Jean-Pierre Le Chevalier
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Jean-Pierre Le Chevalier, né à Servon le 24 février 1772 [1] et mort à Vergoncey le 26 février 1829 [2], est une personnalité médicale, scientifique et politique de la Manche.
Biographie
Jean-Pierre Le Chevalier est le fils de François Jacques Le Chevalier-Lambert, « receveur de feu Monsieur de Baillou », et de Françoise Marie Fontaine Desmarais, son épouse [1], domiciliés au manoir de Servon [3]. Sa mère meurt à Servon le 3 avril 1772 [4], alors qu'il n'a que deux mois. Il est le frère cadet de François Jacques (1769-1829), propriétaire du château de Grand-Champ à Tanis.
Il fait ses études au collège d'Avranches, puis à Caen (Calvados) et Paris [3].
Il est reçu médecin en 1798 et se fixe à Pontorson, puis part comme officier de santé dans l'armée [3].
Il administre l'école centrale d'Avranches à partir de 1800 [3]. Passionné depuis longtemps par la botanique, il se consacre au jardin des plantes d'Avranches [3]. Il y amène de nouvelles plantes, fait construire la première serre, reprend l'organisation du jardin et publie un catalogue recensant 2 357 espèces [3].
Il est maire de Vergoncey en 1815 lors des Cent-Jours, à la suite de Théophile Doynel de Montécot.
Il meurt sur ses terres de Beaubuisson à Vergoncey, âgé de cinquante-sept ans.
Publication
- Jardin d'Avranches ou catalogue des plantes cultivées dans le jardin botanique de l'école centrale du département de la Manche, éd. Le Court, an X (1802) (lire sur Normannia)
Bibliographie
- Édouard Le Héricher, Notice biographique sur M. J-P Le Chevalier, professeur d'histoire naturelle, impr. Tostain, Avranches, 1842. (lire en ligne)
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Archives de la Manche — (BMS) Servon 1761-An II (E13) — Vue : 141/421
- ↑ Acte de décès n° 9 - État civil de Vergoncey.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Alphonse Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, Impr. Oberthur, Rennes, 1948, p. 207-208.
- ↑ Acte d'inhumation, (lire en ligne)