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Version du 12 septembre 2019 à 19:34

L'église Saint-Laurent de Tocqueville est un édifice catholique de la Manche.

Son origine se situe dans la première moitié du XIIIe siècle, si l'on se réfère aux trois fenêtres à lancettes du chevet, de style ogival. Malheureusement elles sont masquées, d'un côté par le retable du maître-autel et de l'autre côté, par la sacristie.

Cet édifice a reçu beaucoup de modifications au cours des siècles. Les ouvertures de la nef et du chœur ont été refaites ou modifiées ; mais l'ensemble est de style ogival.

La nef est flanquée au nord, d'un bas-côté dont les arcades sont soutenues par des piliers cylindriques.

À la fin du XIXe siècle, cette partie a fait l'objet de grands travaux. Le portail ouest a été transféré au nord et remplacé par un portail en pierre calcaire.

Le pignon porte à son sommet une statue du Sacré-Cœur. Pour faire pendant au bas-côté nord, un bas-côté fut construit au sud dans le même style. Ainsi la nef est bien éclairée, par des fenêtres semblables avec des vitraux représentant les apôtres.

Le tableau au dessus des fonts baptismaux représente le sacrifice d'Abraham.

Le chœur et le sanctuaire ont été refaits à neuf après Révolution.

Le maître-autel avec son retable à deux colonnes, son chapiteau ionique, deux fosses niches à consoles, l'entablement sommé de deux grandes volutes et une gloire rayonnante, sont l'œuvre de Aubin, menuisier à Valcanville.

Saint Laurent est représenté par une statue à gauche de l'autel ainsi que par un vitrail sur le côté droit. Sur le vitrail de gauche figurent les enfants des donateurs. Sur le même côté, sont placées les statues de Saint Jacques et Sainte Catherine. Sur le côté droit, derrière la chaire, le vitrail représente le sermon sur la montagne ; parmi les trois hommes debout, à droite, celui du milieu aux cheveux courts est de la famille des donateurs.

À gauche du chœur, bien dégagée par une grande arcade, se trouve la chapelle du rosaire, qui serait l'œuvre de seigneurs du lieu à cette époque, ce qui leur donnait droit de séance et de sépulture. Le bas relief de l'autel représente la descente de croix.

À droite du début de la nef, la chapelle du Sacré-Cœur est aménagée sous le clocher, avec un superbe autel en pierre calcaire et bas relief représentant l'apparition du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie Alacoque.

Le clocher commencé avec la construction de l'église est un clocher en bâtière de grande dimension typique du Cotentin. Après les travaux de la nef, fin XIXe siècle, il est rehaussé et deux fenêtres à lancettes accolées sont ouvertes sur chaque face.

Vers 1750, les deux cloches existantes furent refondues, auxquelles l'on en ajouta une troisième. Mais à la Révolution, elles furent descendues et envoyées au district de Cherbourg pour faire des canons ; alors qu'il était possible d'en conserver une. À cette époque, les personnes élues, composant la municipalité, furent, suite à des dénonciations douteuses, relevées de cette fonction par un représentant du peuple venu exprès de Cherbourg ; et remplacées, sur désignation de ce même personnage. Cette nouvelle municipalité, non élue, s'aperçut un peu tard qu'une cloche aurait été bien utile pour rassembler les citoyens de la commune pour les fêtes décadaires. Dans ce climat de troubles, une cloche fut "empruntée" à l'église de Sainte-Geneviève ; cette commune étant alors comprise dans le canton de Saint-Pierre-Église. Toujours en place, elle porte les inscriptions suivantes : L'an 1777, j'ai été bénite par Mtre Michel François Pontus, curé de ce lieu et nommée Michèle, Jacqueline par le dit sieur curé et dame Jacqueline Suzanne Élisabeth Le Maillant, épouse de Mtre André Langlois, Conseiller du Roy Vicomte de Barfleur.

La restauration suite aux dégâts de la Seconde Guerre mondiale est confiée à Michalon, de Périers, la maçonnerie et le gros œuvre sont réalisés par Turrou[1].

Notes et références

  1. Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.

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