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Jean-Baptiste Jumelin

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Jean-Baptiste Jumelin, né près de Cherbourg le 12 septembre 1745 et mort près de Soissons (Aisne) le 25 septembre 1807, est un physicien de la Manche.

Biographie

Issu d'une famille de Saint-Germain-le-Gaillard, il est le frère de Louise Jumelin, grand-mère paternelle de Jean-François Millet [1].

Après avoir fait ses études chez les Eudistes de Caen, il se rend à Paris. Là, il est maître de quartier dans un collège. Pendant les loisirs que lui laisse son emploi, il suit les cours de médecine et se livre aux sciences physiques. Il était membre du bureau de consultation des arts et métiers lorsque le comte de Choiseul-Gouffier le choisit pour l'accompagner dans son ambassade de Constantinople [2][3].

Pendant tout le temps que Jumelin séjourne en Turquie, il s'occupe de recherche, d'histoire naturelle ou d'antiquités. Il visite successivement la Thessalie, l'Hellade, la Laconie. En parcourant les rives de la mer Noire, il trouve les ruines de la ville de Githium, l'ancien port de Sparte, dont aucun auteur n'avait encore parlé et rédige un Mémoire sur cette découverte qu'il présentera à l'Institut [2].

Il revient en France à l'époque de la Révolution, reprend l'exercice de la médecine, et devient, lors de la création de l'Université, professeur de physique et de chimie au lycée impérial. Jumelin est un savant distingué à qui l'on doit d'intéressantes recherches en médecine et en physiologie. Il a aidé Spallanzani dans ses expériences microscopiques, et essayé, dit Parisot, « de déterminer expérimentalement les effets que produit l'électricité sur l'économie animale, les résultats de l'usage des styptiques sur l'irritabilité humaine, l'action des liqueurs enivrantes sur la même faculté ». Jumelin inventa une pompe à feu à jet continu et une nouvelle machine pneumatique [2]. Il était membre de la Société académique de Cherbourg.

Œuvres

  • Œuvres diverses concernant les sciences et les arts, Paris 1799, in-8°.
  • Traité élémentaire de physique, de chimie et des sciences physico-mathématiques, Paris, 1806.

Notes et références

  1. Alfred Sensier, La Vie et l'œuvre de J.-F Millet, 1881.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Pierre Larousse, Dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, 1875.
  3. - Aujourd'hui Istanbul

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