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Agon-Coutainville

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Agon-Coutainville (prononcer [agɔ̃kutɛ̃vil] ) est une commune du département de la Manche.

Le nom primitif de cette localité est Agon, auquel fut accolé l'élément Coutainville en 1965, du nom d'une station balnéaire, pour des raisons principalement touristiques (voir Toponymie ci-dessous).

Blason de la commune d'Agon-Coutainville Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 2' 37.07" N, 1° 34' 37.47" W (OSM)
Arrondissement Coutances
Chargement de la carte...
Canton Agon-Coutainville (bureau centralisateur)
Ancien canton Saint-Malo-de-la-Lande
Intercommunalité CC Coutances Mer et Bocage
Gentilé Agonais-Coutainvillais(es)
Population 2 941 hab. (2021)
Superficie 12,35 km²
Densité 238 hab./km2
Altitude 0 m (mini) - 49 m (maxi)
Code postal 50230
N° INSEE 50003
Maire Christian Dutertre
Communes limitrophes d'Agon-Coutainville
Mer de la Manche Blainville-sur-Mer Saint-Malo-de-la-Lande
Mer de la Manche Agon-Coutainville Tourville-sur-Sienne
Mer de la Manche Mer de la Manche Mer de la Manche
(estuaire de la Sienne)


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

  • curtem supra mare que dicitur Agons [1] 1026/1027 [2].
  • vill[a] que dicitur Agon 1056/1066 [3].
  • ecclesia de Agon 1146 [4].
  • ecclesi[a] Sancti Ebrulphi de Agone 1332 [5].
  • Agon 1351/1352 [6].
  • prebenda de Agon 1412 [7].
  • prebendam d'Agon ~1480 [8].
  • Agon 1635 [9].
  • Aazon [sic] 1612/1636 [10].
  • Aagon 1677 [11].
  • Agon 1693 [12], 1694 [13].
  • Aagon 1713 [14].
  • Agon 1716 [15], 1719 [16].
  • Aagon 1735 [17].
  • Agon 1753 [18], 1758 [19], 1753/1785 [20], 1793 [21], 1801 [22], 1829 [23], 1854 [24], 1903 [25], 1954 [26], 1962 [27].
  • Agon-Coutainville 1965 [28], 1978 [29].
  • Agon Coutainville 1978, 1993 [30].

Étymologie

François de Beaurepaire [28] a rapproché ce nom du terme bas-latin d'époque mérovingienne agaunum « pierre », forme évoluée du gaulois °acaunon, de même sens [31]. Cette étymologie a été reprise par René Lepelley [32], qui donne à ce mot le sens de « pointe » ou « butte », jamais attesté selon nos connaissances actuelles [33].

Quel que soit le sens que l'on veuille donner à cet étymon, l'explication se heurte à un fait qui semble avoir été curieusement négligé ou éludé : l'évolution phonétique °acaunon > Agon est théoriquement impossible : le son [k] dans cette position aboutit à [j] (le son noté par y dans payer < latin pacare « apaiser »), ou disparaît complètement si la diphtongue [au] évolue assez rapidement en [o]. Justifier le maintien de [k] (sous sa forme sonorisée [g]) dans ce mot oblige d'invoquer toutes sortes d'influences analogiques ad hoc, qui affaiblissent d'autant l'explication.

Une autre hypothèse, initialement formulée par Pierre-Henri Billy [34], semble un peu plus forte : la fixation toponymique du nom de personne scandinave (ancien norois) Hákun ou Hákon, ignoré par Adigard des Gautries [35], mais très bien documenté dans les pays scandinaves (en particulier la Norvège) [36], et également bien attesté en Angleterre : cf. par exemple les formes anglo-scandinaves Hacun, Hacon en 1066 dans le Domesday Book; Hacon de Crokestun vers 1160 dans le Lincolnshire, ou plus tardivement Robert Hacun en 1221 dans le Shropshire [37].

On peut objecter à cette dernière hypothèse que le nom scandinave comporte systématiquement un [k] interne qui, présente dans un nom importé en France au 10e siècle, n'a aucune raison de se sonoriser en [g] (cette évolution s'est terminée cinq siècles auparavant !). Peut-être faudrait-il alors en revenir à l'explication d'Ernest Nègre [38], qui rend tout simplement compte d'Agon par le nom d'homme d'origine germanique Ago [39] (radical Agon-), qui représente l'hypocoristique des noms germaniques dont le premier élément est Ag- (du germanique commun °agiō « fil de l'épée »; cf. anglais edge « bord ») [40], à moins qu'il ne se rattache à °agan « craindre ». Dans ce dernier cas, il faudrait nécessairement postuler une fixation de ce nom postérieure au 5e siècle, ce qui reste parfaitement possible.

