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Église Saint-Ouen (Carquebut)

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L'église de Carquebut.

L'église Saint-Ouen de Carquebut est un édifice catholique de la Manche, dans la commune de Sainte-Mère-Église.

Dédiée à saint Ouen, elle relève, pour le culte, de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix centrée à Sainte-Mère-Église.

Histoire

L'édifice est un bâtiment gothique, de grande taille, construit en moellons de calcaire.

L'ensemble est composé d'une grande nef et d'un grand chœur datés de la fin du 13e ou du début du 14e siècle, et de trois chapelles latérales du 15e siècle [1]

La flèche du clocher du 15e siècle [1] est maçonnée passant du carré de la tour à une base octogonale.

Le toit à longs pans, avec pignon découvert, est couvert d'ardoises [1].

Elle était sous le patronage de la Sainte chapelle de Paris [1].

Le logis du sacristain est situé au dessus de la chapelle dite des hommes.

En 1818, Charles de Gerville écrit :

« Dans cette égl., je ne vois rien de ce qu'il fut (dit-on) consacré par S. OUEN, sinon peut-être quelques colonnes très courtes au bas du choeur, près de la stalle du curé et de l'ogive qui traverse le bas-côté droit. Le choeur a deux bas-côtés, chapelles jadis des Sgrs. Sans ces bas-côtés, l'église seroit une croix régulière.
Clocher pointu central.
Rien n'est voûté que la partie sous le clocher et la chapelle gauche de la croisée.
Toutes (à peu près) les fenêtres sont surmontées d'un trèfle ou fleur de lys. Celle du haut de la chapelle de COURCY (bas-côté gauche) a une largeur double et est ornée de quatrefeuilles et de dentelle.
Un monument d'un Mr de FRANQUETOT étoit dans le choeur vis à vis de la chapelle gauche de la sacristie dont il génoit l'accès. La tablette de marbre bleu qui en portoit l'épitaphe est conservée. En voici l'inscription :
"Noble Sgr. Messire Louis de FRANQUETOT, chevalier, seigneur et patron de Sainteny, Carquebut, Vindefontaine, mourut le vingt et deuxième octobre, l'an mil six cents vingt et noeuf. Priez Dieu pour son âme.
Eidem Domino Domina Lodoico de FRANQUETOT, coeperat ille mori patria regnoq supenter.
Dum cadit Ivriaco vulnere clarus eques. Occubuit tandem dum chari funera fratris obvia forte videns victus amore perit." [2]
Noble Sgr Messire Thomas de FRANQUETOT, chevalier, son fils aîné eut soin de lui rendre ce pieux devoir l'an mil six cent trente six.

Portail w-end, a curious specimen, of 1100. »

En 1820, un retable est installé au maître-autel.

En 1836, l'unique cloche de l'église, brisée, est refondue, et nommée Marie, Virginie, Suzanne, Désirée.

Vers 1860, la chapelle du Rosaire est agrandie, les murs sont badigeonnés et des vitraux sont posés à la fenêtre au-dessus du portail. Quatre verrières neuves sont posées dans la nef en 1878.

L'horloge du clocher, datant au moins de la mi-18e siècle, est remplacée en 1885.

En 1964, une tempête arrache une partie de la toiture de l'église. Le clocher et son beffroi sont restaurés en 1970.

Mobilier

L'église abrite un ensemble en bois, peint et doré, composé du maître-autel et son gradin, du tabernacle et de son l'exposition, du retable encadrant le tableau L'Adoration des Mages de 1843 signé Langlois, Cherbourg, les portes de la sacristie, les niches et les socles. Il est classé à titre d'objet aux monuments historiques le 21 décembre 1978 [3].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Notice n°IA00001144 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  2. L'abbé Lechat traduit ce texte ainsi : A mon dit Seigneur, Louis de Franquetot. Le premier pas vers la mort de ce soutien de la patrie et du trône fut ce jour de la bataille d'Ivry où, blessé, il tomba en noble chevalier. Le dernier fut celui où voyant son frère très cher périr d'une mort tragique et soudaine, il trépassa victime de son affection.
  3. « Notice n°PM50001404 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.

Bibliographie

  • Charles de Gerville in Michel Guibert, Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), vol. I, Arrondissement de Cherbourg, Saint-Lô, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, 1999, pp. 72-74.

Liens internes

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