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Jean Gablin

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Jean Gablin.

Jean Louis Joseph Gablin, né à Saint-Lô le 29 novembre 1922 [1] et mort à Radolfzell (Allemagne) le 14 avril 1944 [1], est un résistant de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Jean Gablin est le fils cadet de Louis Gablin, instituteur, et d'Alice Desjardins, son épouse, professeur. Il est d'abord élève du collège municipal de Saint-Lô et du lycée Henri-IV à Paris avant d'être reçu brillamment au concours de l’Institut national agronomique, dont il est élève quand il est désigné pour le S.T.O. en juin 1943.

Torturé et mort pour sabotage

Jean Gablin part avec l’intention bien arrêtée de travailler en Allemagne au profit de la France et de rejoindre ensuite les Forces françaises libres (FFL).

Le procès de son tortionnaire, le docteur Draegert, condamné comme criminel de guerre le 1er août 1947 à Fribourg, révèle que Jean Gablin a commis des sabotages à l’usine d’optique Zeiss à Iéna (Allemagne), où il a été affecté, et détourné des documents secrets.

Il est grièvement blessé par les balles d’un garde-frontière au moment où il va franchir la frontière suisse, près de Constance, le 12 septembre 1943.

Jean Gablin meurt, après un martyre qui dura sept mois, dans le cachot du camp de Radolfzell, où l’avait fait enfermer la Gestapo.

Distinctions

  • Croix de guerre avec palme
  • Médaille militaire
  • Médaille de la Résistance

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Naissance, mariage et décès en marge : « Acte de naissance reconstitué » — Archives de la Manche — (naissances) Saint-Lô 1922 (3E 502/127) — Vue : 119/126.

Sources

  • René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.
  • Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web

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