En 1965, on a accolé au nom d'Agon celui du village de Coutainville, étant donné la fréquentation de cette station balnéaire mieux connue par certains vacanciers que le nom de la commune elle-même.

Géographie

La commune est bordée à l'ouest par la mer, au nord par le ruisseau Ruet Ganne, au sud par le Havre de Regnéville et à l'est par le ruisseau de Vallière et la rivière la Siame.
Coutainville est une station balnéaire située dans le département de la Manche en face de Jersey.

Histoire

Moyen Âge : le roi Richard Cœur de Lion aurait embarqué dans le hameau de Coutainville pour son départ en croisade. De même, Jacques II (d'Angleterre) y serait passé lors de son exil (d'où le nom de la rue du roi Jacques, près du centre).

1914-1918 : Coutainville accueille l'Hôpital bénévole Bellevue destiné à recevoir des soldats français en convalescence. La commune va perdre 77 de ses enfants pendant le conflit.

1940 : le village est occupé par une garnison composée d'Allemands, remplacés fin 1941 par 30 Géorgiens des Osttruppen.

Un GMC de la 2e DB embarque les premiers engagés d'Agon-Coutainville et environ pour leurs classes accélérées

1944 : en juin, un avion britannique en mauvaise posture lâche ses deux bombes sur le centre de Coutainville, faisant trois morts. La libération de la ville a lieu le 28 juillet, avec l'arrivée des Américains du 86th Cavalry Squadron. Deux Géorgiens sont tués par la résistance guidant les libérateurs.

Agon Coutaiville donne 32 de ses habitants à la 2e DB du général Leclerc.

Liste des 43 engagés à Agon-Coutainville le 4 août 1944 : Lucien Avril – 40 RANA ; Léon Bernard – 40 RANA ; Guy Berthenet – NCb ; Eugène Bosquet – RMT Mort pour la France le 18 août 1944 ; Léon Bosquet – 40 RANA ; Pierre Brochard – 1/3 RAC ; Roger Brochard – 13 BM ; Raymond Casrouge – 40 RANA ; Louis Chanteclerc Louis – NC ; Albert Charbonneau – 40 RANA ; André Chapon – 40 RANA ; Jean Deschamps – RMT ; Adolphe de Saint-Denis – NC ; Michel Dhont – 40 RANA ; François Dvokak – 40 RANA ; Serge Forest – NC ; Fernand Gosselin – RBFM ; Vincent Garcia, père – NC ; Vincent Garcia, fils – 40 RANA ; Michel Garcia – 3 RAC ; Charles Girard – 40 RANA ; Pierre Guillemette – NC ; Robert Guillot – 40 RANA ; Armand Johier – 40 RANA Mort pour la France le 14 août 1944 ; Bernard Lamy – 40 RANA ; Bernard Lecaplain – 40 RANA ; Marcel Lechanteur – 12 RCA ; Louis Legardinier – 40 RANA ; André Lemonnier – 397 CCR ; Yves Lequoy – RBFM ; Albert Lehenard – NC ; Gustave Lhotellier – NC ; Roger Macé – NC ; Roger Marceaux – NC ; Henri Mony – 40 RANA ; Raymond Nicolay – 40 RANA ; Paul Nicolay – NC ; Pierre Piquet – RBFM ; Camille Rigot – NC ; Julien Rigot – 13 BM ; Georges Rigot – NC ; Jean Senoville – RBFM ; André Thomasse – 40 RANA)

En 2015, suite à un nouveau découpage territorial de la Manche entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, le canton d'Agon-Coutainville est créé. Il est formé de communes des anciens cantons de Saint-Malo-de-la-Lande (6 communes), de Lessay (2 communes), de Carentan (2 communes), de Périers (9 communes) et de Saint-Sauveur-Lendelin (9 communes). Avec ce redécoupage administratif, le territoire du canton s'affranchit des limites d'arrondissements, avec 26 communes incluses dans l'arrondissement de Coutances et 2 dans l'arrondissement de Saint-Lô. Le bureau centralisateur est situé à Agon-Coutainville.

Héraldique

Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux trois léopards d'or rangés en barre, au deuxième coupé ondé au I d'azur plain au II burelé ondé d'argent et d'azur de douze pièces, à la voile latine aussi d'argent, brochant, accompagné de deux mouettes en chevron renversé du même rangé en bandes en chef à senestre, au troisième de sinople à la tête de cheval contournée, senestrée d'un club de golf en barre soutenu d'une balle et surmontée d'une raquette de tennis soutenue en bande d'une balle à dextre, le tout d'argent.

