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Robert Ier de Normandie

De Wikimanche

Robert Ier de Normandie, dit Robert le Magnifique [1], né en Normandie le 2 juin 1000 et mort à Nicée (Anatolie, aujourd'hui Turquie) le 22 juillet 1035, est une personnalité en lien avec la Manche.

Il est duc de Normandie d'août 1027 à sa mort.

Robert est le fils de Richard II de Normandie et de Judith, fille de Conan Ier, duc de Bretagne. Il est également petit-fils de Richard Ier de Normandie, arrière-petit-fils de Guillaume Ier de Normandie et arrière-arrière-petit-fils de Rollon, le Viking qui a fondé la Normandie.

Après s'être opposé au pouvoir de son frère, Richard III, duc à la mort de leur père, il lui succède, Richard mourant dans des conditions troubles.

À son tour, il est contesté dans son pouvoir, par les grands seigneurs normands, dont son oncle Robert (964-1037), archevêque de Rouen et comte d’Évreux.

Il fait bâtir le château de Pontorson. Semble-t-il à la suite de son frère, il élève l’église du prieuré de Saint-James et la donne à l’abbaye royale de Fleury ou de Saint-Benoît-sur-Loire.

Alors qu'il n'avait pas montré une piété particulière, il fonde d'abord, le 12 novembre 1032, l'Abbaye de Cerisy-la-Forêt, alors seul monastère dans la partie occidentale du duché avec le Mont-Saint-Michel. Il décide surtout, durant l'hiver 1034-1035, de partir en pèlerinage pour Jérusalem, en Terre sainte. Tombé malade, il atteint son but mais meurt à trente-quatre ans sur le chemin du retour, à Nicée, Anatolie, en Asie Mineure.

Il est le père de Guillaume dit Guillaume le Conquérant, qu'il a de son union avec Arlette, avec laquelle il n'est pas marié du fait de la basse extraction de la jeune femme.

Notes et références

  1. On dit aussi, à tort, qu'il s'appelait « Robert le Diable ». Robert Ier n'a jamais été connu sous le surnom de « le diable » de son vivant. "Robert le Diable" est un personnage fictif qui est confondu avec Robert Ier, duc de Normandie vers la fin du Moyen Âge. Voir : François Neveux, Une brève histoire des Normands , trad. Howard Curtis (Constable & Robinson, Ltd. Londres, 2008), p. 97 & n. 5.