« Étienne Fauvel » : différence entre les versions
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Étienne Fauvel est l’une des plus grandes figures de la cite épiscopale mais aussi de la Manche du XX{{e}} siècle, à la fois par sa profession, ses idéaux politiques et ses engagements envers la famille. | Étienne Fauvel est l’une des plus grandes figures de la cite épiscopale mais aussi de la Manche du XX{{e}} siècle, à la fois par sa profession, ses idéaux politiques et ses engagements envers la famille. | ||
Après de solides études à l’École Germain et au [[Lycée Charles-François-Lebrun|lycée de Coutances]], il suit ses études de médecine à Caen puis Paris et vient s’établir à Coutances en [[1928]] avec son père. | Après de solides études à l’École Germain et au [[Lycée Charles-François-Lebrun|lycée de Coutances]], il suit ses études de médecine à Caen puis Paris et vient s’établir à Coutances en [[1928]] avec son père. | ||
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Placé en troisième position sur la liste, il est ensuite victime de l’essoufflement de son parti et n’est pas réélu en [[Élections législatives de 1951 dans la Manche|1951]] ni en [[Élections législatives de 1956 dans la Manche|1956]]. Avec le scrutin d’arrondissement des [[Élections législatives de 1958 dans la Manche|élections législatives de 1958]], il n'est battu que d’extrême justesse à Coutances par [[Édouard Lebas]] (500 voix sur {{formatnum:42000}} exprimées). Sa bannière politique sera toujours celle de la même famille, la démocratie chrétienne. | |||
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Version du 13 juillet 2020 à 10:07
Étienne Fauvel, né à Coutances le 17 octobre 1899 et mort dans la même commune le 2 octobre 1965 [1], est un homme politique de la Manche, médecin de profession.
Médecine, politique, sport et famille[2]
Étienne Fauvel est l’une des plus grandes figures de la cite épiscopale mais aussi de la Manche du XXe siècle, à la fois par sa profession, ses idéaux politiques et ses engagements envers la famille.
Après de solides études à l’École Germain et au lycée de Coutances, il suit ses études de médecine à Caen puis Paris et vient s’établir à Coutances en 1928 avec son père.
Il est le médecin de famille, « le bon docteur Fauvel » de nombreux Coutançais et occupe à partir de 1930 un poste à l’hôpital dont il est le médecin-chef de 1952 jusqu’à sa retraite. En 1944, il est remarqué pour son dévouement dans les terribles bombardements que subit la ville.
Sur le plan politique, très vite, il exerce des fonctions locales : conseiller municipal dès 1929, conseiller d’arrondissement puis conseiller général depuis 1945, réélu en 1946.
En 1945 il est député MRP de la Manche, réélu en 1946. Placé en troisième position sur la liste, il est ensuite victime de l’essoufflement de son parti et n’est pas réélu en 1951 ni en 1956. Avec le scrutin d’arrondissement des élections législatives de 1958, il n'est battu que d’extrême justesse à Coutances par Édouard Lebas (500 voix sur 42 000 exprimées). Sa bannière politique sera toujours celle de la même famille, la démocratie chrétienne.
Mais à propos de famille, c’est dans ce domaine qu’il s’investit le plus puisqu’il est en 1945 le président-fondateur, jusqu’en 1959, de l’Union départementale des associations familiales de la Manche (UDAF) alors installée au 24 rue Quesnel-Morinière à Coutances et actuellement rue Léon-Jouhaux à Saint-Lô. Déjà militant dans les associations familiales dans les années 1930, il est, avec son caractère à la fois ferme et bon, l’homme de la situation pour rassembler les différentes associations locales du département. L’UDAF de la Manche est maintenant l’une des associations les mieux structurées.
Il apporte aussi son concours au sport local et départemental en devenant notamment président de la Manche de la Fédération sportive de France et est l’un des médecins à appuyer l’obligation du certificat médical pour la pratique de la compétition.
Notes et références
- ↑ AD50, NMD Coutances, 1899 (5 Mi 1882) page 34/43 Acte de naissance n° 89 (lire en ligne).
- ↑ Sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.