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Église Saint-Aubin (Saint-Aubin-du-Perron)

De Wikimanche

Église de Saint-Aubin-du-Perron.

L'église Saint-Aubin de Saint-Aubin-du-Perron est un édifice catholique de la Manche situé à Saint-Sauveur-Villages.

Sous le vocable de saint Aubin, elle relève, pour le culte, de la paroisse Saint-Jean-Eudes centrée à Saint-Sauveur-Lendelin.

De la forme d’un quadrilatère oblong, elle se compose d’un chœur et d’une nef séparés par un arc triomphal en pierre. Le clocher-porche à toit en bâtière est placé au nord-ouest.

Histoire

Construite à l'époque romane au cours du XIe ou XIIe siècle, comme en attestent des traces d’opus spicatum ; l'église est remaniée au cours du XVIe.

En 1176, l'évêque Richard de Bohon confirme à l'abbaye de Blanchelande la propriété de l'église de Saint-Aubin-près-Aubigny [1] . Elle avait été donnée cinquante ans plus tôt par Guillaume d'Aubigny [1].

La restauration du mur sud de la nef, le remplacement de la voûte en plâtre, la toiture, le dallage et les bancs de la nef sont refaits en 1957.

Mobilier

Toile de la Transfiguration.
  • Le maître-autel (18e s.), son retable, le tabernacle en forme de sarcophage, la toile de la Transfiguration, les niches et les portes latérales sont classés monument historique à titre d'objet en 1958 ; la toile est une copie de celle de Raphaël exécutée pour le Vatican [2].
  • L’église abrite une Vierge de douleur, connue sous le nom de sainte Opportune (bois, 16e s.) [3], une Vierge à l’enfant (pierre polychrome, 14e s.) [4], des statues de saint Aubin et saint Servais (bois, 17e s.) également classées depuis 1958.
  • Les fonts baptismaux (calcaire, 17e s.), le retable de l’autel nord (stuc, 17e s.) et une statue de saint Éloi (bois, 15e s.) sont inscrits MH depuis 1972 [5].
  • On trouve encore des statues de sainte Barbe (placée à l’extérieur après plusieurs incendies provoqués par la foudre), saint Jean Eudes et saint Jean-Baptiste (en plâtre, 19e s.)[5].

L’église est éclairée par des verrières réalisées dans les années 1930 ; on y remarque Jeanne d'Arc agenouillée écoutant saint Michel, la communion du roi Louis IX par le bienheureux Thomas Hélye et saint Lô guérissant un aveugle (vitrail où figurent les armoiries de Mgr Théophile Louvard)[5].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours…, Vol. 2, 1878, p. 360.
  2. « Notice n°PM50000934  », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  3. « Notice n°PM50000937  », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  4. « Notice n°PM50000935  », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Conservation des antiquités et objets d'art de la Manche, site internet, consulté le 24 avril 2022.

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