Pierre Laignel

Pierre Eugène Alexandre Laignel, né à Pirou le 16 septembre 1901 et mort à Quettreville-sur-Sienne le 5 décembre 1962, est un déporté et résistant de la Manche.

Biographie

Pierre Laignel est le fils de Bénoni Laignel et d’Eugénie Magdelaine, domiciliés à Pirou ^[1]. Il fréquente l'école communale de sa commune natale ^[2]. Il se marie à Quettreville-sur-Sienne, le 28 août 1923, avec Jeanne Basnel (1902-1965). Ils sont parents de trois enfants.

Le 9 mars 1925, cet ancien ouvrier agricole entre dans l'administration pénitentiaire après avoir effectué son service militaire ^[1]. Il est affecté à la Maison d'arrêt de Caen (Calvados) et n'a jamais été condamné ^[2].

Déportation

Le 4 avril 1941, il est traduit devant le tribunal de la Feldkommandantur 723 (FLK 723) de Caen avec deux de ses camarades, Georges Bihoreau surveillant de la maison d'arrêt de Lisieux, et Louis Philippe de la maison centrale de Caen, pour avoir maltraité Léon Degrelle, chef du Parti fasciste belge Rex, qui a porté plainte auprès des Allemands pour les corrections qui lui ont été infligées par certains gardiens lors de son séjour dans les prisons de Lisieux et Caen ^[2].

Pierre Laignel est condamné à deux ans et demi de détention ^[2]. Il est déporté en Allemagne le 23 juin 1941 vers la prison de Karlsruhe (Allemagne). Le 28 juillet 1941, il est transféré à la prison de Saarbrücken ^[3] (Allemagne) puis à celle de Preungesheim (Allemagne) où il retrouve la liberté le 22 août 1943.

Résistance

Il entre en résistance dans les forces françaises combattantes, au réseau Hunter ^[4].

Notes et références

↑ ^1,0 et ^1,1 « Matricule au recrutement n° 917 », Archives de la Manche, archives de Saint-Lô, registre des matricules (Classe de 1921), 1 R 3/200, page 311 à 315/374.
↑ ^2,0 ^2,1 ^2,2 et ^2,3 « Le procès des gardiens de Léon Degrelle », Ouest-Éclair du 6 avril 1941, édition de Caen, Bibliothèque nationale de France, site internet Gallica.
↑ Sarrebruck
↑ « Pierre Laignel », Mémoire des hommes'', titres, homologations et services pour faits de résistance.

Source

Fondation pour la mémoire de la déportation.

Articles connexes

[mat-1] 1,0 et ^1,1 « Matricule au recrutement n° 917 », Archives de la Manche, archives de Saint-Lô, registre des matricules (Classe de 1921), 1 R 3/200, page 311 à 315/374.

[bnf-2] 2,0 ^2,1 ^2,2 et ^2,3 « Le procès des gardiens de Léon Degrelle », Ouest-Éclair du 6 avril 1941, édition de Caen, Bibliothèque nationale de France, site internet Gallica.

[3] Sarrebruck

[mdh-4] « Pierre Laignel », Mémoire des hommes'', titres, homologations et services pour faits de résistance.

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[2]

[3]

[4]