Marcel Le Gué
De Wikimanche
Marcel Louis Constant Le Gué, né à Granville le 7 décembre 1900 [1] et mort à Toulon (Var) le 8 juillet 1957 [2], est un résistant et déporté de la Manche, revenu des camps de concentration.
Biographie
Marcel Le Gué est le fils de Charles, second maître commis aux vivres de la Marine, et Léontine Leroyer, originaire de l'Eure, domicilés 102, rue du Calvaire. Il se marie au Mans (Sarthe) le 19 février 1924 avec Isabelle Blin avec laquelle il aura six enfants. Il est électricien de profession [2].
Première Guerre mondiale
Le 19 août 1918, Marcel Le Gué s'engage pour la durée de la guerre à la mairie de Granville [3], où il est incorporé au 5e régiment d'artillerie. Successivement il passe au 3e régiment d'artillerie à pied en décembre 1918, au 10e escadron de train des équipages en avril 1919, au 20e escadron de train des équipages en juin 1920, avant de passer dans la réserve d'active en 1922. Le 25 avril 1927, il se rengage pour cinq ans. En 1932 il est réformé.
Seconde Guerre mondiale
Le 22 février 1940 Marcel Le Gué est dégagé de toutes obligations militaires en tant que père de six enfants.
Il est déporté le 14 mai 1942 vers la prison de Karlsruhe (Allemagne). Il est transféré à la prison de Rheinbach, prison pour les peines de travaux forcés située au sud-ouest de Bonn. Il est ensuite à Siegburg qui est une prison d'application des peines pour les personnes condamnées en France et pour les ""NN"" [4] jugés à Cologne et prison de passage entre Cologne et la forteresse de Sonnenburg.
Il s'évade de Wissen le 12 mars 1945. Il est rapatrié le 25 mars 1945 [2].
Distinctions
Notes et références
- ↑ Naissance : « Acte 164 » — Archives de la Manche — (NMD) Granville 1900 — Vue : 56/218..
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (19800035/174/22481) (consulter en ligne) .
- ↑ Archives de la Manche — (Registre matricule) Bureau de Granville, Classe 1920 (1 R 2/190 - 1 R 2/193) — Vue : 438 à 441/810 .
- ↑ Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.