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James Pitot

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James Pitot.

James Pitot, en France Jacques-François Pitot, né à Villedieu-les-Poêles en 1761 [1], mort à La Nouvelle-Orléans (Louisiane, États-Unis) le 4 novembre 1831, est une personnalité politique de la Manche.

Il est issu d'une vieille famille normande [2].

Il fait ses études à Paris. Au moment de la Révolution, il est contraint de fuir la France.

La maison de James Pitot à La Nouvelle-Orléans en 1964.

Il se réfugie à Saint-Domingue, où il se marie en 1795 à 34 ans avec Marie Jeanne Marty, 17 ans. Il émigre ensuite aux États-Unis, où il se fait aussitôt naturaliser, changeant son prénom en James. Il habite Philadelphie (Pennsylvanie), puis Norfolk (Virginie), avant de se fixer en 1796 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), où il prospère dans le commerce du coton. Il réside 630 Royal Street.

Le 2 juillet 1804, un an après la vente de la Louisiane par la France aux États-Unis, il devient le deuxième maire de la ville, succédant à Étienne de Boré [2]. Il reste en fonction jusqu'au 26 juillet 1805, renonçant à son poste pour se consacrer à ses affaires [2]. Il exercera néanmoins la charge de juge, jusqu'à sa mort. De 1810 à 1819, il habite, dans le bayou St. John, une maison de style créole, construite en 1799, devenue aujourd'hui un musée [3].

Sa première femme Marie Jeanne Marty lui donne quatre enfants, tous nés à La Nouvelle-Orléans : Marie-Odile, née le 30 novembre 1798, Charlotte-Adélaïde, née le 29 janvier 1802, Armand-François, né le 24 octobre 1804 († 1885), qui deviendra un brillant avocat, et Marie-Jeanne, née le 22 mars 1809. Sa femme meurt le 5 décembre 1815 en mettant au monde deux jumelles. James Pitot se remarie le 20 juillet 1816 avec Geneviève Sophie Nicolas, elle aussi de Saint-Domingue. Elle lui donne deux autres enfants : Sophie, née le 10 septembre 1817 et Henri-François, né le 20 juin 1819.

James Pitot meurt à 70 ans. Il repose au cimetière Saint-Louis à La Nouvelle-Orléans.

Publications

  • James Pitot et Robert D. Bush, Observations on the Colony of Louisiana from 1796 to 1802, Historic New Orleans Collection, 1979

Bibliographie

  • Henry Clément Pitot, « James Pitot (1761-1831) », Bocage Books, New Orleans, 1968

Notes et références

  1. État civil de Villedieu-les-Poêles. L'année 1784 est parfois mentionnée à tort dans certains écrits, de même que la ville de Rouen comme lieu de naissance, notamment dans le livre de John Kendall, History of New Orleans, The Lewis Publishing Company, 1922.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « James Pitot (1784-1831) », New Orleans Public Library (lire en ligne).
  3. New Orleans Official Guide, consulté le 29 juillet 2016 (lire en ligne).