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants, ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[41]. En 2021, la commune comptait 2 941 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 5561 3991 6321 4461 5061 4621 5611 5331 5301 465
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 6051 6021 6001 5701 5951 5971 5901 6141 6441 664
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 7171 4691 5031 7951 7543 6292 5512 3412 2802 349
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
2 3212 5102 7232 8042 7982 8202 8262 8342 8422 782
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
2 7992 7982 7962 7952 7912 7902 7962 8692 941-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [42] et INSEE [43]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1791 Denis Lehuby
1791-1794 Gilles Duperron
1794-....... Louis Tanqueray
.......-....... Denis Gervaise (1799)
1800-1815 Benjamin Tanqueray
1815-1817 François Lebrun décédé en exercice le 16 juin 1817
1817-1824 Hervé Le Rosty (1823)
1825-1840 Charles Georges Tanqueray
1840-1848 Guillaume Marie Lelièvre
1848-1865 Jean Lemare
1865-1888 Pierre Potier
1888-1905 Alexis Lemoine
1905-1910 .......
1910-1931 .......
1931-1942 .......
1942-1944 .......
1944-1975 Louis Périer Conseiller général
1975-1981 A. Boissel Dombreval
1981-1990 Pierre Charton
1990-1995 Georges Quétier ostréiculteur
1995-2001 Michel Desbiens DVD directeur d'hôpital
2001-2014 Max Avenel DVD
2014-actuel Christian Dutertre SE agent d'assurance en retraite
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à nos jours : 601 communes - Dictionnaire incontournable de notre patrimoine .
(....) : en exercice cette année-là.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 9 h - 12 h 15 13 h 45 - 16 h 45
La mairie.
La mairie.

Adresse : 2, avenue Louis Périer - BP 90062
50230 Agon-Coutainville

Tél. 02 33 47 07 56
Fax : 02 33 47 90 85
Courriel : Pas d'adresse mel
Site internet : Officiel
Commentaire : Formulaire de contact sur le site web.
Source : (27 février 2012)

Mardi 9 h - 12 h 15 13 h 45 - 16 h 45
Mercredi 9 h - 12 h 15 13 h 45 - 16 h 45
Jeudi 9 h - 12 h 15 13 h 45 - 16 h 45
Vendredi 9 h - 12 h 15 13 h 45 - 16 h 45
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Évroult.
  • Patrons (présentation) : alternativement, sept chanoines de Coutances (de Saint-Samson-de-Bonfossé; des Viviers à La Mancellière; de la Foulerie; du Val à Quibou; du Bosc-Héron; des Vautiers à Quibou; et de Vire, Calvados), et le prieur de Saint-Lô de Rouen.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Bâtiments religieux
Résidences
  • Château d'Agon (17e/18e s.).
  • Manoir de Coutainville (15e/16e) : ancienne maison forte en granit. Inscrit aux Monuments historiques le 24 juin 1937. L'amiral de Tourville y a vécu.
  • Nombreux petits châteaux notoires, tels que ceux de La Noë-Chesnaie, Les Pins, La Flague, La Valette.
Phare de la Pointe d'Agon.
Monument commémoratif à Fernand Lechanteur, et le phare d'Agon au loin
Flamme postale, 1985.
Moulins

En 1837, on recense cinq moulins à grains à Agon [44] :

Moulins à eau :

Moulins à vent :

  • Le moulin des Forges
  • Le moulin de Vallière
Bâtiments divers
Monuments commémoratifs
Sites naturels
Autres

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autres

  • Laure Leprieur, créatrice de questions pour le jeu « Les Grosses Têtes » sur RTL ; aujourd'hui décédée
  • Dominique Hutin, journaliste et œnologue, résident

Économie

Transports

Liaisons routières

Ligne Manéo
  • Ligne 53 : Ligne estivale de la Côte des Isles au Coutançais (juillet-août)

Médias

Anciens titres de presse

Journaux disparus, localisés à Agon-Coutainville[45] :

Éducation

Il existe deux établissements scolaires[46] :

  • Groupe scolaire du Méquet (école maternelle et primaire publique), rue Fernand-Lechanteur (183 élèves)
  • Collège Les Embruns (aussi appelé La Taupaine), rue de la Mare-à-Jorre

