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Normandie Magazine

De Wikimanche

Normandie Magazine est une revue bimestrielle d'actualité de la Manche, qui rayonne sur l'ensemble de la Normandie.

Elle est fondée à Saint-Lô en septembre 1982 par le journaliste Christian Génicot (1939-2005).

Histoire

Créé à la suite de Manche Magazine, le mensuel couvre d'abord la Basse-Normandie, puis l'ensemble de la Normandie ainsi que le sud de l'Angleterre et les îles Anglo-Normandes. Il a une prédilection pour l'actualité politique, économique et culturelle. « Je me bats toujours avec la même détermination, la même volonté, celle de promouvoir l'image de marque de la Normandie. » [1].

Le premier numéro paraît en septembre 1982 sur 68 pages noir et blanc, avec en couverture un dessin en couleur de Piem. Il est vendu 8 F. Christian Génicot, son créateur, directeur et rédacteur en chef, lui donne comme objectif de « valoriser tous ceux qui œuvrent et créent pour la région » [2]. Il ambitionne, ajoute-t-il, de devenir pour la région « un ambassadeur pour l'extérieur et un révélateur pour l'intérieur » [2] en revendiquant une indépendance financière et politique [3].

N° 1 nouvelle série (septembre 2018).

Comme Manche Magazine avant lui, le magazine est édité par les Éditions du Pré Vert à Gouvets. La rédaction est à Saint-Lô, alors 3, avenue de Verdun. Elle est ensuite située 330, rue Valvire.

Normandie Magazine publie chaque année un numéro spécial. Parmi les derniers parus, « En quête de Normandie », « Jardins de Normandie et du Sud de l'Angleterre », « Écrivains de Normandie », « Peintres en Normandie », « Sur les pas de Guillaume le Conquérant», « Citizen Tocqueville », « 1944, avec les correspondants de guerre »...

Influencé par les liens croissant entre la Normandie et l'Angleterre (jumelages, transport transmanche...), le magazine, tout comme les numéros spéciaux, est partiellement bilingue (français-anglais) à partir de 1989. Le marché anglais, représente alors en 1999 10% du tirage total, notamment grâce à l'abonnement par le Hampshire County Council de l’ensemble des écoles qui enseignent le français [3].

En 1999, sa diffusion est à 20 000 exemplaires, dont 15 000 en abonnement, répartis entre 6 480 exemplaires en Seine-Maritime, 4 520 exemplaires dans le Calvados, 3 200 exemplaires dans l’Eure, 1 754 exemplaires dans l’Orne, 1 522 exemplaires dans la Manche, 2 000 exemplaires dans le sud de l’Angleterre et 524 exemplaires dans les îles Anglo-Normandes. Le nombre de lecteurs est estimé en 1994 à 22 000 sur le grand Rouen [3]. L'analyse de son lectorat à l'époque montre une large représentation de décideurs avec 51 % de chefs d’entreprises, 24 % de cadres supérieurs, 18 % d’élus et d’institutionnels, 5 % d’enseignants, et 2 % de professions libérales [3].

En 2000, l'équipe se compose d'une dizaine de collaborateurs, établis en Normandie, à Portsmouth, dans les îles Anglo-Normandes, à Paris et à Londres. Le bureau de Rouen a été fermé pour des raisons économiques [3].

À la mort de Christian Génicot, sa femme, Catherine Forestier, prend sa suite.

En 2015, Karine Génicot prend la direction du magazine [4].

En 2017, Normandie Magazine est racheté par le groupe La Manche Libre. Le 25 septembre 2018, il fait paraître son premier numéro dans une nouvelle formule sur une centaine de pages et devient bimestriel. Il est vendu 4,80 €.

Administration

Adresse : 2, route de Coutances
50000 Saint-Lô Cedex
Tél. 02 33 05 10 00
Directeur de la rédaction : Benoît Leclerc

Notes et références

  1. Le Monde, 1er décembre 2005
  2. 2,0 et 2,1 Normandie Magazine, n° 1, septembre 1982
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Alain Cartel, Les Médias et l'identité régionale : réalités et perspectives, Conseil économique et social régional de Basse-Normandie, avril 2000.
  4. « Presse : l'exception normande », Normandie Magazine, n° 282, avril-mai 2017.