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Église Saint-Pierre du Mesnil-Thébault (Isigny-le-Buat)

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Église du Mesnil-Thébault.

L'église Saint-Pierre du Mesnil-Thébault est un édifice catholique de la Manche situé à Isigny-le-Buat.

Sous le vocable de saint Pierre, elle relève de la paroisse Saint-Martin centrée à Isigny-le-Buat.

Histoire

Avant 1910.

Au 14e siècle, la cure du Mesnil-Thébault était à la présentation de l'abbaye de Moutons[1].

L'église, est reconstruite en 1742[1].

Pendant la Révolution elle est privée de ses ornements mais non dévastée et simplement fermée [2]. Devenue masure menaçant ruine, elle est rouverte au culte en 1803 avec le curé Charles-Nicolas Le Ricollais qui entame sa réfection[2].

En 1882, le conseil municipal ouvre une souscription pour une réfection totale, réfection vite indispensable car la foudre s'abat sur le clocher en bois l'année suivante[2].

En 1885, le curé Victor Moisseron, soutenu par la municipalité d'Albert Guérin et le mécénat d'Alfred Letourneur-Dubreuil prend les choses en main[2]. La première pierre est posée le 20 juillet ; l'ancienne église est démolie en 1887 et, le 4 mai 1890, l'évêque Abel-Anastase Germain vient bénir le nouvel édifice aux dimensions imposantes[2].

Le 9 février 1906, le percepteur Pouillard, d'Isigny, se présente à la porte de l'église pour procéder à l'inventaire demandé par la loi de séparation des Églises et de l'État ; le curé présent en surplis et étole, entouré d'une soixantaine de paroissiens, laisse donner un coup de hache à la porte avant d'en remettre les clefs, pour bien faire établir la violence qui était faite à l'édifice[2].

En 1910, une importante mission précède l'érection de la flèche[2].

En 1990 une grande fête célèbre le centenaire de la construction de l'église[2].

Mobilier

Un des autel est rapporté de l'abbaye de Montmorel[1], l'autel de la Vierge fut acheté à Paris[2].

Les boiseries du chœur sont l'œuvre du curé Victor Moisseron, habile menuisier-ébéniste[2].

Gérard Cochet restaura le tableau offert en 1800 par le dernier seigneur du lieu, un d'Auteville[2].

Le chemin de croix en galvanoplastie est l'œuvre de Charles Guérin, érudit local[2].

L'église possède cinq verrières de provenances différentes.

La verrière représentant la Pêche miraculeuse, datée de 1889 provient de l'atelier du peintre verrier Léon Daumont-Tournel[3].
Celles de saint Roch et de l'Apparition du Sacré-Coeur à la bienheureuse Marie Alacoque proviennent de l'atelier Duhamel-Marette[3].
Les vitraux représentant saint Michel et saint Pierre sont l’œuvre des associés Bazin et Latteux[3].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Hippolyte Sauvage, « Canton d'Isigny-les-Bois : Le Mesnil-Thébault », Revue historique, archéologique et monumentale de l'arrondissement de Mortain, tome 2, impr. d'Élie fils, Saint-Lô, 1882, p. 58.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Blog de Georges Dodeman, « Histoire Isigny-le-Buat, Le Mesnil-Thébault ».
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Notice n°IM50002402 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.

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