Culture

Jumelage

Sports

Bibliographie

par ordre chronologique de parution
Livres
  • Louise Lenoir-Pépin : Une commune côtière : Agon, Manche, monographie géographique, imprimerie Granvillaise, Granville,1945, 256 pages.
  • Philippe Debon, Coutainville-Plage, Impr. Bellée, Coutances, 1997
  • Élie Guénée, Coutainville, genèse de la plage, éd. Manche-Tourisme, 1999
  • Jean-Pierre Denis, Agon-Coutainville, éd. Sutton, 2009
Articles
  • G. Chatel, « Essai d'interprétation des processus d'érosion littorale dans la région de Coutainville », Comité central d'océanographie et d'études de la côte, 10e année, n° 7, juillet-août 1958
  • « Le cadran solaire de Le Verrier à Agon », Revue du département de la Manche, n° 35, 1967
  • Fernand Lechanteur, « Agon à travers les siècles », Revue du département de la Manche, n° 87, 1980
  • Fernand Lechanteur, « Les deux ports et les deux forts d'Agon-Coutanville », Revue du département de la Manche, n° 87, 1980
  • Guy de Saint-Denis, « En 1929, une expédition agonaise aux Minquiers », Revue du département de la Manche, n° 198, 2007

Notes et références

  1. « Le domaine rural sur la mer qui est appelé Agons ».
  2. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 182, § 58.
  3. Ibid., p. 405, § 214.
  4. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 510, § 348.
  5. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 360F.
  6. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 365F.
  7. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 160D.
  8. Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 163D.
  9. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  10. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  11. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  12. Greenville Collins, Chart of the channell, Manche, 1693 [BNF, Collection d'Anville, cote 00757].
  13. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
  14. 14,0 et 14,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  15. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  16. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  17. 17,0 et 17,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 58a.
  18. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particuliere des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'a Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BN]
  19. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  20. Carte de Cassini.
  21. Site Cassini.
  22. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  23. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Coutances, p. 144.
  24. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  25. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  26. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  27. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  28. 28,0 et 28,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 65.
  29. Carte IGN au 1/100.000.
  30. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  31. Jean Degavre, Lexique gaulois, Mémoires de la société belge d’études celtiques n° 10, Bruxelles, 1998, p. 22; Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 26-27.
  32. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 45a s.v. Acon.
  33. Cette interprétation résulte sans doute d'un amalgame rapide entre le sens de la racine indo-européenne °ak- « pointu, coupant » sur laquelle repose le mot gaulois °acaunon, et ce mot lui-même, uniquement attesté au sens de « pierre ».
  34. Pierre-Henri Billy, compte-rendu de l'ouvrage de Dominique Fournier, Les Noms de lieux du Pays d'Auge. I. Éléments pré-latins (gaulois ou transmis par le gaulois), Lisieux, éd. Société historique de Lisieux, 2004, in Nouvelle Revue d'Onomastique n° 43-44, 2004, p. 266.
  35. Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 à 1066, Lund, 1954.
  36. Ancien danois Hakun, ancien suédois Hakon, Hakan, ancien norois de l'ouest Hákon. Le premier élément Há- a trois origines possibles et indifférenciables : a) germanique commun °hanha, d'où le scandinave commun °hanhista « cheval », cf. ancien islandais hestr; b) scandinave commun °hauha « haut », cf. ancien islandais hár; c) scandinave commun °haþu, cf. ancien islandais höð « bataille ». Le second élément peut représente -konr, « fils, descendant », ou -kyn, apparenté à l'ancien norois kyn, « race, famille ». Ce nom est rare en Islande, mais très commun en Norvège après l'an mil; il est courant dans les sources danoises et suédoises, ainsi que les inscriptions runiques. Cf. Geirr Bassi Haraldsson, The Old Norse Name, Studia Marklandica I., Olney, 1977, p. 11, s.v. Hákon; Gillian Fellows-Jensen, Scandinavian Personal Names in Lincolnshire and Yorkshire, Copenhagen, Akademisk Forlag, 1968, p. 124-126 et 344 s.v. Hákon et Há-; Lena Peterson, Nordiskt runnamnslexikon (dictionnaire de noms relevés sur les inscriptions runiques), Språk- och folkminnes-institutet, s.v. Hákon et Há-.
  37. P. H. Reany & R. M. Wilson, A dictionary of English Surnames, Oxford University Press, Oxford, 3rd ed., 1995, p. 210b; les auteurs y traduisent un peu rapidement le nom par « haute race », ce qui n'est qu'une hypothèse parmi d'autres.
  38. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 825 § 14272.
  39. Marie-Thérèse Morlet, les Noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. 1 (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 22b.
  40. Ce mot repose sur la racine indo-européenne °ak- « pointu, coupant » déjà mentionnée.
  41. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  42. Population avant le recensement de 1962
  43. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  44. Annuaire de la Manche (1837), Statistique de l'arrondissement de Coutances, p. 22.
  45. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers Du Temps, 1998. ISBN 2911855132
  46. [=50 Annuaire de l'Education nationale], education.gouv.fr.
  47. tendanceouest.com (Lire en ligne)
  48. [1]