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Paul Émile Mariette-Boisville

De Wikimanche

Paul Émile Stanislas Mariette-Boisville, né à Valognes le 9 juin 1856 et mort dans la même commune le 27 décembre 1923 [1], [2][3], est une personnalité politique de la Manche.

Il est marié à Esther Hommais (1873-1896).

Il est maire de Valognes de 1896 à 1919.

En 1905, il est accusé par La Libre Parole d'être, avec le sous-préfet Kermorgan et quelques autres, l'un des meneurs de la « bande maçonnique qui veut s'emparer du couvent des Bénédictines pour en faire une école de garçons. » [4].

En 1919, il est président sortant de la société de secours mutuels [5], et vice président de la société d'agriculture de Valognes [6].

Aux élections municipales de 1919, alors que deux listes sont présentes (Union républicaine démocratique et Républicaine libérale) il se présente seul au suffrage des électeurs à cause de dissidences au sein du conseil municipal sortant [7].

Il est candidat malheureux aux élections sénatoriales de 1920 [8].

Il est réélu président du conseil de l'arrondissement de Valognes en 1922 [9].

Il meurt après quelques semaines de maladie ; il avait administré la ville pendant vingt ans et faisait encore partie du conseil municipal [10]. Auguste Poutas-Larue lui succède à la tête de la mairie.

Notes et références

  1. Acte naissance AD50, p.97/185
  2. « Table décennale », Archives de la Manche, archives communales de Valognes,1878-1882, 4E 3/19, page 26/105.
  3. « Table décennale », Archives de la Manche, archives communales de Valognes, 1923-1932, 4E 3/38, page 37/43.
  4. François André de Boisandré, « Les Bénédictines de Valognes », La Libre Parole, 28 juin 1905.
  5. L'Ouest-Éclair, 26 mars 1919.
  6. L'Ouest-Éclair, 15 septembre 1919.
  7. L'Ouest-Éclair, 29 novembre 1919.
  8. L'Ouest-Éclair, 9 janvier 1920.
  9. L'Ouest-Éclair, 14 août 1922.
  10. L'Ouest-Éclair, 28 décembre 1923.