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Église Saint-Ouen (Le Petit-Celland)

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L'église du Petit-Celland

L'église Saint-Ouen est un édifice catholique de la Manche, situé au Petit-Celland.

Dédiée à saint Ouen, elle relève pour le culte, de la paroisse Saint-Martin centrée à Brécey.

Histoire

En 1845, dans son Avranchin monumental et historique, Édouard Le Héricher écrit :

« L'église a la forme d'une croix grecque, car les transepts sont placés presque au milieu. Cet édifice, qui n'a que le caractère terne du XVIIIe siècle, refait en 1762, a succédé à un plus ancien, complètement disparu. Les seules choses antérieures à cette reconstruction qui se voient encore, sont la tour de 1609 et une pierre tombale de 1700. La tour est une masse courte, carrée, surmontée d'un faîte en bâtière. Bâtie sur le plan de la nef, elle communique avec elle par un arc qui a été en partie bouché. L'intérieur présente un objet curieux : un bloc énorme mal arrondi repose sur trois pierres brutes en forme de pilier : vous croyez voir un dolmen, c'est le baptistère. »[1]

Sauf si la nef a été rallongée depuis 1845, Le Héricher se trompe : le plan est en croix latine, en tous cas actuellement.

« En 1648, cette église , dont l'évêque d'Avranches était le patron, rendait 300 liv. »[1]

Jean-Baptiste de La Huppe de Larturière finance la construction des chapelles de la Vierge et de saint Gerbold, obtenant à ce titre un droit de sépulture et un banc. Ce privilège, supprimé à la Révolution, est restauré au profit de son petit-fils, Jean-Jacques de La Huppe de Larturière[2].

Le clocher en bâtière est remplacé en 1901 par une flèche de 13 mètres de haut[3].

Mobilier

Choeur et transept.

Un vitrail représentant un Christ crucifié, des soldats morts et des ruines porte la liste de tous les soldats du Petit-Celland, morts pour la France dans la Première Guerre mondiale [4].

En 1949, les anciens prisonniers et les anciens combattants offrent une verrière réalisée par Gabriel Loire et représentant Jeanne d'Arc entourée de deux soldats de la Seconde Guerre mondiale[5].

L'église abrite deux statues de saint Gerbold  : l'une (du 16e siècle), contenant des ossements considérés comme des reliques de cet évêque de Bayeux au VIIe siècle que certains disent né à la Berrière au Petit-Celland [3], l'autre plus récente et plus grande [6].

La toile nommé La Remise des clefs à Saint-Pierre, datée de 1857 est restaurée en 2022 par Pauline Ruiz, restauratrice d’art [7].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Édouard Le Héricher, « Commune du Petit-Celland », Avranchin monumental et historique, vol.2, imprim. Tostain, Avranches,1845, p.307-313
  2. Alain Landurant, Bellavidès : Le Chouan de l'Avranchin, coll. Une mémoire, Cheminements, 2006.
  3. 3,0 et 3,1 René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, éd. Eurocibles, 2014, p. 350.
  4. « Notice n°IM50002544 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  5. « Notice n°IM50002545 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  6. Hippolyte Gancel, A l'aube de l'an 2000, les saints qui guérissent en Normandie, éd. Ouest-France, 1998, p. 41.
  7. « La toile restaurée retrouve sa place dans l'église du Petit-Celland », La Gazette de la Manche, site internet, 29 mai 2022.

Liens internes

Lien externe