Actions

Église Saint-Martin (Saint-Martin-d'Aubigny)

De Wikimanche

Église de Saint-Martin-d'Aubigny.

L'église Saint-Martin de Saint-Martin-d'Aubigny est un édifice catholique de la Manche.

Sous le vocable de saint Martin, elle relève, pour le culte, de la paroisse Saint-François et Sainte-Claire-d'Assise centrée à Périers.

Comme de très nombreuses églises du département, elle est dotée d'un clocher en bâtière.

Histoire

Construite au 13e siècle, elle fut donnée en 1320 à la Sainte-Chapelle par le pape Jean XXII en même temps que celles de Lithaire et de Gréville, sauf le consentement du roi qui en avait reçu le patronage en 1225, de Marie, comtesse de Pontivi [1]. Charles le Bel ratifia la donation en 1322 [1].

Selon Auguste Lecanu, il y avait à Saint-Martin-d’Aubigny une commanderie de l’ordre du Temple dont les biens furent aussi donnés à la Sainte-Chapelle ; il est possible que le chœur de l’actuelle église soit l’œuvre des Templiers [1].

Des travaux sont engagés en 1911 sur l’église et la sacristie [2].

Le chœur et la couverture de la nef sont endommagés en 1944, elle est restaurée autour de 1955 [2].

Mobilier

L’église de Saint-Martin-d’Aubigny abrite notamment :

  • un tableau (17e s.) représentant la Vierge et l'enfant vénérés par sainte Catherine et saint Dominique, classé monument historique à titre d'objet depuis 1977 [3].
  • la statue d’un saint moine (17e s.), elle aussi classée depuis 1951 [4], anciennement attribuée à saint Gilles, elle représente plus probablement saint Léonard, moine du Limousin.
  • un bas relief en bois sculpté représentant saint Pérégrin et le Christ descendant de la croix et portant l'inscription : « St Pérégrin donne nous l'espoir ». Au 14e siècle, Pérégrin Laziosi est miraculeusement guéri d'une tumeur à la jambe droite, la veille du jour où il doit être amputé. Il est ici invoqué pour guérir les blessures, les maladies de longue durée, le cancer, et le sida [5].
  • des statues de saint Marcouf (15e/ 16es.), saint Nicolas (17e s.), saint Martin (18e s.), un ange adorateur (17e s.), sainte Rita
  • une statuette connue sous le nom de Jean le Fort, invoqué pour guérir les enfants du rachitisme [5] ; saint Jean le Fort pourrait être saint Généford.

L’édifice est éclairé par

  • sept verrières abstraites signées Gérard Bourget en 1980
  • trois verrières figurées (3e quart du 20e s.), dans le chœur, représentant la vie de saint Martin, saint Louis et saint Christophe, réalisées par le peintre verrier parisien Jean Barillet
  • une verrière relatant les événements liés à la résurrection du Christ, de Gérard Bourget.

Situation

Chargement de la carte...

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours…, Vol. 2, 1878, p. 353.
  2. 2,0 et 2,1 « Notice n°IA50000462 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  3. « Notice n°PM50001034  », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  4. « Notice n°PM50001033  », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  5. 5,0 et 5,1 Hippolyte Gancel, A l'aube de l'an 2000, les saints qui guérissent en Normandie, éd. Ouest-France, 1998, p. 64 et 109.

Liens internes

Lien externe