié rue Daniel à Coutances et de Marie Eugénie Paumier son épouse[3].

Il accomplit son service militaire au 161e régiment d'infanterie du 13 novembre au 25 septembre 1894[2].

Avocat à la cour d'appel de Paris en 1898, il est nommé secrétaire de la conférence du barreau de Paris en 1901[2].

Il travaille ensuite dans divers ministères : sous-chef du cabinet du ministre des colonies en 1910, chef adjoint du sous-secrétariat d'État à l'intérieur en 1911. En 1911, au cabinet du ministère du travail et de la Prévoyance, il est chargé d'une mission spéciale concernant la loi sur les retraites ouvrières et paysannes[2]. En 1914, il est nommé chef du cabinet du ministère des Travaux publics[2].

Pendant la Première Guerre mondiale, il est rappelé le 4 novembre 1914 au 80e régiment territorial d'infanterie. Passé au 209e régiment territorial d'infanterie, il gravit rapidement les échelons (caporal, sergent et sous-lieutenant à titre temporaire en 1915) et son « attitude énergique face à l'ennemi » lui vaut d'être cité à l'ordre de son régiment[2]. Il est affecté comme substitut auprès du Conseil de guerre de la division marocaine en mai 1916 et nommé sous-lieutenant à titre définitif en juillet 1917, puis affecté comme substitut auprès du 2e conseil de guerre de Paris en octobre et nommé lieutenant en novembre de la même année[2].

En 1919, il est démobilisé le 24 janvier et, « devant exercer dans l'industrie des fonctions incompatibles avec sa profession  », il démissionne du barreau[2].

En 1925, comme il n'est ni exploitant, ni propriétaire foncier, ni même encore membre de la SNEA, sa nomination comme représentant des associations agricoles au conseil supérieur des chemins de fer soulève une vive réprobation du Syndicat des agriculteurs de la Manche, et le président du syndicat agricole de la région de Paris introduit un recours au conseil d'État[4].

Distinctions

  • Officier (en 1919), puis chevalier (en 1927) de la Légion d'honneur[2].
  • Croix de guerre

Mandats

  • Conseiller municipal de La Haye-Pesnel à partir de 1912
  • Conseiller d'arrondissement du canton de La Haye-Pesnel de 1914 à 1918
  • Conseiller général du même canton de 1919 à 1925
  • Maire de la Haye-Pesnel en 1929-1930
  • Président du comice agricole
  • Président de la société des courses
  • Président des anciens combattants à partir de 1912

Notes et références

  1. AD50, NMD Coutances, 1872 - 1874 (5 Mi 1752), page 136/148 Acte de naissance n° 96 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 Dossier LH/521/23, base Leonore (lire en ligne)
  3. Acte de naissance n°96, Archives départementales de la Manche (lire en ligne)
  4. « M. Chevalier et les agriculteurs », L'Ouest-Éclair, 11 février 1925 (lire en ligne)