Prieuré Saint-Hermel (Vauville)
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Le prieuré Saint-Hermel ou Saint-Michel de Vauville est un ancien édifice catholique de la Manche.
Histoire
Le prieuré est fondé en 1147 par Richard de Vauville, chevalier compagnon de Guillaume le Conquérant. Il était rattaché à l'abbaye Saint-Vigor.
Construit dans les landes, il domine à 90 mètres d'altitude l'anse de Vauville.
Après la Révolution française, les moines bénédictins quittent les lieux. En 1819, Charles de Gerville écrit :
- « Le Prieuré situé sur une montagne à un quart de lieue du village n'offre plus qu'une grande forme vidée de son enceinte de cours et de murs, et une chapelle à peu près grande comme celle du Prieuré de Virandeville. Elle n'a rien de curieux et sert aujourd'hui de grange. » [1]
Les lieux sont exploités par des agriculteurs entre 1927 et 1939.
Les Allemands, qui occupent le prieuré durant la Seconde Guerre mondiale, détruisent plusieurs bâtiments. Il est restauré à partir de 1958.
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 7 février 1975 [2]. Avec le logis, les communs et le pigeonnier, elle forme la cour intérieure quadrangulaire de 30 mètres de côté, dont l'accès se fait par une porte charretière et une porte piétonne.
Il a été peint par Jean-François Millet et Maurice Pigeon.
Michel Lebonnois évoque le prieuré dans son roman policier A tire d'aile en 2016.
Situation
Bibliographie
- Jeannine Bavay, « Le prieuré Saint-Michel du mont de Vauville et les landes », Vikland, n° 18, 2015.
Notes et références
- ↑ Charles de Gerville in Michel Guibert, Voyage archéologique dans la Manche (1818-1820), vol. I, Arrondissement de Cherbourg, Saint-Lô, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, 1999, p. 455.
- ↑ « Notice n°PA00110637 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.